r i l l
m
ië
m
•124 INSECTES DIPTÈRES
accompagnée de deux palpes. Les antennes, à l'exception
du dernier sous-genre, celui de Phore , nous ont
toujours paru être insérées près du front. Les larves de
ces diptères, quoique pouvant naître sous cette forme
dans le ventre de leur mère, passent néanmoins leur vie
au dehors, et tirent leur nourriture de diverses substances,
soit animales, soit végétales. Ces diptères ont
composé notre première section générale, partagée en
cinq familles. Ceux de la seconde diffèrent sous tous
ces rapports et quelques autres, mais moins généraux,
et ces dissemblances ont même déterminé le docteur
Leach à faire de ces derniers diptères un ordre particulier,
celui D'OMALOPTÈRES {omalopterd). Ceux qui le terminent
et qui sont privés d'ailes et de balanciers, ont
une certaine affinité avec les insectes hexapodes et aptères
qui composent notre ordre des parasites, ou le
genre Pediculus de Linnseus.
Cette seconde section formera notre sixième et dernière
famille des diptères, celle
DES PLIPIPARES.
( PCPIPARA. )
Insectes que Réaumur, à l'égard des hippobosques,
avait distingués par une dénomination analogue, celle
de nynvphipares.
FAMILLE DES l'UÎ'H'AKES •52;!
1 ^a tête de ces insectes, vue en dessus, est divisée en
deux aires ou parties distinctes, dont l'une postérieure
et principale, ou composant plus spécialement la tête,
porte les yeux, et reçoit, dans une échancrure antérieure,
l'autre partie. Celle-ci se partage aussi en deux,
dont la postérieure plus grande et coriace porte latéralement
les antennes, et dont l'autre constitue l'appareil
manducateur. La cavité inférieure et buccale de la tête
est occupée par une membrane ; on voit sortir de son
extrémité un suçoir , naissant d'un petit bulbe ou pédicule
avancé, composé de deux filets ou soies très rapprochés,
et recouvert par deux lames coriaces, étroites,
allongées et velues, qui lui font l'office de gaine. Que ces
lames ou valvules représentent, ainsi que je l'ai présumé,
les palpes des autres diptères, ou qu'elles soient les
pièces d'une gaîne proprement dite, comme le pense
M. Dufour, à l'occasion d'une espèce d'Ornithomyie
{Annales des Sciences nat., X, 2^3, XI, i), où il a découvert
deux petits corps, qu'il prend pour des palpes
(i), il n'en serait pas moins vrai, que la trompe de
ces insectes différerait sensiblement de celle des dip-
(i) Dans les Mélopliages , la !>ase des semble
lames du suçoir esl i-ecoiivei le par deux pièecs
pcliles pièces eoriaccs, Iriaiigulaii-es ; réii- de la (
nies , et ioiinani une Sfnte de !al>re. Elles
jsciiler, en pelli, les deux
uvrenl la base de la trompe
I
Iii
'sr