. i! ' ' . ! B !
'ÜÜ.
nti
INSF.CTIiS DTPTKIII-;S.
D i i n s ]<!s d o u x aul i c s eLUcmi e r s sous-j^cnrcs d e c réophi les , les cellules
l e r i n i n a t e s des ai les sont fermées p a r le bord postérieur. I,es y eux sont
I r è s éc'.irlês. L'abdomen est aplati.
LES LISPES
( USPE. Ut., Fab., Mcig. — Mmra. De G.)
(l'I. 178, flg. 5.)
Ont le corps oblong, les antennes insérées près du front, presque aussi
longues que la face de la lète, a\ec le dernier article beaucoup plus long
que les précédens, linéaire, et muni d'une soie plumeuse (a).
Les ailes sont couchées Tune sur l'autre. Les palpes sont très dilatés
supérieurement, en forme de spatule, et un peu extérieurs.
Ces insectes fréquentent les bords des eaux (1).
LES ARGYRITES,
(AKGYIilTIS. Lal.)
Qui, par la forme courte tie leur corps, leur abdomen très aplati,
presque demi-circulaire, leurlèle courte et large; et leurs ailes écartées,
ressemblent aux phasies. Leurs antennes sont insérées au-dessons du
front, très courtes, avec le dernier article un peu plus grand que le précédent,
presque orbiculaire, et muni d'une soie simple et coudée, comme
celle des antennes des gonies. Les palpes se terminent en une massue
courte, mais presque ovoïde et pointue.
J'ai établi ce genre sur deux espèces de diptères que M. Marcel de Seri-es
m'avait envoj'ces, et qu'il avait prises aux environs de Montpellier. Elles
sont de petite taille et ont un duvet soyeux argenté, qui, dans l'une, garnit
tout l'abdomen.
Q u e l q u e s espèces d e Tacbines d e Meigen, celles, par exemple, dont les
a i l e s o n t pour type la fig. 32, d e la pl. 4i, et quelques -unes de ses anlliom
y i e s , ;l c u i l l e r o n s g r ands et recouvrant en g r ande partie les balanciers,
r e n t r e r o n t dans celle dernièr e division des ci'éopbiles.
( t ) Fuyi'z Lîilr., r.cniT. cnisl. t-l iiisccl., IV, 3i y ; De]., Filli, rt iVIri^ei
H l'I. i;8, llg. 5«.
t'AMILLE DES A l IlÉtUCÉlltS. 40,->
Uans toutes les autres muscides dont nous allons exposer les caractères,
les cuillerons sont petits ou presque nuls, les balanciers sont à découvert,
et les principales nervures longitudinales des ailes s'étendent jusqu'au
bord postérieur, qui, à l'exception d'un très petit nombre, ferme les
cellules postérieures et même d'aulres, dont l'origine remonte près de
l'extrémité opposée; les ailes, dans la plupart, sont couchées l'une sur
l'autre.
Une seconde division générale des muscides, celle îles ,v,Mno.»nzides
(Aniluimyzidcs), se compose d'espèces ayant le port des mouches ordinaires;
dont les ailes sont le plus souvent couchées, et non vibratlles ;
dont les antennes sont insérées près du front, toujours plus courtes que
la tête, terminées par une palette en carré long ou linéaire, plus longue
que l'article précédent, avec la soie le plus souvent plumeuse. La tête est
hémisphérique, garnie de poils en devant, avec les yeux très rapprochés
ou contigus postérieurement dans les miles. Les pieds sont de grandeur
ordinaire, et l'abdomen est composé extérieurement de quatre anneaux.
Les unes ont les antennes presque aussi longues que la face de la tète ,
avec la soie plumeuse («).
Tantôt l'abdomen des deux sexes va en se rétrécissant , pour se terminer
en pointe.
LES ANTHOMYIES,
(AM'HDMYIA. .Meig. — Mus-a. Lin.,Fab.)
(IM, i;,?. Cg. G.)
OÙ les yeux sont séparés dans les deux sexes; dont la trompe ne se
termine point en manière de crochet, ou par un angle brusque et très
ouvert.
VA. des pluies (. Uiism jdiimttiis, Lin.) |4), cendrée, avec des taches
noires sur le thorax, et neuftaches triangulaires également noires sur
l'abdomen. Très commune dans notre pays (1).
(i) foj. Meig.
(„) l'I. i;», lig. (i.i. t/-; l't. 17.S, fig. Ij.