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 280  tNSECTKS  LtìPIDOi'TÉKES.  
 La  phalène  du  sureau  {a) {P.  s amò  uf tin  a,  Lin.).  Roes-,  insect.,  1,  classe  
 3,  pap.  7iovl.  VI,  une  ties  plus  grandes  de  notre  pays,  et  d'iin  jaune  de  
 s o u f r e ;  ses  ailes  soni  étendues  et  mai-qnccs  de  deux  raies  traiisverses  el  
 b r u n e s ;  les  inférieures  se  prolongent ,  à  l'anf^le  extér ieur ,  en  forme  de  
 queue,  el  on  y  remarque  deux  petites  taches  noirâtres.  Sa  chenille  est  
 b r u n e  et  ressembl e  pour  la  forme  et  la  couleur  à  un  petit  bâlon  ;  sa  tête  
 est  plate  et  ovale.  M.  Leach  iZool-  misceli.)  forme  avec  celle  phalène  et  
 quelques  autres  espèces,  dont  les  ailes  inférieures  ont  la  même  figure,  
 un  genre  qu'il  nomme  Ouraplenjx.  
 Nous  citerons  encore  :  
 La  p.  du  nias  {P. siring  aria,  Lin.),  Roes.  ibid.  dont  les  antennes  sont  
 pectinées  dans  le mâ l e ;  qui  a  les  ailes  anguleuses,  et  jaspées  par  un  mélange  
 de  jaunâtre,  de  brun  el  tie  roiigeùtre.  Sa  chenille  a  quatre  gros  
 tubercules  sur  le  dos,  outre  d'autres  plus  petits,  et  une  corne  ou  crochet, 
   sur  le  hui t ième  anneau.  
 La  P.  du  groseiller  {P. grossitlarinla.  Lin,),  Koes.,  i/iid.,  Il,  dont  les  ailes  
 sont  blanches,  mouchetées  de  noir;  deux  bandes  d'un  jaune  aurore  sulle  
 dessus  des  supér ieures,  une  vers  la  base  et  l'autre  un  peu  au-delà  du  
 milieu.  Sa  chenille  est,"  en  dessus,  d'un  gris  bleuâtre,  tachetée  de  noir,  
 avec  les  côtés  inférieurs  et  te  vent r e  jaunes,  pointillés  de  noir.  
 La  femelle  de  la  Ph.  hiémaLe  {P.  ¡¡rumata.  Lin.),  ainsi  que  celles  de  
 quelques  autres  espèces  analogues,  n'ont  que  des  rudimens  d'ailes.  Ces  
 espèces  paraissent  en  hiver  (i).  
 De  Géer  décrit  une  espèce  {Ph.  à  six  ailes)  dont  le  mùle  semble  avoir  
 six  ailes,  les  inférieures  ayant  au  côté  interne  un  petit  appendice  qui  
 se  couche  sur  elles  {2).  
 La  huitième  section  des  lépidoptères  nocturnes,  celle  des  DELTOÏDES  
 {Dcltoides.  Lat.)  (3)  nous  offre  des  es[>èces  très  analogues  aux  phalènes  
 p r o p r e m e n t  dites,  mais  dont  les  chenilles  ont  qualorze  pattes,  et  sont  
 rouleuses  et  plieuses  de  feuilles.  Dans  l'insecte  parfai t,  les  palpes  inférieurs  
 ( i )  Ces  espèces  forment  mon  sous-genre  
 (a)  l-'oyez,  pour  les  autres  espèces  
 Fabricius  et  Hiibner.  
 (3)  Cette  section  comprenait,  dans  la  
 première  édition  de  cel  ouvrage,  toutes  
 les  phalènes  PyraUdes  de  tinnoeus.  Mais  
 (a)  i'I.  i56,  fig.  I.  
 il  en  résultait  une  coroplic.ntion  de  caract 
 è r e s ,  qui  disparaît,  on  ne  comprenant  
 dans  celle  division,  ipie  les  llenninies.  
 Celle  de  Tinéites  se  cûmpo.seta  dès-lors  
 exclu«ivemeiit  ,  des  Teignes  el  fuiisses- 
 Tfigncs  de  Iléauiniir.  
 DES  NOCTURNES.  2« !  
 sont  allongés  et  recourbés  Ses  ailes  forment  avec  le  corps,  sur  les  côtés  
 duquel  elles  s'étendent  horizontalement,  une  sorte  de  delta,  dont  te  côté  
 postérieur  a,  dans  son  milieu,  un  angle  rentrant,  ou  paraît  fourchu.  Les  
 antehnes  sont  ordinairement  pectinées  ou  ciliées.  
 Leà  lépidoptères  deltoïdes  composent  le  sous-genre  
 D ' H E R M I N I E ,  
 (HERMINIA.  Latr.)  
 (Pl.  i5fì.  iig.fi.)  
 Qui  appartient  à  la  division  des  phalènes  Pyralides,  de  Linnaîus,  el  qui  
 se  compos e  du  genre  Ihjhloen  de  Fab.  et  de  plusieurs  de  ses  Cramhns{\).  
 La  neuvième  section  des  lépidoptères  nocturnes,  celle  des  TIKÉITES  [Tineiles. 
   Lat.—  Phaloenoe  lincoe.  Lin.,  et  la  majeur e  part i e  de  ses  P.pyralides)  
 comprend  les  espèces  les  plus  petites  de  cet  ordre,  et  dont  les  chenilles  
 t o u j o u r s  rases,  pourvu  de  seize  pat tes  au  moins  et  rectigrades,  vivent  ca  - 
 chées,  dans  des  habi tat ions,  soit  fixes,  soit  mobiles,  qu'elles  se  pratiquent.  
 Ici  les  ailes  forment  une  sorte  dè  triangle  allongé,  presque  aplati,  terminé  
 par  un  angle  rentrant;  telles  sont  les  phalènes  Pyra/idei  de  Linnîeus  
 (2);  ces  espèces  ont  quatre  palpes  distincts,  ordinairement  découverts. 
   Là,  les  ailes  supérieures  sont  longues  et  étroites,  tantôt  moulées  
 sur  le  corps,  el  lui  formant  un  toit  arrondi ,  tantôt  inclinées  presque  perpendiculairement, 
   appliquées  sur  les  côtés,  et  souvent  relevées  ou  ascendantes  
 postérieurement,  en  manière  de  queue  de  coq.  Dans  l'un  et  l'autre  
 les  ailes  inférieures  sont  toujours  larges  et  plissées.  Souvent  encore  ces  
 espèces  ont  les  quat r e  palpes  à  découvert.  
 Toutes  les  cheni l les  dont  les  four reaux  d'habitation  sont  fixes ou  immobiles, 
   sont  des  fausses  rc/jiMPi p o u r  Réaumur;  celles  qui  s'en  construisent  
 de mobi les  el  qu'el les  transportent  avec  elles,  sont  des  pr o p r eme n t  
 diles.  
 Les  substances  dont  elles  vivent ,  ou  sur  lesquelles  elles  se  t iennent  habituellement, 
   fournissent  les  matériaux  de  construction.  
 Parmi  les  four reaux  composés  de  substances  végétales,  il  y  en  a  de  très  
 singuliers.  Les  uns,  tels  que  ceux  des  Adèles,  sont  recouverts  extérieurement  
 de  portions  de  feuilles,  appl iquées  les  unes  sur  les  aut res,  et  lormant  
 ( i )  Lalr.,  Gener.  cnist.  et  insect.,  IV,  (a)  Elles  pourraient  former  une  section  
 propre.