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 La  Y.hourdon  {Musc.a  mi/sUircn,  Liii  ],  De  G.  Ins e c t ,  VI,  viii,  2,  qui  est  
 noire,  très  velue,  avec  le  thor ax  el  le bout  deralxlomen  couverts  de  poils  
 fauves  ;  l 'origine  des  «iles  est  de  celte  couleur.  
 Sa  larve  vil  dans  les  nids  des  bourdons;  son  corps  s'élargit  de  devant  
 e n  arrière,  a  des  rides  transverses,  de  petites  pointes  sur  les  còlés,  six  
 filets  membraneux,  disposes  en  rayon,  à  son  extrémité  postérieure,  el  
 o f f r e ,  en  dessous,  deux  stigmates  et  six  paires  de  mamelons ,  garnis  chacun  
 do  trois  longs  crochets,  qui  lui  servent  à  maixher.  
 Ici  vient  encore  la  M.  à  zo?ies  (a),  de  Geoffroy  {S?jrrhjts  inaytis,  Fab,;  
 Panz.,  Faun.  Insect.  Germ.,  II,  c),  longue  de  huit  lignes,  peu  velue,  
 fauve,  avec  la  téte  j aune ,  et  deux  bandes  noires  sur  l'abdomen.  Sa  larve  
 vit  aussi  dans  le  nid  des  bourdons  (i).  
 LES  SERICOMYIES,  
 ( SERICOMYIA.  Meig.,  Latr.  —  Stjrplitis.  Fab.)  
 (Pl.  174,  %  a.)  
 OÙ  la  palel l e  des  antennes  est  semi-orbiculaire  (i)  (a).  
 FAMILLE  DES  ATHÉRICÈRES.  37.>  
 Les  11ns  ont,  comme  les  Éristales,  la  dernière  cellule  externe  de  leurs  
 ailes  fortement  nnisinuéc  au  côté  extérieur.  Leur  corps  est  généralement  
 velu.  Les  antennes  sont  très  rapprochées  à  leur  hase.  
 LES  MALLOTES,  
 (MALLOTA. Meig.  —  Brislalis.  Fab.  )  
 (Pl.  i:4,  fig.4-)  
 Où  le  dernier  article  des  antennes  l'orme  une  espèce  de  trapèze  transversal, 
   dont  le  côt é  le  plus  large  eu  devant  (el  présentant,  lorsqu'il  est  dilaté, 
   une  facetle  cl l ipl ique,  rebordée  tout  autour)  (l).  
 LES  HELOPHILES,  
 HELOPHILUS.  Meig. —  Brislalis,  ejusd.  Fab.)  
 (Pl.  174,  fig.  5.)  
 OÙ la  palette  des  antennes  torme  un  demi-ovale  (a).  
 Leur  corps  est  généralement  moins  velu  que  celui  des  précédens.  Les  
 larves  de  plusieurs  ont  le  corps  terminé  par  une  longue  queue,  ce  qui  
 l e u r  a  fait  donner  le  nom  de  vers  à  qncue  de  rat.  Elles  peuvent  l'allonger  
 et  l'élever  perpendiculairement  jusqu'à  la  surface  des  eaux  ou  des  cloaques  
 où  elles  vivent ,  pour  respirer  au  moyen  de  l 'ouver tur e  de  son  extrémité. 
   Leur  intérieur  présente  deux  grosses  t rachées  très  brillantes,  et  qui,  
 vers  l'origine  de  la  queue,  forment  des  plexus  très  nombreux  et  dans  une  
 agitation  continuelle.  
 Les  vaisseaux  qui  se  rempl issent  d'eau  pluviale,  contiennent  un  grand  
 nombre  de  ces  larves.  On  prendrait  leur  queue  pour  des  filels  de  racines  
 {Voyez  Réaumur,  Ins.,  IV,  xxx).  
 L'/y.  abeilliformc  {Hhiscn  tetinx,  Lin.),  Ré aum. ,  Ins.,  IV,  xx,  7,  esl  de  la  
 taille  du  mûle  de  l'abeille  domestique,  et  lui  ressemble,  au  premier  
 coup-d'oeil,  par  ses  couleurs.  Son  corps  est  b run,  couvert  de  poils  fins  
 d ' u n  gris  j aunâ t r e ,  avec  une  raie  noire  sur  le  f ront ,  d eux  à  quat r e  taches