^ T i INS E C T E S JIYMËNOPIKRES.
vent dans la terre ou dans le bois, divers insectes ou leurs
larves; quelquefois aussi des arachnides qu'elles ont préalablement
percés de leur aiguillon, et qui servent de nourriture
à ces petits. Les larves n'ont jamais de pieds, ressemblent à
un petit ver, et se métamorphosent dans la coque qu'elles
ont filée, avant de passer à l'état de nymphe. L'insecte parfait
est ordinairement très agile et vit sur les fleurs. Les mâchoires
et la lèvre sont allongées, et en forme de trompe dans
plusieurs.
Nous distribuerons les nombreux sous-genres qui dérivent du genre
primitif des Sji/tcx en sept coupes principales.
Dans les deux premières, les yeux sont souvent échancrés; le corps des
mâles est ordinairement étroit, allongé et se termine postérieurement, dans
un grand nombre, par trois pointes en forme d'épines ou de dentelures.
1" Ceux dont le premier segment du thorax est tantôt en forme d'arc et
prolongé latéralement jusqu'aux ailes, tantôt en carré transversal ou en
forme de noeud ou d'article; qui ont les pieds courts, gros, très épineux
ou fort ci l iés, avec les cuisses arquées près du genou ; et dont les antennes
sont sensiblement plus courtes que la téte et le thorax dans les femelles.
Ce sont les s col iète s de Latreille, ainsi nommées du genre
DES SGOLIES (i).
(SCOLIA.)
Les uns ont les palpes maxillaires longs composées d'articles sensiblement
inégaux {a), et le premier article des antennes presque conique (/').
i l ) Scoliètes (Siolietes), elles pcuTcnt se
diviser ainsi ;
I Palpes toujours fort courts. Languette
à trois divisions linéaires. Anus des mâles
terminé par trois épines. Point épais ou calleux
dos ailes supérieures remplacé par une
petite cellule.
( « ) l ' I . M 9 . iig
Les scOMEs propres.
U . Palpes maxillaires allongés dans plusieurs.
Languette large et évasée au bout.
Uue épine recourbée à l'anus des males.
Un point épais, distinct, aux ailes supérieures.
A. Second article des antennes découvert.
(¿) m. Iiy tig. il>.
FAMILLE DES FOUISSEURS.
Tels sont
Les t i i 'HIEs {Tiphia. Fab. ) (a), auxquelles on peut associer les t e k g y r e s
{Tengyra {¿) de Latreille. (1)
Les autres ont les palpes maxillaires courts, composés d'articles presque
semblables, avec le premier article des antennes allongé et presque cylin •
drique (c).
Tantôt cet article reçoit et cache le suivant, comme dans
Les BiYziNES {Mijzine. Latr.) (¿i), qui ont les mandibules dentées (2).
Les MÉRIES» {Meria. Illig.) ("j, où les mandibules n'ont point de dentelures
(3).
Tantôt le second article des antennes est découvert ainsi que dans
l'ir"'
LES SCOLIES proprement dites.
(SCOLTA. Fab.) (4).
( P l . 119. Cg.5.) Ì
2° Les fouisseurs dont le premier segment du thorax est conformé ainsi
que dans les précédons, qui ont encore les pieds courts , mais grêles, point
épineux ni fortement ciliés^ et dont les antennes sont, dans les deux sexes,
aussi longues au moins que la tête et le corselet.
Leur corps est ordinairement ras ou n'a qu'un faible duvet. Cette sub-
Dcux cellules cubitales complètes, ou trois,
mais dont l'intermédiaire petite et pétiolée.
a. Point de cellule cubitale incomplète et
fermée par le bord postérieur de l'aile
(cellule radiale, nulle ou ouverte dans les
femelles).
Les TipniES, les mkries.
h . Une cellule cubitale incomplète, fermée
p;n' le bord postérieur de l'aile.
Les TENGYRES.
B.SecondarticIe des antennes renfermées
dans le premier. Quatre cellules cubiiales,
dont la dernière fermée par le bord posté-
(a, l>!. 1:9. fig. I.
(c) l'I. t ig. i lg.Sa. {d) Pl. i!9,
rieur de l'aile, dans le? mâles, aucune pétiolée.
Les MTZINES.
M. Léon Dufour a publié (Jonrn. de
phys., sept. i8r8) des Observations curieuses
sur l'a-^atomie des Scolies.
( 1 ) L a t r . , Gcn. crust. et insect., IV, p.
116. Fab., Jur., Yan-der-Lindcn.
(2) Latr., ibid.; Van-der-L.
(3) Latr., ibid.; Van-der-L.
(4) Latr., ibid. et Fab., Voyez aussi la
Monog. des fouisseurs de M. Vau-der-
Liuden.
Ce. 3.
W l'I. 1,9, ng.2.
K Pl. .Kj. lis 4.
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