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 Tantôt  les  palpes  maxillaires  n'ont  qu'un  seul  article  très  petit  et  qui  
 devient  môme  invisible  dans  quelques-uns.  Les  paraglosses  sont  très  
 courtes.  Les  mandibules  sont  dentelées.  
 LES  EPiCHARIS,  
 i EPICHAHIS.  Klug.  —  Ce7i(ris.  Fab.)  
 (Pl.  ..fi,  (ig.  9,)  
 Où  les  dernier s  articles  des  palpes  labiaux  sont  dans  la  môme  direction  
 que  les  précédens,  pe\i  distincts,  et  forment  la  pointe  de  ces  or^janes,  qui  
 ressemblent  à  des  soies  très  allongées  ; où  les  seconde  et  troisième  cellules  
 cubitales  reçoivent  chacune  une  nervure  récurrente  (1).  
 LES  ACANTHOPES,  
 ( ACANTHOPUS.  Kliis- —  Xylompa.  F.ih.)  
 (Pl.  1.9.  fig.  r.)  
 Où  les  deux  derniers  articles  des  palpes  labiaux  forment  une  petite  
 tige  oblique  et  latérale  ;  où  la  troisième  cellule  cubitale  reçoit  les  deux  
 nervures  récurrentes.  
 L'extrémité  interne  des  deux  jambes  postéi  ieures  présente  deux  fortes  
 épines  denteléesi2).  
 Les  derniers  apiaires  vivent  en  société,  composée  de  mâles,  de  femelles,  
 et  d'une  quantité  considérable  de  mulets  ou  à'ouvrières.  Les  pieds  postér 
 i e u r s  de  ces  derniers  individus  ont  à  la  face  externe  de  leurs  jambes  (  la  
 palette)  un  enfoncement  lisse  {lu  corheille),  où  ils  placent  une  pelolle  de  
 pollen  qu'ils  ont  recueilli  avec  le  duvet  soyeux  ou  la  brosse,  dout  la  
 face  interne  du  premier  article  des  tarses  (¿a  pièce  carrée)  des  mêmes  
 pieds  est  garnie.  Les  palpes  maxillaires  sont  très  petits  et  formés  d'un  
 seul  article.  Les  antennes  sont  coudées.  
 Tantôt  les  jambes  postérieures  sont  terminées  par  deux  épines,  comme  
 dans  
 (t)  Lalr.,  Ocncr.  cuts',  et  insect.  ,  IV,  (2) I,nlr.,  il)id.,  ilpm.  
 FAMILLE  DES  MHLLIFEIOES.  '¿11»  
 LES  EUGLOSSES,  
 ,  (EUGLOSSA.  Lat.  Fab.)  
 (Pl.  129, fig. 5.)  
 D o n t l e  labre  est  carré  (a),  et  qui  ont  la  fausse  trompe  de  la  longueur  
 du  corps,  avec  les  palpes  labiaux  terminés  en  une  pointe  (1)  formée  par  
 les  deux  derniers  articles.  
 LES  BOURDONS,  
 (BOMBUS.  Lal.,  Fab.)  
 (Pl.  3.)  
 Où  le  labre  est  transversal,  qui  ont  la  fausse  t rompe  notablemcut  plus  
 c o u r t e  que  le  corps  ,  et  le  second  article  des  palpes  labiaux  terminé  eu  
 p o i n t e ,  portant  sur  le  côté  extérieur  les  deux  autres.  
 On  désigne  communément  sous  ce  nom,  les  mâles  de  noti  e  abeille  
 domestique.  Mais  les  insectes  dont  il  s'agit  ici  ont  le  corps  beaucoup  
 p l u s  gros,  plus  arrondi,  et  chargé  de  poils,  souvent  distribués  par  bandes  
 diversement  colorées.  Ils  sont  bien  connus  des  eutaus,  qui  les  privent  
 souvent  de  la  vie  pour  avoir  le  miel  renfermé  dans  leur  corps,  et  le  sucer*  
 Ils  vivent  dans  des  habitations  souterraines,  réunis  en  société  de  50  à  60  
 individus,  ou  quelquefois  de  200  à  300,  qui  finit  aux  approches  de  l'hiver.  
 Elle  se  compose  de  màUs,  distingués  par  la  petitesse  de  leur  taille,  leur,  
 téte  moins  forte,  leurs  mandibules  plus  étroites,  terminées  par  deux  
 dents  et  barbues,  ainsi  que  très  souvent  par  des  couleurs  différentes ;  de  
 (i)  Dans les espèces  même dont  le  corps  
 est  presque glabre,  telles qne  la  ih'ntiila,  la  
 cordaia,  etc.,  la  face  poslci ieuic  du  premier  
 article  des  deux  derniers  tarses  est  
 néanmoins  garnie U'uue  brosse.  Le  régime  
 social  de  ces  iusecles  nous  est  incomui.  
 Quelques  individus  dill'érenl  des autres  par  
 la  convexiic  ou  répai-sisscmcnt  anlérivur  
 («)  Pl.  129.  fi«.  2«.  
 de  leurs  di-rnièics jambes.  Ou  y  remarque  
 aussi,  près du  bord extérieur,  une  fenle on  
 uu  eufoucenicul  étroit,  longitudinal.  Le  
 genre  AGLAÉ à.- MM.  Li'iieU'tier et  Serville,  
 paraît avoir  été  établi  (Encycloii.  method.,  
 insect.,  X,  io5)  sur  de  tels  individus.  
 Voycz'Lni..  il>id.  Cesaiiiairessoul  propres  
 à l'Aniérique  nu-ridionale.  
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