4!|i
' I '
'Uh
IMSECTES HYMÉNOl'TÉRES.
Noire seconde division des Ichneumons ne diffère de la première, à l'ég
a r d du nombr e des arliclcs des p a lpe s , qu'en ce qu'il yen a un de moins
aux labiaux, ou que ces palpes n'en présentent que trois (o). Ainsi que dans
la plupart des espèces de la division suivante , la seconde cellule cubitale
est plus souvent aussi grande que la p remière, presque carrée. 1 a tarière
est saillante. La pointe des mandibules est bifide ou écbanerée.
Les uns ont un hiatus ou vide remarquable entre les mandibiihis et le
chaperon. Les mâchoires sont prolongées inrérieurement au-dessous des
mandibules. La seconde cellule cubitale est carrée et assez g rande. La tar
i è r e est longue. Ce sont
LES BRACONS de Juriue et de Fabriciiis.
(BRACON.)
(Pl. l!g- 4.)
On pourrait en détacher, ainsi que je l'avais fait anciennement, sous
la dénomination générique de vipiOK, les espèces dont les anleimes
sont courtes et filiformes ; dont les mâchoires sont proportionnellement
plus longues et forment avec la lèvre une espèce de bec, et où les palpes
maxillaires ne sont guère plus longs que les labiaux.
Les espèces à antennes sétacèes, aussi longues a u moins que le corps ; à
palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux, et dont les mâchoires
et la lèvre forment au-dessous des mandibules cette sorte de bec,
seraient exclusivement des Bracons il).
Les aut res n'offrent point , entre les mandibules et le chaperon, de vide.
Les mâchoires et la lèvre ne sont point prolongées. La seconde cellule cub
i t a l e est très pet i te. La tarière et même l 'abdomen sont courts.
LES MICROGASTRES.
(MIGROGASTER. Latr.)f2)
(Pl. 115, ïg. 5.)
Notre troisième et dernière division, répondant à celle des Bassiis de
(i) Fojez Latr., ibid. , et l'iìncyclop.
niéthod., même tome, p. 35.
(o) Pl. i i j , fig. 4 c.
(2) Lüh-., i])id.
FAMILLE DES PtlPIVOHES. 14."
1\L Nées d'Esenbeck, a, comme la première, quatre arlicles aux palpes labiaux
; mais les maxillaires en ont un de plus, c'est-A-dire six. L'abdomen
est demi sessile.
I d l e s mandibulesvonl en se rétrécissant, et se t e rminent , ainsi que dans
les précédens, par deux dents, ou on une pointe bifide ou échancrée.
LES IIELCONS,
(MELCON. Nées d'Es.)
(Pl. .•î.Cg.e.)
Dont l'abdomen vu en dessus, présente plusieurs anneaux, se termine
par une longue tarière, et n'est point voûté en dessous (IJ.
LES SIGALPHES,
(SIGALPHUS. Latr.)
(Pl. IIS, Cg. ,.)
Où il est creusé en voûte inférieurcment , n'offre en dessus , que trois
segmens, cl dont la tarière est ret irée et en forme d'aigui l lon (2).
LES CHELONES,
(CHELONUS.Jur.)
(Pl. IH.Cg.S.)
Où cette par t i e d u corps, conformée d'ailleurs presque de même, est inarticulée
supérieurement (3).
Là, les mandibules sont presque carrées, avec trois dent s au bout , une
au milieu, et les autres formées par la saillie des angles d u bord terminal.
LES ALYSIES.
(ALYSIA. Lal.)(4)
(Pl. 113, Ég.g.)
Nous n'avons pas encore pu étudier complètement divers autres genres
(i)Nées d'Es., Conspect. geoer. el famil,,
Ichneum., p. 29,
{2) Ibid. ; Latr., ibid.
(3) Lall'., ibid., et le même Conspecliis.
(4) Latr., ibid. Ce sous-genre parait se
lier avec les gallicoles ; ici les mandibules
sont toujours dentées au coté interne.