INSEC'IKS NÎVROPTÈRKS
Ils foi ineni le genre
DES PSOOUES.
( PSOCOS. Lat., Fab. — Termes, Hemerobius. Lin.)
(PI. io6, lig. 5.)
Ce sont de très petits insectesj dont le corps est court, très
mou, souvent renflé ou comme bossu, avec la tète grande, les
anteimes sètacées, les palpes maxillaires saillans, et les ailes en
toit, peu rélicidces ou simplement veinées. Ils sont très agiles,
vivent sur les écorces des arbres, dans le bois, le vieux chaume,
etc. On trouve communément dans les livres, les collections
d'insectes ou de plantes, l'espèce suivante :
Le P. pidmieur, vulgairementPo,, du hols{Termes pnlsalorium. Lin.;
Schoeir., Elem., Entom. cxxvi, 1, 2) (o); il est le plus souvent, sans ailes,
d'un blanc jaunâtre, avec les yeux et de petites taches sur l'abdomen, de
couleur rousse. Ou avait cru qu'il produisait ce petit bruit, pareil au
battement d'une montre, que l'on entend souvent dans nos maisons, et
dont nous avons parlé au genre vrillelle. Telle est l'origine de son nom
spécilique (Ij.
5° Les PEKLIDES ( Perlides), qui ont trois articles aux
tarses ('), les mandibules presque toujours en partie mem-
Ijraneuses et petites, avec les ailes inférieures plus larges
que les supérieures, et doublées sur elles-mêmes au côté
interne.
( r ) rayez Lntr., Gen. , crust, el Insect.,
I l l , I». 207 ; Fab. , Siipp., Entoni., Syst.,
et ia Monographie de ce genre, clans la
l)remière décade des Illust. Icon. , des In-
(«) Pl. iü6, (lg. ä.
sect, de Coquebert. Le quatrième volume
du magasin entomologique de M. Germar
offre quelques observations anatomiqnessur
l'espèce commune [Pulsatonus).
(5) Pl. 106, Cf 60.
1'AMILl.E DES PLAMI'ENNliS. 10 7
Klies coin[)renneiit le genre
PERLE , de (îeoiiroy.
( PEltLA. )
(l>l. ro6, fig. 6.)
Leurcorps est allongé, étroit, aplat i ,avec la léteassez grande,
les antennes sétacées, les palpes maxillaires très saillans, le premier
segment du tronc presque carré, les ailes couchées et
croisées horizontalement sur le corps, et l'abdomen terminé
ordinairement par deux soies articulées. Leurs larves sont
aquatiques et vivent dans des fourreaux qu'elles se construisent
à la manière de celles de ia famille suivante, et où elles
passent à l'état de nymphe. Elles subissent leur dernière transformation
aux premiers jours de printemps.
Les KÉMOUREs [Nemoiira) (a) de Latreille, diffèrent des Perles propreimmt
dites, par lein- labre très apparent, leurs mauJibules cornées, les
articles presque également longs de leurs larses, et en ce que leur abdomen
n'a presque pas de soies au boul (1).
La P. à longue q^icuc (Pkryganca bicandatn. Lin.; Geoff., Insect., II.
xni, 2), longue de huit lignes, d'un brun obscur, avec une ligne jaune
le long du milieu de la lèle el du corselet; nervures des ailes brunes ;
soies de la queue presque aussi longues que les antennes. Commune au
printemps, sur les bords des rivières (2).
( c ) Fojcz Latr., Gen. , criLsl. ut iiisecL,
l u , p. 2IO ; Oliv., Kncycl. méth , article
(«) l'i. uifi, li^'.
Sémourc ; Pltrygaïua nehulosa, Linn,, cLc,
( î ) Foyez Geoffroy et Lalv., ibicL