>72 INSECTES DIPTÈRES.
La Y.hourdon {Musc.a mi/sUircn, Liii ], De G. Ins e c t , VI, viii, 2, qui est
noire, très velue, avec le thor ax el le bout deralxlomen couverts de poils
fauves ; l 'origine des «iles est de celte couleur.
Sa larve vil dans les nids des bourdons; son corps s'élargit de devant
e n arrière, a des rides transverses, de petites pointes sur les còlés, six
filets membraneux, disposes en rayon, à son extrémité postérieure, el
o f f r e , en dessous, deux stigmates et six paires de mamelons , garnis chacun
do trois longs crochets, qui lui servent à maixher.
Ici vient encore la M. à zo?ies (a), de Geoffroy {S?jrrhjts inaytis, Fab,;
Panz., Faun. Insect. Germ., II, c), longue de huit lignes, peu velue,
fauve, avec la téte j aune , et deux bandes noires sur l'abdomen. Sa larve
vit aussi dans le nid des bourdons (i).
LES SERICOMYIES,
( SERICOMYIA. Meig., Latr. — Stjrplitis. Fab.)
(Pl. 174, % a.)
OÙ la palel l e des antennes est semi-orbiculaire (i) (a).
FAMILLE DES ATHÉRICÈRES. 37.>
Les 11ns ont, comme les Éristales, la dernière cellule externe de leurs
ailes fortement nnisinuéc au côté extérieur. Leur corps est généralement
velu. Les antennes sont très rapprochées à leur hase.
LES MALLOTES,
(MALLOTA. Meig. — Brislalis. Fab. )
(Pl. i:4, fig.4-)
Où le dernier article des antennes l'orme une espèce de trapèze transversal,
dont le côt é le plus large eu devant (el présentant, lorsqu'il est dilaté,
une facetle cl l ipl ique, rebordée tout autour) (l).
LES HELOPHILES,
HELOPHILUS. Meig. — Brislalis, ejusd. Fab.)
(Pl. 174, fig. 5.)
OÙ la palette des antennes torme un demi-ovale (a).
Leur corps est généralement moins velu que celui des précédens. Les
larves de plusieurs ont le corps terminé par une longue queue, ce qui
l e u r a fait donner le nom de vers à qncue de rat. Elles peuvent l'allonger
et l'élever perpendiculairement jusqu'à la surface des eaux ou des cloaques
où elles vivent , pour respirer au moyen de l 'ouver tur e de son extrémité.
Leur intérieur présente deux grosses t rachées très brillantes, et qui,
vers l'origine de la queue, forment des plexus très nombreux et dans une
agitation continuelle.
Les vaisseaux qui se rempl issent d'eau pluviale, contiennent un grand
nombre de ces larves. On prendrait leur queue pour des filels de racines
{Voyez Réaumur, Ins., IV, xxx).
L'/y. abeilliformc {Hhiscn tetinx, Lin.), Ré aum. , Ins., IV, xx, 7, esl de la
taille du mûle de l'abeille domestique, et lui ressemble, au premier
coup-d'oeil, par ses couleurs. Son corps est b run, couvert de poils fins
d ' u n gris j aunâ t r e , avec une raie noire sur le f ront , d eux à quat r e taches