Auquel nous i-apporlons celui de CkLoro2)s de M. Meigen. Une espèce
que j'ai reçue d'Allemagne sous le notii de hreviftnnis, pourrait cependant
former un sous-genre propi e, à raison de la soie de ses antennes,
qui est épaisse, presque en forme de stylet et coudée. L'extrémilé antér
i e u r e et supérieure de la tête rst tantôt tronquée, tantôt poinlue. Un
a u t r e diptère que j'ai eu aussi d'Allemagne, avec l'éliquetle de/'iVj^AiVt/
vulgaris [I), est dans le premier cas; mais cet insecte ne me parait pas
d'ailleurs s'éloigner suiTisammenl desoscines(2).
L a cinquième division, celle des DOLICIIOGERA [Doliihocera], et qui
embrasse le genre que M. Duméri l avait désigné sous le nom de Tètanocèrc,
est très rapprochée de la précédente; mais la longueur du second
a r t i c l e des antennes, qui égale et surpasse le plus souvent celle du troisième
ou la palette, la distingue de celle-ci. Ces organes, toujours écartés
et avancés, sont, peu exceptés, aussi longs, ou plus longs que la tétd, et
terminés en pointe. Le plan supérieur de la lête, forme un triangle obtus
ou tronqué au bout. La face est unie ou faiblement soyeuse.
(r) Le P. sctudlaris de MM. Fallea et
Meigen. La face ii'esl pre que pas soyeuse.
Le dessus de la (èle et du lliorax est velu
dans les Héléonijzes, sous-genre qu'il est
facile de confondre avec le précédent . Dans
les Oscines, 6u les l'iopliiles et les Clilorops,
le dessus de la tète, ainsi que nous l'avons
déjà dit, oiîre postérieurement un espace
t r i a n g u l a i r e , quelquefois même un peu
• levé, ordiniiireinent brun et luisant, sur
lequel sont les yeux lisses. Les anienuts
sont toujours écartées, avec la soie simple.
L e corps est uuiquenient pubescent. Les
pattes sont proporlionnellemcnt plus robustes
que cellos des lléléomyzes, el l'on
\oil (|uti ces iii.secles se rapprocliuil <K'S
Tétanocères. MM. Fallen et Meigen n'ont
pas suffisamment comparé les caractères
des genres qu'ils ont établis, ni cherché à
les rapprocher dans une série naturelle,
d ' o ù il résulte qu'on a bien de la peine à
' les différences de plusieurs d'eutre
L'ouvrage du second n'étant pas entermiué,
j'ai été souvent embarrassé,
pour plusieurs genres, sur lesquels il m'aurait
sans doute éclairé.
(a) yoyez l'article Oscinc de lu seconde
édition du nouv. Didiou. d'hisl. uatur,,
division II, et Latr., Geii. crust. etinsect.,
IV, 361; Oscinis lineala^ et espèci s suiv.
Voyez. au«si, à l'égai'd des Piopliili-s, Fallen,
Meifçeu et WiedeniMu ',.Analecl. eiiloui.).
FAMILLK DES ATMKRlCÎiRKS. -1 1 3
Les uns ont des antennes plus courtes que la léte.
LES OTITES,
(OTITES. Latr.)
Où la soie des antennes est simple, et dont l'extrémité inférieure de la
tête, ou sa portion buccale, ne fait point de saillie (l).
LES EUTHYCÈRES,
(EUTHYCEKA.Lat.)
Où le second article des antennes est plus grand que le suivant , presque
c a r r é , et où celui-ci est triangulaire, pointu , avec une soie plumeuse.
L'extrémité inférieure de la tète est avancée en manière de museau tron-
. qué (2).
Les autres ont des antennes manifestement aussi longues ou plus longues
que la tète.
LES SEPEDONS,
(SEPEDON. Latr. — BaecAfl. Fab.)
( P l . iSo.fig. 3.)
Qui ont les antennes notablement plus longues que latéte, avec le
second article beaucoup plus long que le dernier, cylindrique (celui-ci
en triangle allongé, pointu, et pourvu d'une soie simple (a) (3).
( i ) Latr., Hist. uat. des crust, et des
i n s e c t . ; l'art, OSCINE de la deuxième édit.
du nouv. Diet, d'hist. nat . , div. I ; et Latr.,
G ê n e r , crust, et insect. IV, 35i; j'y rapporte
aussi \ Oscinis umhraculata de Fal),
( a ) Pl. i8o, fig. 3 a.
(a) Scatophaga choerophylli, Fab., et
quelques Tétanocères.
(3) Latr. , Gener. crust. et in.sect. ,
rv, 349-