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 2 1 2  INSECTES  HYMÉNOPIÈRES.  
 forme  de  demi  -  cyl indre,  convexe  en  dessus,  cl  courbé  à  son  exlrém 
 i l é ( l ) .  
 LES  COELIOXYDES  
 (COEIJOXYS.  Lal.)  
 (l'I.  Ja,.  ag.  5.)  
 Onl  deux  dénis  ou  deux  épines  à  l 'écnsson,  et  l 'abdomen  Iriangulaire  ,  
 plan  en  dessus,  prolongé  en  pointe  h  son  extrémité  dans  les  femelles,  et  
 ordinairement  denté  dans  les  mâles.  
 Ces  insectes  se  rapprochent  beaucoup  des  Mégachiles,  tandis  que  les  
 Stélides  se  lient  avec  les  Anthidies  (2),  
 D'autres  apiaires,  les  Cundinm  {CucuUnoe)  ,  semblables  aux  précédens, 
   quant  aux  tarses  postérieurs,  ayant  aussi,  comme  dans  les  derniers  
 sous-genres  ,  les  palpes  labiaux  en  forme  de  soies  écaillenses,  dép 
 o u r v u s ,  dans  les  deux  sexes,  de  brosse  ventrale  et  parasi tes,  de  même  
 que  les  Coelioxydes  et  les S t é l ide s ,  tantôt  presque  glabres  et  semblables  
 par  leui  s  couleurs  à  des  guêpes  ,  tantôt  velus  par  place,  ont  le  labre  en  
 forme  de  triangle  allongé  et  t ronqué,  ou  court  et  presque  demi-circul 
 a i r e  ,  les  mandibules  étroites  ,  al lant  en  pointe,  et  unidentées  au  plus  a  
 côté  interne.  Les  paraglosses  sont  souvent  longues,  étroites,  en  forme  de  
 soies.  L'écusson  de  plusieurs  est  échancré  ou  bidenté,  tuberculeux  dans  
 d ' a u t r e s .  Ce  sont  les  nomades  de  Fabricins.  IMusieurs  de  ces  insectes  paraissent  
 de  bonne  heure  ,  voltigent  à  ras  de  terre  ou  près  des  murs  exposés  
 au  soleil,  afin de  déposer  leurs  oeufs  dans  les  nids  des  aut res  apiaires.  
 C'est  a  raison  de  ces  habitudes  analogues  à  celles  des  coucous,  que  je  
 leui-  ai  donné  le  nom  de  cuculines.  
 Les  uns ,  toujours  presque  glabres,  ont  les  paraglosses  beaucoup  plus  
 courtes  que  les  palpes  labiaux.  
 Tantôt  le  labre  est  en  forme  de  triangle  allongé,  tronqué  au  bout,  
 incliné  au  dessous  des  mandibules.  Il  n'y  a  jamai s  que  deux  cellules  cubitales  
 complètes.  
 (i)  l.aU-.,  Gcik-t.  crust,  et  iiisecl.,  IV,  
 ir>3.  Voyez  sniloiit  larliclt:  Slèltth-  tic  
 rEiipyclop.  mûlliod.  
 (2)  Lan-.,  ibid,,  i66.  
 FAMILLE  DES  MELLIFÈRES.  -='•»  
 LES  AMMOBATES,  
 (AMMOBATES.  Latr.)  
 (Pl.  H7,  fig.  6.)  
 OÙ  les  palpes  maxillaires  ont  six  articles  (1).  
 LES  PHILERÈMES,  
 (PHILEREMUS.  Latr.  -  Eptoiiis.  Fab.)  
 (Pl.  liS,  fig.  I.)  
 Où  ils  n'en  ont  que  deux  (2).  
 Tantôt  le  labre  est  cour t ,  presque  semi-circulaire  ou  demi-ovale.  
 LES  EPEOLES  
 (EPEOLUS.  Lat.,  Fab.)  
 (Pl.  is8,  fig.  2.)  
 Onl  trois  cellules  cubitales  complètes,  et  un  seul  article  aux  palpes  
 maxillaires  (3).  
 LES  NOMADES  
 (NOMADA.  Fab.)  
 (Pl.  128,  fig.  3.)  
 Ont  le  même  nombre  de  cellules  cubi tales,  mais  les  palpes  maxillaires  
 sont  composés  de  six  articles  (a)  (4).  
 (1)  Lati-., Oener.  crust,  et  Insect.,  IV,  (3)  Lati-., Genti-,  crust.,  «  insect.,  IV,  
 69.  '7 ' .  
 (a) Latr.,  ibid.,  item.  '  (4) Lair.,  ibid.,  169.  
 («)  PI.  128,  lig.  3«.