» 6 INSECTES NÉVKOl'TEKES,
veids du nord transportaient dans la ville de l^a Havane on
aux environs, une quantité innombrable d'nne espèce de ce
genre, et qu'il a eu l'amitié de me communiquer.
Fabriciiis, devancé à cet égar d par Réaumi i r , divise les Libellules en trois,
g e n r e s :
LES LIBELLULES proprement dites,
CLinELLULA. Fab.)
(Pl. ioi, fis- '•)
Qui oiU les ailes é t endue s hor izonlalenienl dans le repos, la lêle presque
globuleuse, avec les yeux très grands, contigus ou très rapprochés ; nue
élévatio n \ésicu!aire, ayant de chaque côté un oeil lisse, sur le vertex ;
l ' a u t r e oeil lisse, ou l 'antérieur, beaucoup p lusgrand; la division mitoyenne
d e la lèvre beaucoup plus petite que les latérales (IJ, qui se joignent en
d e s s u s , par une suture longiludinalc, en fermant exactement la bouc
h e (a). l.eur abdome n est ordinai rement en forme d'épée et aplati.
Les larves et les nymphes ont cinq appendices à l'extrémité postérieure
d u corps, réunis en une queue pointue; le corps court , la mentonnière
voûtée , en forme de c a sque , avec les d eux serres en fornie d e volets.
La L.aptalie {L.dcprcssa, Lin.; Uoes., Insect. aquat., VI, -vii, 3} [b),
d ' u n b run un peu jaunât r e ; base des ailes noirâtre ; d eux lignes jaunes
a u corselet; abdomen en forme de lame d'épée, tanlôt brun, tantôt coul
e u r d'ardoise, avec lescôfés jaunût res {2].
LES ^.SIINES.
( ^ S H N A . Fab.)
( l 'L 1 0 . . •
Semblables aux Libellules p ropres par la manièr e dont elles por tent les
a i l es et la forme de la tête, mais dont les deux yeux lisses postérieurs sont
(•2) f^oyet, [loiir les aulres espèces, Fal
»riciiis (Eiilom, system ) , el Lalreillc, Hi.st.
ijcii. des crust, et IiisecL, Xl l I , p. 10 et
(/.)IM. loi.tiK ..
( i ) Ces divisions latérales ou palpes présentent,
dans les trois sons-genres, des différences
remarquables.
snlv. ; mais .siirtonl les monographies des
insectes de celle famille, dsis environs de
Bologne, publiées en latin, par M. Vander
Linden, celle qu'il a donnée depuis snr
les espèces d'Europe; enfin, une autre monographie
des Liliellulincs européennes ,
;«) l'i.
faisant partie de l'ouvrage précité de
M. Toussaint Charpentier.
( i ) yoyez les mêmes ouvrages;
forcipala pourrait former uu autre sousgenrc.
(./;) Pl. loi . fig. 3/a («) IM. ,0, . ng. 3r
li ^^^
l ï
II
FAMILLE DES SUBULlCOItNES. 117
situés sur une simpl e élévation transverse, en l'orme de caréné (o) ; ayant,
e n oun-e, le lobe intei uiédiai i e de la lèvre plus grand, et les deux autres
écartés, a rmés d'une dent très forte et d'un appendice en forme d'épine ;
l ' a b d o m e n est toujour s étroit et a l longé , à la manièr e d'une baguette.
Le corps des larves et des nymphes est aussi plus allongé que celui des
l i b e l l u l e s , dans les mêmes clats. t.e masque est plat, et les deux serres
sont étroi tes, avec un onglet mobi l e au bout . 1,'abdomen est d'ai l leurs terminé
par cinq appendices , mai s dont l'un est t r o n q u é à sa pointe.
L'A', tjrfinde {¡.iUUida grnndis, Lin.; ttces., ibid,, lYJ, une des plus
grandes de cette famille, et qui a près de deux pouces et demi de long;
d ' u n brun fauve, avec deux lignes jaunes de chaque côté du corselet,
l ' a b d o m e n tacheté de vert ou de jaunât re, et les ailes irisées. El l e vole
avec une extrême rapidité dans les prairies et sur les bords des eaux ,
p o u r s u i t les uiouchrs, à la manièr e des hirondelles (i).
LES AGRIONS,
{AGRION. Fab.)
• H'I- 101. Og-3.)
f)onl les ai les s'élèvent perpendiculairement dans le repos, cl qui out la
tête transversale , ave c les yeux écartés.
La forme de leur lèvre est analogue ù cel l e des oeshnes, mais le lobe du
m i l i e u est divisé en deux jusqu' à sa base. Le t roisième article des latéraux
" est en forme de languette membraneuse {b). t.es antennes ne paraissent
ê t r e composées que de quatre articles (c). Le front n'offre point de vésicule
; les y eux lisses sont presque égaux et disposés en ti iangl e sur le vertex.
L'abdomen est très menu ou même i i l iforme, et quelquefoi s t rès long.
Celui des femelles a des lames en scie à son extrémité postérieure.