
 
		ì ^  Vip  
 I..:;!.  
 .  Ill  
 •11!  
 111  INSECTES  HYMKNOPTÈRFSé 
 l a b l i s  par  MM.  Gravenhorst  et  Nées  d'Esenbeck  dans  leur  tableau  des  
 g e n r e s  de  la  famille  des  ichneumonides  ,  e t  nous  n'avons  pas  cru  dès-lors  
 d e v o i r  les  n ienl ionuer .  Celui  d^Anomalon  de  J u r i n e  e s t à  supprimer.il  n'est  
 q u ' u n e  sorte  de  magasin  où  il  a  réuni  ,  quelles  que  soient  les  autres  
 d i f f é r e n c e s  o rganique s ,  les  iclineumons  oii  la  seconde  cellule  cubitale  
 m a n q u e .  
 La  troisième  tribu,  les  GALLICOI .ES  (GAI.LICOL«.  Diplolepaiioe^ 
   Latr.),  n'ont  plus  aux  ailes  inférieures  qu'une  nervure  
 ; les  supérieures  of f rent quelques  cellules  ou  aréoles ;  
 savoir,  deux  à la  base,  les  brachiales,  niais  dont  l'interne  
 ordinairement  incomplète  et  peu  prononcée;  une  radiale  
 et  triangulaire,  et  deux  ou  trois  cubitales,  dont  la  seconde, 
   dans  ceux  où  il  y  en  a  trois,  toujours  très  petite,  
 et  dont  la  troisième  très  g rande,  triangulaire  et  fermée  
 par  le  bor d  postérieur  de  l'aile.  Les  antennes  sont  de  
 la  même  épaisseur  ou  vont  en  grossissant,  mais  sans  
 former  de  massue,  et  composées  de  treize  à  quinze  
 articles  (*)  (i).  Les  palpes  sont  fort  longs  (a).  La  tarière  
 est  roulée  en  spirale  dans  l'intérieur  de  l'abdomen,  
 avec  l'extrémité  postérieure  logée  dans  une  coulisse  du  
 ventre.  
 ( i )  Selon  les  sexes,  treize dans  les Ibalies  melles eKniinze  dans  leurs  mâles.  
 femelles,  la  même  qiianlilé  dans  les  Figites  
 du  même  sexe,  et  quatone  dans  leur  mâles  
 ;  ce dernier  nombre  dans  les  Cynips  fe- 
 W  Pl.  ii3,  fig.  3»,  la.  
 (a)  Les  maxillaires  ont  généralement  
 quatre  articles,  et  les labiaux  trois  ,  dont  le  
 dernier  un  peu  pins  gros.  
 f.UVUlXE  DES  Ptil'tVOKES.  M: ;  
 Les  Gallifolcs  (bfiiient  le  genre  
 DKS  CYNIPS  <le  Linna;us.  
 ( C V N I I ' S . )  
 Geoffroy  les  distingtte  miil-;i-pro|)os  sous  le  iioiiicle  Diplolèfie, 
   et  appeile  Cynips  des  insectes  tie  la  famille  suivante,  
 compris  par  Linnasiis  tlnns  sa  dernière  division  des  iclineumons. 
   
 Les Cynips paraissent  comme bosijtts, ayant  la  tête  petite,  et  
 le thorax  gros  et  élevé.  Letir  abdomen  est comprimé  en  carène  
 ou  tranchant  à  sa  partie  inférieure,  et  tronqué  obliquement,  
 ou  très  obtus,  à  son  extrémité.  11 renferme,  dans  les  femelles,  
 tme  tarière quineparaît  composéequed'une  seule  piècelongiie  
 et  très  déliée,  ou  capillaire,  roulée  en  spirale  à  sa base  ,  ou  
 vers  l'origine  du  ventre,  et  dont  la  portion  terminale  se  loge  
 sons l'anus,  entre deux  valvules allongées,  lui formant  chacune  
 un  denii-fourreau.  L'extrémité  de  cette  tarière  est  creusée  en  
 gouttière,  avec  des  dents  latérales,  imitant  celles  d'un  fer  de  
 flèche,  et  avec  lesquelles  l'insecte  élargit  les  entailles  qu'il  
 fait  aux  différentes  parties  des  végétaux  ,  pour  y  placer  ses  
 oeufs.  Les  sucs  s'épanchent  à  l'endroit  qui  a  été  piqué  ,  et  y  
 forment  une  excroissance  ou  une tumeur  qu'on  nomme  galle,  
 et  dont  la  plus  connue  ,  noix  de galle,  galle  du  Levant,  est  
 employée  avec  une  solution  de  vitriol  vert,  ou  de  sulfate  de  
 fer,  dans  la  teintiu-e  en  noir.  I^a  forme  et  la  solidité  de  ces  
 protubérances  varient  selon  la nature  des  parties  des  végétaux  
 qui  ont  été  offensées  comme  les  feuilles,  leiu-s  pétioles,  les  
 boutons,  l'écorce  ou  f aubier,  les racines,  etc.  La  plupart  soni  
 . sphériqnes  ,  quelques-unes  imitent  les  fruits  ;  telles  sont  les  
 galles  en  pomme,  en  groseille  ,  en  pépin,  la  galle  en  forme  
 de  nèfle  du  ebéne  lozin  ,  etc.  ITaulres  sont  chevelues,  comme