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«0 INSECTES HEMIPTÈRIiS.
dans Fabricius divers genres, et auxquels il laul associer quelques aulres
établis depuis lui.
ï a u l ù l les anlennes soul plus courtes que la téte, inséi-ées lioi-s des yeux,
caractère couiniun aussi aux deux genres précédons (a).
Ici l'on distingue bien deux yeux lisses.
LES LYSTRES
(LYSTRA Fab.)
(PI-su. Ce-»-)
Semblables, au premier coup-d'oeil, à de petites cigales proprejuenl
dites. Le corps elles clytres sont allongés. Le second article des antennes ~
est presque globuleux et granuleux, ainsi que dans les fulgores (1).
LES CIXIES
(CIXIUS. Latr.)
( l'I. cj;, Cg. 3. )
Ressemblent aux Lystres; mais le second article des antennes est cylindrique
et uni (i) (2).
J'ai séparé, sous le nom générique de tettigomèthe ( teï t igomet
r a ) (c), des insectes analogues aux précédens, mais dont les antennes
sont logées entre les angles postérieurs et latéraux de la tète W , et ceux
de l'extrémité antérieure du corselet. Les yeux ne sont point saillans (3).
Là, on ne découvre point d'yeux lisses.
Les espèces dont les élytres sont grandes, et où le prothorax est sensi-
(1) Fab., Syst. lliyiigot., p. 5(3;
Latr., Gener. crust, el inst'Cl., Ill, p.
166.
(2) LaU-., il'tiL FatjriciiiS les place avec
seaFlala. i.es^cUlus (le M. Kiihy (Linn.
Traps., XII, xxir, l3) diffemit pcu (les
rixies.
W H-"-
(«) PI, lib-.
(3) Laie., ilnd., p. i(i3;
Gei(Ti., mag. entom., IV, 7. Les Cadidtes
{Cixitdia) de cet auteur {jbid., p. 75),
seml)lent venir près des TeUigomèU-es. Elles
en ont le port, et leurs anlennes, selon lui,
sont insérées au-dessous des yeux.
{!,) I>l.,j7,lie.3»
M l'I. .)-, tin «"
FAMILLE DES CICAUAIRES,
blemcnt plus court dans son milieu que le mésotliorax, compo.sent le sousgeuic
DE POECILOPTÈRE.
(POECILOPTEUA. Latr. ; Germ. — Tlata. Fab.) (1)
(Pl. 97, r,g. 5.)
Celles oi'i il est aussi long au moins que le mésotborax, et où les" élytres,
guère plus longs que l'abdomen ou plus courts, sont dilatés à leur base
et rélrccies ensuite, forment tui autre sous-genre. Celui
D'ISSUS,
(ISSBS. Fab.) (2)
(Pl. 97, tig. 6.)
Tantôt les anlennes sont aussi longues au moins que la tète, et le plus
souvent insérées dans une écbancrure inférieure des yeux.
LES ANOTIES, de M. Kirby,
( ANOTIA.)
(PL 97, Cg. 7.)
Qui dans l'ordre naturel avoisinent ses Otiocèrcs , cl se rapprochent des
précédens, quant au mode d'insertion des antennes 3).
, LES ASIRAOUES,
(ASIBACA. Latr. — Delphax. Fab.)
(Pt. 97. »s- 8-)
Où elles sonl insérées dans une écbancrtne inférieure des yeux, de la
(1) Lall-., l/jid., p. It>5; rliyng, p. (()(j.
(Jcnn., Maga«. cntoni., III, p. uro; (3) Liiui. Trans., Xttl, tat), i, fi;. cj,
IV, p. io3, 10, 11,(5.
(2) Lille., Md.. p, 1(56; fall., Syst.