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400 INSFXTES DIPTÈRES.
d e l'abdomen rétrécie et prolongée en forme de tuyau ou de tarière, pour
enfoncer leurs oeufs.
La M. àviande («) (M. vomiioria, Lin.), Roes., Insecl., Il, Musc, et Cul.,
IX, X, u n e des g randes espèces de noire pays. Front fauve; thorax noir;
abdomen d'un bleu luisant, avec des raies noires.
Cet insecte a l'odorat très fin, s'annonce dans nos maisons par son
b o u r d o n n e m e n t assez foi-t, et dépose ses oeufs sur la viande. Trompée
par l'odeur cadavéreuse qu'exhale le gouet serpentaire {Arum dracuncidus,
Lin.) lorsqu'il est en fleur, elle y fait aussi sa ponte. Quand sa
larve doi t passer à l'état de nymphe, elle quille les matières où elle a
vécu, et dont la cor rupt ion pourrait lui être alors nuisible, entre dans
la ter re, si elle en a la facilité, ou se métamorphose dans quelque end
r o i t sec et retiré.
hdi M. dorée [M. coesar, L\n.). Corps d'un vert doré, luisant, avec les
pieds noirs. Elle pond dans les charognes.
La M. domestique (¿) {M. domcstica. Lin.), De G., Insect., VI, iv, l-li.
Thorax d'un gris c e n d r é , avec quatre raies noires ; abdomen d'un brun
n o i r â t r e , tâchet é de noir, avec le dessous d'un brun jaunâtre. Les cinq
d e r n i e r s anneaux de l 'abdomen de la femelle forment un tuyau long et
c h a r n u qu'elle introduit, pour l'accouplement, dans une fente située
e n t r e les pièces munies de crochets , qui terminent le bout de l'abdomen
du mâle et caractérisent son sexe.
La larve vit dans le fumier chaud et humide (I).
LES SARCOPHAGES
(SARCOPHAGA. Meig. — Musca. Lin., Fab.)
( P l . 1,8, fig. 2.)
Ne diffèrent des mouches propres, que par leurs yeux notablement
écartés l'un de l'autre, dans les deux sexes. Les oeufs éclosent quelquefois
dans le vent r e de leur mère, et ces espèces sont distinguées par l'épilhète
d e vivipares.
La M. vivipare (c) {M. camaria, Lin.), De G., Insect , VI, m , 3-18. Un
peu plus grande et plus allongée que la mouche de la v iande, corps
( i ) Foyez Meig. , quelques espèces
plus velues forment le G. Mesemhrina de
FAMILLE DES ATHÉRICÈRES. 401
c e n d r é , avec les yeux rouges; des raies sur le thorax et des taches carrées
sur l 'abdomen, noires. La femelle est vivipare, et dépose ses larves,
qui remplissent la capacité de son ventre, sur la viande, les cadavres,
e t quelquefois môme sur l 'homme, dans des plaies. Lorsqu'on presse
f o r t e m e n t l'abdomen du mâle, on en fait sortir un corps en forme de
boyau , d'un blanc t ransparent , et qui se meut vermiculairement et en
divers sens, même après avoir coupé l'insecte en deux (l).
Nous terminerons les créophiles, par quelques sous-genres contrastant
avec les précédens, soit à l'égard de quelques parlicularilés de la tête,
soit par la situation des ailes, ou les cellules de leur extrémi té postér
i e u r e .
La soie des antennes du plus grand nombre est velue.
Dans les uns, tels que les deux sous-genres suivans, les ailes se terminent
de la même manière que dans les précédens, ou présenlent à leur
e x t r é m i t é postérieure, entre le milieu et la côte, deux cellules complètes.
LES ACÏÏÎAS,
(ACHIAS. Fab.)
( P l . 178, fig. 3.)
Très singuliers par les prolongemens , en forme de cornes, des côtés de
l e u r téle, se rapprochent à cet égard des Diopsis, autres diptères; mais
ils ont leurs antennes insérées au haut du front, et semblables à celles des
m o u c h e s , quant aux formes et proportions des articles; les ailes sont
écartées (2).
LES IDIES,
(IDIA, Meig., Wied.)
(l'i. 178, «6.40
Où l'extrémité antérieure de la létc fait une saillie en manière de bec
corné. Les ailes sont couchées sur le corps (3).
(r) Voyez Még.
(2) Voyez Fab., Sysl. ;uill.
(3) Voyez Meig. ut Wieil (Anal. 0111,1;
j'en connais deux espèces de l'ile do Kranro,
i t una autre des environs de Paris. Rapportez
y la Miisca felina de Fab., qui sc
Iroiive dans Ic midj dc la Franco.