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2 7 0 INSECTES LÉPIDOPTÈRES.
Ce sous-genre se lie avec cerlaincs nocluellcs (l).
Tantôt les femelles sont presque aptères, comme dans
LES ORGYIES.
(ORGYIA. Ochs.)
( P l . i5a, fig. 5 et 6.)
Les chenilles ont des aigrettes et des pinceaux de poils.
VO. éloiléc {B. autiqua, Fab.), Roes., iùid.t xxxix , la iem.j m , cl. 2,
Pop. novi, xiii, le mâle.
Le mâle a les ailes supérieures fauves, avec deux raies transverses,
noirâtres, et une tache blanche vers l'angle inlerne. L'abdomen de lu
femelle est très volumineux (2).
Viennent maintenant des faux-bombyx, dont les chenilles sont rampantes,
leurs pattes étant très courtes, et les écailleuses mômes étant rétracliles
; le corps est ovale, en lorme de cloporte, avec la peau soudée un
dessus, à partir du second anneau, de sorte qu'elle forme une voûte, sous
laquelle la tòte se relire.
Ces espèces composent le sous-genre
DES LIMACODES.
(LIMACODES. Lat.)
(IM. i52, lig. 7.)
Leurs chenilles semblent représenter, dans cette division des nocturnes,
celles de certains lépidoptères diurnes, tels que les polyommates (3V
( i ) Les notodoiites du même; j'en excepte
cependant l'espèce appelée palp'ma,
qui, à raison de ses palpes grands et comprimés
et de sa troupe roulée en spirale,
doit former un sous-genre propre, qui lie
les notodontes avec les Calyptm de ce savant,
et que je mets en tête des nocluéliles,
pour passer de là aux Xylina, aux Cucuiia,
etc ; quelques Notodontes ont le rorselel
et crête, caractère qui parait plus propre
à cette dernière section. Il en est même
dont les palpes inférieurs sont très comprimes
, comme ceux des noctuéliles (Voyez
c i - a p r c s les généralités de celte division des
nocturnes
( î ) Ajoutez l'O. gonoslîgma d'Ochsenheimer.
Les autres seront des scricaires.
•(3) Les Hépiales Testudo, ÂseUusy Bufo
de Fab. ; voyez God., Lépid. de Francc,
IV, 5;9i ,xx,u, , ,,
FAMILLE DES NOCTURNES. 271
Considérés aussi dans leur premier âge, les derniers nocturnes fauxbombyx
sans trompe bien sensible, ou du moins utile, nous offrent une
autre anomalie. Leurs chenilles vivent à la manière de celles de plusieurs
teignes, dans des domiciles portatifs, consistant en un tube soyeux, sur
lequel elles appliquent des morceaux de tiges ou de petites branches de
divers végétaux, formant de petites baguettes, couchées les unes sur les
autres. Ces habitations ressemblent à celles de quelques larves de phryganes.
Les Indes orientales, le Sénégal, en fournissent de très remarquables.
Ces lépidoptères, réunis par HUbner aux teignes, composent le sousgenre
DE PSYCHE.
(PSYCHE. Schr.Hl)
(I>1. i53, fig. 1 et a.)
Les derniers laux-bombyx qui, par la disposition de leurs couleurs,
semblent représenter les diurnes, appelés damiers, ont une trompe très
tlistincte et se prolongeant notablement, lorsqu'elle est déroulée, au-delà
delà tète. Tels sont
LES ECAILLES,
(CHELONIA. God. —f r e i r á . Schr. — Eyprepia. Ochs.)
( l ' I . i53. Cg. 3et4. )
Dont les ailes sont en toit, dont les antennes sont en peigne dans les
mâles (o), et qui ont les palpes inférieurs très velus cl la trompe
courte {h).
L'E. queiiE-d'or {Bombyx chrysorroea, Fab.), Rces., Ins. I, class. 2, Pap.
nocí. XXII. Ailes blanches, sans taches; extrémité postérieure de l'abdomen
d'un brun fauve. Sa chenille, certaines années, dépouille de leurs
feuilles des bois entiers.
([) rojes Ochs., Gud., elc.
(«) l'I. (g. .5. (i) Pl. .53, r.B