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DES PYHALES.
{PYIULIS. Fab.) (i).
(Pl. i55, fig.D,«.}
La P. des pommes {P. pomann, Fab.), Uoes , Insecl., I, class. 4, pap.
noct. XIII, d'un gris cendré; ailes supérieures finement rayées en dessus
de b run el de jaunâlre, avec une grande lâche d'un rouge doré. Sa
chenille se nour r i ldu pépin des pommes. L'insecle parfait avait déposé
ses oeufs sur leur germe.
La P. de ¿a vigne {a) {P. vitis), Uosc., Mém. de la Soc. d'Agric., II, iv,
6. Ailes supérieures d'un verdâtre foncé, avec trois bandes obliques,
n o i r â t r e s , dont la troisième terminale. Sa chenille fait de grands dégâts
dans les vignobles.
La P. verte â bfmdes {P. prasittaria, Fab.), Roes., Ins. , IV, x, la plus
g r a n d e des espèces connues. Dessus des ailes supérieures d'un vert tend
r e , avec deux lignes obl iques blanches.
Sur l'aune et sur le chêne. Sa chenille est du nombre de celles que
Réauniur compare à un poisson. Sa coque a la forme d'un bateau.
MM. Lepelelicr et Serville ont formé avec la Pymle de Godnrt, qu'ils
avaient décrite précédemment, à cet article, un nouveau genre, celui de
(i) Quelques divisions, établies dans
notre Gener. crust, et insect. (IV, 23o,
div. 2 et II), nous ont paru (Fain. nat. du
règ. nuira., 476) pouvoir former des sousgeures
propres.
Des espèces [Tortrix dentana, Hiibn.),
qui ont un port-d'ailes particulier, les
supérieures se relevant un peu au côté
extérieur et s'inclinaut vers le bord opposé,
et dont les chenilles ont des pattes nicmbraneiises
d'iine forme particulièri', et que
Réaumiir compare à des jambes de iiois,
conij)osent le sous-genre .\Yi.oroi>E (xylopoda).
D'autres espèces (les Pyrales rutana,
umbellaiia, heraclvana), dont les palpes
(«) t'I. ,55. r.y. 5.
inférieurs se recourbent au-dessus de la
tète, en manière de cornes, et vont en
pointe, forment celui des volucres (toldcra).
D'autres enfin, ayant les ailes étroites et
allongées, et les palpes inférieurs plus
longs et avancés, espères qui ont les plus
grands rapports avec les crambus de Fabricius,
près de.squels il faudrait peut-être
les placer, constituent iin troisième sonsgenre,
cclui de pnocÉRATE (procerata),
ayant pour type la Pyrale saldonana de
I-abricius.
foycz, pour Us autres espèces, Fabricius
el HLibncr.
FAMILMÎ nrS NOCTURNES. 27Î)
WATRONULE {Matrormla), et qui diiï'ère des autres de la division des tordeuses,
par les caractères suivans : palpes labiaux plus court s que la tête,
leurs articles peu distincts, presque glabres; hanches antérieures très
comprimées, aussi longue au moins que les cuisses.
La septième section des nocturnes , celle des arpenteuses {Pkuloenites.
L a t . ; P. Geometrce, Lin.) comprend des lépidoptères dont le corps est ordinairement
grêle, avec la trompe, soit presque nulle, soit généralement
peu allongée el presque membraneuse; les palpes inférieurs petits et
presque cylindriques: les ailes amples, étendues ou en toit aplati. Les
a n t e n n e s de plusieurs mâles sont pectinées. Le thorax est toujour s uni.
Les chenilles n'ont ordinairement que dix pattes ; les autres en offrent
deux d éplus ; les anales existent toujours. La manière dont elles marchent
leur a valu la dénomination arpenieuscs ou de géomèlres. Lorsqu'elles
veulent avancer, elles se fixent d'abor d par les pat tes antérieures
ou les écailleuses ; elles élèvent ensuite leur corps en manière de boucle
o u d'anneau, pour rapprocher l'extrémité postérieure de leur corps de
l'opposée, ou de celle qui est fixée; elles se cramponnent ensuite au
moyen des dernières pattes, dégagent les antérieures et portent après
leur corps en avant pour s'y fixer de nouveau avec les pieds écailleux, et
recommencer le même manège. Leur a t t i tude dans le repos est t rès extrao
r d i n a i r e . Fixées aux branches ou aux rameaux de diver s végétaux p a r les
seules pattes de dernière, leur corps est suspendu en l'air, dans une ligne
d r o i t e et parfaitement immobile. Par les couleurs el les inégalités de sa
peau, il ressemble souvent, et de manière à s'y méprendre, à ces rameaux
même. Il fait avec eux un angle de quarante - cinq degrés ou plus.
L'animal se lient, pendant plusieurs et même des journées entières dans
celle singulière position.
Les chrysalides sont presque nues ou leur coque est très mince et peu
fournie de soie.
Celle section ne conj^rend, abstraction faite de la considération de-ç
chenilles, qu'un sous-gènre, celui
DES PHALÈNES proprement dites.
(PHAL^NÂ).
(Pl. i56, Cg. I, 2, 3, 4-)
La cheni l l e de la Phalène perle {piar^t
les autres n'en ont que dix.
(') '^yp'' sous-gonie i>
ritarin, Fab.) a douze pieds (1) ;