218 INSECTES HYMÉNOPTÈRES.
Tantôt les palpes maxillaires n'ont qu'un seul article très petit et qui
devient môme invisible dans quelques-uns. Les paraglosses sont très
courtes. Les mandibules sont dentelées.
LES EPiCHARIS,
i EPICHAHIS. Klug. — Ce7i(ris. Fab.)
(Pl. ..fi, (ig. 9,)
Où les dernier s articles des palpes labiaux sont dans la môme direction
que les précédens, pe\i distincts, et forment la pointe de ces or^janes, qui
ressemblent à des soies très allongées ; où les seconde et troisième cellules
cubitales reçoivent chacune une nervure récurrente (1).
LES ACANTHOPES,
( ACANTHOPUS. Kliis- — Xylompa. F.ih.)
(Pl. 1.9. fig. r.)
Où les deux derniers articles des palpes labiaux forment une petite
tige oblique et latérale ; où la troisième cellule cubitale reçoit les deux
nervures récurrentes.
L'extrémité interne des deux jambes postéi ieures présente deux fortes
épines denteléesi2).
Les derniers apiaires vivent en société, composée de mâles, de femelles,
et d'une quantité considérable de mulets ou à'ouvrières. Les pieds postér
i e u r s de ces derniers individus ont à la face externe de leurs jambes ( la
palette) un enfoncement lisse {lu corheille), où ils placent une pelolle de
pollen qu'ils ont recueilli avec le duvet soyeux ou la brosse, dout la
face interne du premier article des tarses (¿a pièce carrée) des mêmes
pieds est garnie. Les palpes maxillaires sont très petits et formés d'un
seul article. Les antennes sont coudées.
Tantôt les jambes postérieures sont terminées par deux épines, comme
dans
(t) Lalr., Ocncr. cuts', et insect. , IV, (2) I,nlr., il)id., ilpm.
FAMILLE DES MHLLIFEIOES. '¿11»
LES EUGLOSSES,
, (EUGLOSSA. Lat. Fab.)
(Pl. 129, fig. 5.)
D o n t l e labre est carré (a), et qui ont la fausse trompe de la longueur
du corps, avec les palpes labiaux terminés en une pointe (1) formée par
les deux derniers articles.
LES BOURDONS,
(BOMBUS. Lal., Fab.)
(Pl. 3.)
Où le labre est transversal, qui ont la fausse t rompe notablemcut plus
c o u r t e que le corps , et le second article des palpes labiaux terminé eu
p o i n t e , portant sur le côté extérieur les deux autres.
On désigne communément sous ce nom, les mâles de noti e abeille
domestique. Mais les insectes dont il s'agit ici ont le corps beaucoup
p l u s gros, plus arrondi, et chargé de poils, souvent distribués par bandes
diversement colorées. Ils sont bien connus des eutaus, qui les privent
souvent de la vie pour avoir le miel renfermé dans leur corps, et le sucer*
Ils vivent dans des habitations souterraines, réunis en société de 50 à 60
individus, ou quelquefois de 200 à 300, qui finit aux approches de l'hiver.
Elle se compose de màUs, distingués par la petitesse de leur taille, leur,
téte moins forte, leurs mandibules plus étroites, terminées par deux
dents et barbues, ainsi que très souvent par des couleurs différentes ; de
(i) Dans les espèces même dont le corps
est presque glabre, telles qne la ih'ntiila, la
cordaia, etc., la face poslci ieuic du premier
article des deux derniers tarses est
néanmoins garnie U'uue brosse. Le régime
social de ces iusecles nous est incomui.
Quelques individus dill'érenl des autres par
la convexiic ou répai-sisscmcnt anlérivur
(«) Pl. 129. fi«. 2«.
de leurs di-rnièics jambes. Ou y remarque
aussi, près du bord extérieur, une fenle on
uu eufoucenicul étroit, longitudinal. Le
genre AGLAÉ à.- MM. Li'iieU'tier et Serville,
paraît avoir été établi (Encycloii. method.,
insect., X, io5) sur de tels individus.
Voycz'Lni.. il>id. Cesaiiiairessoul propres
à l'Aniérique nu-ridionale.
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