
 
		Se  distinguent  de  lous  les  sous-genres  précédens,  pur  leurs  ailes,  qui  
 dépassent  de  beaucoup  l'abdomen.  Ces  diptères  ressemblent  d'ailleurs  
 beaucoup  aux  milésies,  et  paraissent  conduire  aux  Rhimjies,  dernier  sousf 
 ; e n r e d e  cet letribu.  Selon  M.  Meigen,  la  soie  des  antennes  est  velue  à  sa  
 base  ; ma i s  je  n'ai  pu  découvri r  ces  poils  dans  les  individus  que  j'ai  eus  à  
 ma  disposition.  11 r a p p o r t e  à  ce  sous-genre  l'oscine  de  l'olivier  de  Fabrlcius, 
   qui  appar t ient  certainement  à  la  tribu  desmuscides  (3).  
 Les  Syrphidesque  nous  avons  vus  avaient  une  t rompe  plus  courte  que  
 (i)  Le même  g.  I^ljlesia,  Tropidia.  Lu  
 Jialette des  antennes  des  IropiJies  esl  propoiiionnellemenr  
 plus  larye,  cl  comme  
 FAMILLE  DES  AÏHÉRICERES.  
 la  lêle  et  le  thorax,  et  la  saillie  en  forme  de  bec,  courte  el  perpendicul 
 a i r e .  Celte  t rompe  est  maintenant  sensiblement  plus  longue,  presque  
 l i n é a i r e ,  et  la  saillie  antérieure  de  la  têle,  proportionnellement  plus  
 allongée,  se  di r ige  en  avant,  en  manière  de  bec  pointu.  Ces  diptères,  par  
 leurs  ailes  couchées  sur  le  corps ,  par  la  forme  des  antennes,  ressemblent  
 d ' a i l l e u r s  beaucoup  aux  Brachyopes  et  aux  Milésies.  Les  cuisses  sont  
 simples.  Telles  sont  :  
 LES  RHINGIES.  
 (RHINGIA.  Scop.,  Fab.,  Meig.)  (1).  
 (1>1.  175  to.  flg.  9-)  
 Le  g.  PELECOCÈHE  (peiecoceka)  de  M.  le  comle  de  Hoffmansegg,  el  
 figuré  par  Meigen,  nous  est  inconnu.  Mais  il  esl  facile de  le  distinguer  de  
 tous  ceux  dont  les  ant enne s  sont  plus  courtes  que  la  téle,  parla  soie  des  
 a n t e n n e s  qui  est  courte,  épaisse,  un  peu  soyeuse,  cyl indr ique,  et  divisée  
 en  trois  articles,  dont  le  dernier  un  peu  plus  long.  La  palette  est  presque  
 e n  forme  de  triangle  renversé.  
 Le  suçoir  de  tous  les  autres  athéricères  n'est  plus  
 composé  que  de  deux  soies,  dout  la  supérieure  représente  
 le  labre,  et  l'inférieure  la  languette.  
 Ces  athéricères  fornieront  trois  autres  petites  tribus  
 qui  correspondront  aux  genres  OEstrus  et  Conops  de  
 Liniioeus,  et  à  celui  de  Musca  de  Fabricius,  tel  qu'il  l'avait  
 d'abord  composé.  
 Les  Stomoxes  et  les  iiuceutes  se  liant  avec ce  dernier  
 genre,  nous  commencerons  par  la  tribu  des  oestrides  
 (pEstndes\  qui  se  compose  du  genre  
 'oiKjuéeoLi  (rcs ublii  
 (2)  Le  mèine,^.  Pyfi'iza,  l'idoUi.  
 (3)  /-•«rwMeig.  (1)  Foyti--  l-ab.,L!il.,  Meig.,  elc.