
 
		>  7 < )  I NSECTF,S  11Y MilNOP r Í l\ TS.  
 ECITON.  (ï)  
 (ECITON.  Lalr.)"  
 (Pl.  117,  fig.  s.)  
 5"  Les  ATTES (Aila)  (n)  de  Fabricius  (2),  ne  difïèrenl  des  Myrmices  que  
 par  leurs  palpes  liés  courts,  cl  doni  les  maxillaires  ont  moins  de  six  arlieles. 
   La  lèle  des  niulels  est  ordinairumenl  Irès  grosse.  
 Ue  ce  n omb r e  est  la  F.  de  visite  {Atta  cejìhalotes,  Fab.).Lat.z¿zU,  ix,  57.  
 6°  Les  CRYPTOGÈRES  [Cryptoccnis.  Latr.)  toujours  munis  d'un  aiguillon, 
   avecle  pédicule  de  l'abdomen  formé  de  deux  noeuds;  mais  dont  
 la  lêle,  très  grande  el  aplatie,  a  une  rainure  de  chaque  côté,  pour  loger  
 une  partie  des  antennes. Espèces  propres  à  l'Amérique  méridionale  (3).  
 Les  autres  HÉTEROGYNES  vivent  solidairement;  chaque  
 espèce  n'est  composée  cjue  de  deux  sortes  d'individus,  
 de  mâles  ailés,  et  de femelles  aptères  et  toujours  armées  
 d'un  fort  aiguillon.  Les  antennes  sont  filiformes ou  sétacées, 
   vibrátiles,  avec  !e  premier  et  le  troisième  articles  
 allongés  ;  la  longueur  du  premier  n'égale  jamais  le  
 tiers  de  la  longueur  totale  de  ces  orgajies.  
 Ils  forment  le  genre  
 DES  MÜT1LLES,  de  Linnoeus.  (4)  
 (MUTILLA.)  
 Les  unes,  doni  on  n'a  encore  observé  que  les  mftles,  ont  les  anlennes  
 {i)Lalr,,  ibicl.,  i3o.  
 (A)  OECOUOMK,  dinioiiveauDicl.d'Hist.  
 nat.,  deiixicme  édit,  
 [3)  royez  Lalr.,  llist.  iial,  des  fourmis; 
 p.  124;  Huber,  sur  les fourmis  indigènes;  
 Fal)ririiis,  elo.  
 ( ' 1 )  Tribu  des  MCTU,AIRES  [mutillaria)  
 Latr.,  Fam.  ualur.  du  règ.  anim,,  452.  
   ejusd.,  Gcn.,  crust,  cl  iiisecl.,  IV.  
 (a)  l'I.  117. ilg-i)-  IM.ti7.fig.  
 («•)  Pl.  Ï18,  fig.  i  e  
 FAMILLE  DES  IJÉTliKOOYNLS.  17  1  
 insérées  près  de  la  bouche,  la  tôle  petite  et  l'abdomen  long  el  presque  
 cylindrique,  comme  dans  
 LES  DORYLES  de  Fabticius.  
 (DOKYLUS.)  
 {L>1. nS.fig.  ,.)  
 liisccles  propres  à  l'Afrique  et  aux  Indes  (t).  
 LES  LABIDES  de  .luriue.  
 (LABIDUS.)  
 (['1.  118,%.  
 Hyménoptères  de  l'Amérique  méridionale,  en  diffèrent  par  les  mandibules  
 })lus  cotirles  et  moins  étroites,  et  par  leurs  palpes  maxillaires  de  
 la  longueur  au  moins  des  labiaux,  et  composés  au  moins  de  quatre  
 articles  (n);  ils  sont  très  petits  el  de  deux  articles  au  plus  dans  les  Doryles  
 (¿).  (2)  
 Les  autres  ont  les antennes  insérées  près  du  milieu  de  la  face de  la  téte,  
 cfui  est p lus  forte  que  dans  les  précédens;  l'abdomen  est  tantôt  conique,  
 tantôt  ovoïde  ou  elliptique.  Ce  sont  
 LES  MUTILEES  proprement  dites.  
 (MUTILLA.)  
 (Pl.  ii3.  Cg.  3  et  /,.)  
 On  trouve  ces  insectes dans  les  lieux  chauds  et  sablonneux.  Les  femelles  
 courent  très vite  et  sont  toujour s  à  terre.  Les  mâles  se  posent  souvent  sur  
 les  fleurs, mais  on  ignore  d'ailleurs  leur  manière  de  vivre.  
 Les  espèces  dont  le  corselet  est  presque  cubique,  sans  noeuds  ni  apparence  
 de  divisions  en  dessus,  dans  les  femelles,  composent  les  genres  
 (1) Foyez  Fal)r.  el Latr.,  Gen.  crust,  et  
 insect,,  IV,  p.  iu3.  
 («)  Pl.  11«,  üg  ih.  
 {2)  Voyez  Jurine et Latr.,  ibid.  
 (i)  Pl.  118.  ílg.  1«.