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INSECTES LÉPIDOPTÈBES.
LES PARNASSIENS,
( PARNASSroS. Latr. - Dorilis. Fub.)
(Pl. .Sa,«g. ,.)
Dont les palpes inférieurs s'élèvent sensiblement au-dessus du chaperon,
Tonten pointe, et ont trois articles très distincts («). Le bouton de
leurs antennes est court, presque ovoïde et droit [h). Les femelles ont une
espèce de poche cornée et creusée en forme de nacelle, à l'extrémité postérieure
de leur abdomen.
Leurs cheni l les ont aussi sur le cou un tentacule rétractile (c), de même
que celles des papillons proprement dits; mais elles se forment avec des
feuilles l iéespar des fils de soie, une coque, o ù elles se changent en chrysalides.
Ces espèces n e se trouvent que dans les montagnes alpines ou sous-alpines
de l 'Europe et du nord de l'Asie. Tel est
Le P. apolum (Pafilio apollo, Lin.), God., ihid.. Il, B, n, 1 [d). Blanc
tacheté de noir; quatre taches blanches, en forme d'yeux, bordées d'un
cercle rouge et d'un cercle noir, sur les ailes inférieures. Sa chenille vit
sur le stdum telei,hium, sur des saxifrages, etc. Elle est d'un noir velouté,
avec une rangée de points rouges, de chaque côté et une autre sur le
dos. La chrysalide est arrondie, d'un vert noirâtre, saupoudrée de .
blanc ou de bleuâtre (1).
LES THAÏS,
(THAÏS. Fab.)
(Pl. iSi.Cg.S.)
Qui ont les palpes des parnassiens , mais doni le bouton des antennes
est allongé et courbe (e). L'abdomen des femelles n'a point de poche
(i) Voytz God., ibid,, el l'Encyclop. method., même article, r.. eatmmen.
(b) Pl. ,3a, fig. , c.
(</) Pl. i32, fig. I. {c) Pl. ,32, llg. 3.
(.,) Pl. ,3a, îg. I , S.
(.)P1. ,3a, fig.,..
l'AMlLLU DES DIURNES. 2 H
Leurs chenilles n'ont pas, à ce qu'il pai ai l , de tentacule rétractile. Ces
espèces sont propres aux contrées méridionales de l'Europe ; quelquesunes
ne se trouvent aussi que dans les montagnes (I).
Dans ceux-là, les ailes inférieures s'avancent sous l'abdomen et lui forment
une gouttière.
Leurs chenilles n'ont point de tentacule. Plusieurs vivent sur des plantes
crucifères.
Ces lépidoptères ( P. danai candidi, Lin. ) forment deux sous-genres.
LES PIERIDES,
(P[ERIS. Schr. - PojiUa. Fab.)
(l-L Gg.a.)
Dont les palpes inférieurs sont presque cylindriques, peu comprimés,
avec le dernier article, presque aussi long au moins que le précédent, et
o ù la massue des antennes est ovoïde (2).
LES COLIADES,
(COLIAS. Fab.)
(PL fig. 3.)
OÙ cetle massue est en forme de cône allongé et renversé , el dont les
palpes inférieurs sont très comprimés, avec le dernier article beaucoup
plus court que le précédent (3).
Les autres papillons de la même division (les Tétrapodes) ont les deux
pieds antérieurs notablement plus courts que les autres, repliés, point
ambulatoires dans les deux sexes^ et quelquefoi s seulement dans les mâles.
(i) Les Pap. Itjpsipfle, rumina, Fab.;
Voyez aussi les ouvrages précités.
(a) Ici se rangent les lépidoptères désignés
sous le nom général de Brassicaires,
tels que le grand papillon du chou [P. brassicoe,
Lin.), petit P. du chou (P. rapoe,
Lin.i, ie P. hlanc veiné de vert [P. napi.
Lin.), le /'. l>tanc marbré de reti {P. dapli-
INStCTES. *
dice, Lin.), le P. blanc de lait {P. sinapis,
Lin.), le P. aurore {P. cardamines,
Liû.), île., espèces presque toutes prinlanières.
(3) Le Papillon souci {P. hyale. Lin.),
le P. citron i^P. rhamni. Lin.), le P. cléo~
pâtre (P. Cleopatra, Lin.), etc. Voyez les
ouvrages précités.
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