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.14 INSECTES HÉMIPTÈRES.
s u i t e . Ses p iqûr e s les font périr snr-le-cl iainp. Dans l'état de larve et de
n y m p h e , il ressemble à une araignée toute eouverte d'ordure ou de
p o u s s i è r e de balayures (1).
L E S ZELUS,
( Z E L T J S . F a b . )
Dont le e o r p s est linéaire, avec les pattes très longues , fort grêles et
t o u t e s semblables ent r e elles (2).
L E S PLOIERES,
( P L O I A R U . Seop. — Emesa. Fab.)
(IM. 92, f.g. 3.)
Analogues aux précédons par la forme l inéai r e d u corps, la longueur et
la ténui t é des pieds, mais dont les d eux antér ieur s ont les hanches allongées,
et sont p ropres , c omme dans les mant e s , à saisi r leur proie (3).
V i e n n e n t maintenant des Géocorises remarquables par la grosseur de
l e u r s yeux, qui n'ont point de cou apparent , mais dont la tête transverse
est séparée du corselet par un étranglement . Elles vivent sur le bord des
e a u x , où elles cour ent très vite et font souvent de pelits sauts.
Les unes ont le bec cour t et a r q u é («), et les a n t e n n e s en forme de soie.
Ce sont
L E S L E F T O P E S , rie L a t r e i l l e . (4)
( LEPTOPOS.)
(Pl. 93, lig. I.)
L e s autres ont le beclong, droit, avec le labre saillant hors de sa
g a i n e (4), et les antennes filiformes ou un peu plus grosses vers le boni.
( i ) Fal)., Syst. Rhjng.; Ulr. , Genei-.
misl. et insect., III, p. 12S. Tojeï surtout
l'orlicle Rddure de t'Eiicyctop. mé-
Ihod.
(a) Fal)., Syst., lihjngot.; Latr., Geiier.
(») fl. 9i, fis- . d.
dlist ct iiisccl., III, p. 129.
(3) ral>., iUJ., Orrrií •vagii/miilill,
üjuscl.i Latr., Md.
( t ) Latr., Consid. sur l'orj. ual. des
criist. el des iusect., p. 259.
(4) 1>1. .j'i, llg. 2 c, <1, 4 et fig. 3 4, ri, e.
I.-AMILI.E DES (ÎÉOCOBISES '' S
Les yeux lisses sont situés sin- u n tubercule. Ce sont d'es Snklc. pour Fa-
' " r â t r e i l l e les divise en deux. Ses a c amthi e s («) (ou une partie des s,vldes
d e Fabricius) (1) ont l e s ant enne s de la longueur au moins de la moitié de
celle' d u corps, et saillantes. Leur forme est ovale. Les yeux lisses sont très
r a p p r o c h é s et sessi les. Dans ses v é l o g o m s (pelogosus) (i) (2), les antennes
sont beaucoup plus courtes et repliées sous les yeux. Le corps est plus
c o u r t et plus a r rondi , avec u n écnsson assez, grand. Les ye.ix lisses sont
é c a r t é s . Ces hémiptères se r a p p r o c h e n t des Naucorei, et paraissent y cond
u i r e avec les suivans.
T a n t ô t les q u a t r e p ieds postér ieurs, très grêles et for t longs, sont jnsérés
sur les côtés de la poi t r ine, et très écartés ent r e eux à leur naissance ; les
c r o c h e t s des tarses sont très pet i ts, peu distincts, et s i tués d a n s une fissure
d e l 'ext rémi t é latérale du tarse (c) (3). Ces pieds servent à ramer o u à marc
h e r sur l'eau. Ils sont propres au genre
DES HYDROMÈTRES, de Fabricius. (4)
( HYDROMETLIA.)
Que Latreille divise e n troi s sous-genres.
L E S H Y D R O M E Ï R E S pi-oprement dites,
(HYDHOVIETRA. Lat.)
(IM. 92, fig. (>.)
Qui ont ' ies antennes en forme d e soie, et la tête prolongée en un long
museau, recevant le bec dans une gout t ièr e inférieure (5).
( i ) Fab., ilnd. Les Saltles sosterii-,
, UttoraUs, Latr., ihîd.
(îi) Latr., ibid., p. 142; Germ., Faun,
iiiseet. Europ. XI, 23.
(3) Le piothorax se prolonge au-dessus
•''J: du mésotliorax, sous la forme d'i
' - allongée, l éuéeie et teimiiice
présentant l'éeusson , et sous laquelle les
clytres prennent naissance. Le mésotliorax
est fort allongé.
(4) Fal,., ibid.
(5) Lau-., Gener. ernst, et inscet.; III,
p. 131.
{«; w- 93, cg. ! (Í) PI. 93, lig. 3. tc) PI. 92, lig- i "