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 I r a v e r s i i n t  la  face,  cl  très  écartées  ;  la  première  cellule  dn  limbe  postér 
 i e u r  des  ailes,  OIL cel l e  qui  vieni i inmédialeineul  après  la  ciibilalc,  est  le  
 plus  souvent  presque  fermée.  Les  a n l e n n e s  soul  logées  dans  des  i'osselles  ;  
 l ' i n l e r v a l l e  compri s  entre  elles  esl  élevé.  Le  front  est  souvent  ponctué.  
 Les  espèces  dont  la  première  cellule  du  limbe  postérieur  est  presque  
 fermée,  forment,  dans  M.  Meigen.  deux  genres,  mais  que  nous  réunironse 
 n  un  seul  sous-genre^  celui  
 DE  MOSILLE.  
 (MOSII.LUS.  Latr.)  
 Ses  TIM1ES(T191I\),  dont  l'abdomen  a,  selon  lui,  six  a i ineaux,  et  dont  
 la  palette  des  antennes  est  courte,  presque  demi-ovoïde;  et  ses  ULIDIES  
 (ULIDIA)  où  elle  est  plus  allongée,  presque  elliptique,  et  où  l'abdomen  
 n ' o f f r e  que  cinq  anneaux.  M.  Fallen  avait  désigné  ce  dernier  genre  sous  
 l e  n o m  de  dirT/somi/za.  
 J ' a i  souvent  trouvé  en  grand  nombre  le  Mosille  nrqite  sur  la  poussière  
 des  crevasses  ou  des  trous  des  vieux  mur s  (2).  
 Les  espèces  dont  les  premières  cellules  du  limbe  postérieur  des  ailes  
 s o n t e n t i è r e m e n l o u v e r t e s  et  longitudinales,  composent,  dans  M.  Meigen,  
 deux  autres  genres  :  
 Celui  d'noMALURE  (HOMALURA),  où  l'abdomen  a  cinq  segmens  ;  et  celui  
 d'ACTORE  (ACTORA); OÙ  il  en  offre  six.  La  léle  est  encore  plus  comprimée  
 q u e  dans  les  sous-genres  précédens.  La  soie,  suivant  lui,  est  v e lue ;  mais  
 j e  l'ai  vue  plumeuse  dans  quelques  individus  (3).  
 ( i )  Lalr.,  Geuer.  crust,  el  insect.,"  IV,  
 3 5 7 ;  Fab.  et  Meig.  Le  dernier  y  réunit  
 quelques  espèces  à  anlenncs  plus  courtes  et  
 qui  pour raient  foroier  u n  sous-genrc  propre,  
 («)  V\.  ,81,  iig.7«.  
 (2)  yoyez  Latr  ,  Ccue r .  crust,  et  ins 
 e c t . ,  IV,  357,  Meig.  et  l'ali.  
 ( 3 )  Foyez  Meig.  
 (/.')  IM. i8r  ùis,  lij;,. 2.  
 FAMILLli  DES  ATHÉRICÈRES.  
 Là  les  ant enne s  sont  presque  conl iguës;  les  cel lules  du  limbe  postérieur  
 des  ailes  sont  toujours  ouvertes.  
 Les Gymnomyzides ,  où  ces  antennes  sont  très  cour tes,  insérées,  comme  
 dans  le  dernier  sous-genre,  sous  une  sorte  de  cintre  et  près  du  milieu  
 d e  la  face,  composent  le  genre  des  GYMNOJIYZES  (  GYMINOMYZA  )  de  
 M.  Fallen  {t).  Celles  où  ces  organes  sont  insérés  plus  h a u t ,  sans  apparence  
 distincte  de  cintre  à  leur  origine,  et  se  terminent  par  une  palette  
 allongée,  composent  le  g e n r e  LONCUÉE  (LONCniEA)  (a) d u  môme  et  de  
 M.  Meigen.  Suivant  celui-ci,  le  front  est  plus  étroit  dans  les  mùles  que  
 d a n s  les  femelles,  et  l'on  voit,  par  ce  caractère,  que  ces  insectes  tiennent,  
 h  quelques  égards,  de  plusieurs  espèces  d'Anthomyzes  (2).  Les  antennes  
 des  Célypbes  et  des  Lauxanies  sont  pareillenient  insérées  plus  haut  que  
 d a n s  les  aut res  Gymnomyzes.  
 Notre  seconde  section  des  muscides,  et  qui  formera  notre  neuvième  et  
 d e r n i è r e  sous-tribu,  ou  division  générale,  les  UYPOCÈRES  (AYTIOECM),  ne  
 comprend  qu'un.  seul  sous-genre,  très  distinct  des  précédons,  par  plusieurs  
 caractères.  Les  palpes  sont  toujours  extérieurs;  les  antennes  sont  
 insérées  près  de  la  cavité  orale,  très  courtes  ,  et  terminées  par  un  gros  
 a r t i c l e  presque  globuleux,  avec  la  soie  ti ès  longue.  Les  ailes,  dont  la  côte  
 est  munie  supérieurement  de  cils  nombreux,  offre  près  de  sa  base  une  
 f o r t e  nervure  oblique  qui  gagne  la  còte,  au  point  où  dans  les  hyménoptères, 
   est  situé  le  stigmate,  et  de  cette  nervure  en  partent  trois  aut res  qui  
 s ' é t e n d e n t  presque  parallèlement  dans  la  longueur  de  l'aile  ;  d e  là  l'origine  
 de  la  dénomination  de  Trineura,  imposée  à  ce  sous-genre  par  
 M. Meigen.  Le  corps  est  a rqué  ;  les  pattes  sont  fortes,  épineuses,  avec  les  
 cuisses  grandes,  comprimées,  surtout  les  postérieures.  Ces  insectes  sont  
 d ' u n e  vivacité  extrême,  et  forment  dans  notre  Genera  le  genre  
 DES  PHORES.  
 (PHORA.  Lalr.  —  Trineura.  Meig.)  
 ( i n .  i 8 i 4 « .  Cg.  6.)  
 Les  diptères  dont  nous  avons  traité,  nous  ont  offert  
 un  suçoir  reçu  dans  le  canal  supérieur  d'une  gaîne  tubulaire, 
   plus  ou  moins  membraneuse,  coudée  à  sa  base,  
 le  plus  souvent  terminée  par  deux  sortes  de  lèvres,  et  
 (.)  F„ll,,Diiv.  
 («)  l'I.  iSl  Ui,  lig.  5.  
 {1)  Ml .  el  Meig.