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3 0 INSECTES HÉMIPTÈRES. FAMILLE DES GÉOCOlUSES. r>7
A ces Lygées se rapporlent les espèces dont les yeux lisses sont écarlés
l'un deTaulre par un intervalle à-peu-près égal à celui qui sépare chacun
d'eux de l'oeil voisin , et dont le corselet est beaucoup plus large poslérieurement
qu'en devant, ou figure un triangle tronqué à sa pointe. Le
corps est généralement moins étroit que dans la division opposée, ou celle
qui se compose des Alydes.
LES HOLHYMENIES,
(HOLHYMENIA. Lepel. et Serv.)
{Pl.Sg, ïg. 3.)
Dont les second et troisième articles des antennes sont en palette [a) (1).
LES PACHYLIDES,
(PACHYLIS. Lepel. et'Serv.)
(PL 89. fig. 4.)
Oil le Iroisième seul a cette forme (2).
LES ANISOSCÈLES,
(ANIsbsCELIS. Latr.)
(PL 89, fig. 5 et 6.)
OÙ les antennes sonl filiformes, sans dilatation (3).
Des Géocorises de la même division à corps élroit et allongé , avec les
yeux saillans, les yeux lisses rapprochés, et le corselet un peu plus étroit
(r) Encyclop. mûlhod. insect. X, p. i6.
Ajoutez Lygoeus bîclavatus, Fab.
(2) Ihid., "p. 62.
(3) Les uns ont les jambes postérieures
l)ordées d'une membrane; les L. membrannceus,
compressipes, phyllopus, gonagm,
foliaceus^ d'datatus^ tragiis^ etc., de Fab.
(«) PI. 8g, fig. 3«.
Les autres n'eu ont point; les f.. 'valgus,
grossîpes, tenebrosus, fuhïcornïs, curvipes,
profanus, phasianns, bellicusiis, etc.,
de Fab. Quelques espères à antennes plus
menues et de ia longueur du corps, forment
le sous—genre kematopus de mes familles
naturelles du règne animal.
seulement en devant que postérieurement, presque trapézoïde, lormeront
le sous-genre
DES ALYDES,
( ALYDUS. Fab.) (1)
(Pl. 90, fig. I.)
Succéderont maintenant des Géocorises dont le corps est long, très
étroil, filiforme ou linéaire. Les antennes elles pattes sont aussi proportionnellement
plus menues (a).
LES LEPTOCORISES
(LEPïOCORlSA. Latr.)
(PLgo.Og, II.)
A antennes droites (2).
LES NEIDES
(NEIDES. Lal.—Berj/ii«. Fab.)
(Pl. 9o,r,g. 3.)
A antennes coudées (3).
Nous passons maintenant aux Géocoripes dont les antennes pareillement
filiformes ou plus grosses vers le bout et de quatre articles (¿), sont insérées
plus bas que dans les précédentes, soit dans une ligne idéale tirée
des yeux h l'origine du labre , soit au dessous. Les yeux lisses sont rapprochés
des yeux , et les appendices membraneux des élyires n'offrent
souvent que quatre à c inq nervures.
Ici la tête n'est point rétrécie postérieurement en manière de cou.
I
(i) FoyezXe Syst. ryngator., p. 248.
(a) Les Gerris de Fabricius, à l'exception
du vagabundus.
(«) Pl. <jo, fig. 3 d.
(3) ^ojesLatr., Gener. crusl. et insect.,
I l l , p. 126; et Oliv., Encyclop. method.
(b) PI. 90, fig. l^d, 4 c.