
 
		INSECTES  DIPTÈRES.  
 Ici  la  Irouipe  est  très  courle.  Le  devant  de  la  léle  ne  s'avance  point  
 e n  forme  de  bec,  recevant  inférieurement  cet  organe  et  portant  en  dessus  
 les  antennes.  Les  antennes  sont  insérées,  comme  de  coutume,  sur  le  
 f r o n t .  
 ( I t l R ^ i i  
 K IX»!  l'ii  
 LES  SÏRATIOMES  proprement  dits  
 (STRATIOMYS.  Fab.  ;  
 (Pl.  i:3,  %  I.)  
 Ont  les  anlennes  beaucoup  plus  longues  que  la  têle,  le  premier  el  le  
 d e r n i e r  article  étant  fort  al longés  ;  celui-ci  est  en  forme  de  fuseau  ou  de  
 massue  étroite  et  allongée,  rétréci  aux  deux  extrémi tés,  de  cinq  anneaux  
 a u  moins  distincts  (i),  sans  stylet  b rusque  a u  bout .  Les  deux  anneaux  qui  
 le  composent  ne  sont  point  distingués  des  autres  par  un  rétrécissement  
 b r u s q u e .  
 Leurs  larves  ont  le  corps  long,  aplati,  revêtu  d'un  derme  coriace  ou  
 assez  solide,  divisé  en  anneaux,  dont  les  trois  derniers,  plus  longs  et  
 moins  gros,  forment  une  queue  terminée  par  un  grand  nombre  de  poils  à  
 b a r b e  ou  plumeux,  et  qui  partent  de  l'extrémité  du  dernier  anneau  
 comme  des  rayons.  La  tète  est  écailleuse,  petite,  oblongue,  et  garnie  d'un  
 g r a n d  nombre  de  pet i t s  crochets  et  d'appendices  qui  leur  servent  à  agiter  
 l ' e a u ,  où  ces  larves  font  leur  demeure.  Elles  y  respirent ,  en  tenant  le  bout  
 d e  leur  queue  suspendu  à  la  surface  de  l 'eau;  une  ouverture  située  entre  
 les  poils  de  son  extrémité  donne  passage  à  l'air.  Leur  peau  devient  la  
 coque  de  la  nymphe.  Elles  ne  changent  point  de  forme,  mai s  elles  deviennent  
 raides  et  incapables  de  se  p l ier  et  de  se  mouvoir  ;  la  queue  fait  souvent  
 un  angle  avec  le  corps.  Elles  flottent  sur  l'eau.  La  nymphe  n'occupe  
 q u ' u n e  des  extrémités  de  sa  capacité  intérieure.  L'insecte  parfait  sort  par  
 une  tente  qui  se  fait  au  second  anneau,  se  pose  sur  sa  dépouille,  où  son  
 corps  se  raffermit  et  achève  de  se  développer.  
 Nous  trouvons  communément  dans  notre  pays  
 Le  S.  chamoeleon  (a)  (S.  chamoeleon.  Fab.)  Roes.  In.s.  II,  Musc,  v,  long  de  
 six  l ignes;  noir j  extrémi t é  de  l'écusson  jaune,  avec  deux  épines;  trois  
 taches  d'un  jaune  c i t ron,  de  chaque  côté  du  dessus  de  l'abdomen  (2).  
 ( I ) Il y eti  a six , ainsi  que  daus les  suivaiis, 
   mais  dont  le  cinquième  très  court  et  
 peu  distinct.  Les  deux  derniers  iv transfor- 
 (a)  in.tnXHmeut  
 en  im  slylet ou eu  uue soie.  
 (2)  Vojcz,  pour les  autres  espèces,  La- 
 Ireillf, Meigen  et  Macquarl.  
 KAMILLE  DES  NOTACANÏHES.  iiOo  
 LES  ODOiNTOMYIES  
 (ODONTOMYIA.  Meig.)  
 (1>1.  fie- 
 Oui  les  antennes  guère  plus  longues  que  la  léle,  avec  les  deux  premiers  
 a r t i c l e s  coui-ts  ,  presque  d'égale  longueur  ;  le  troisième  en  cône  fort  
 allongé,  gi-êle,  à  cinq  anneaux  au  moins  dislincts,  dont  le dei-nier  conique,  
 brusquement  comprimé,  recourbé  en  dedans,  représente  l'extréinilé  du  
 s t y l e t ,  d'ailleurs  semblable  aux  autres  (o)  (1).  
 LES  EPHIPPIES,  •V  
 (EPHIPPIUM.  haiv.  —  Clilcllaria.  Meig.  
 (PJ.  1,3, fig. 3.)  
 Ayaiitaussi  des  ant enne s ,  dont  la  longueur  ne  surpasse  guère  celle  de  la  
 têle,  el  dont  les  deux  premiers  articles  sont  courts,  mais  où  le  suivant  
 forme  un  cône  plus  court,  plus  épais  ,  avec  le  quat r ième  anneau  en  cône  
 tronqué,  brusquement  aminci  au  bout  et  terminé  par  un  stylet  de  deux  
 articles;  dont  le  second  beaucoup  plus  long,  un  peu  arqué  
 L'B.  tAoraciqve{c){Straliomys  ephipptum,  Fab.)  SchoeiT.  Monograph.  
 1753 ,  très  noire  ;  thorax  d'un  rouge  satiné,  avec  une  épine  de  chaque  
 côté  et  deux  à  l'écusson.  Sur  les  troncs  des  vieux  chênes  (2).  
 LES  OXYCÈRES,  
 (OXYCERA.Meig.)  
 (Pl.  1,3,  llg.  /,.•)  
 Semblables  auxEpbippies  par  la  brièveté  de  leurs  antennes,  el  qui  ont  
 aussi  unslylel ;  mais  dont  le  troisième  article  est  plus  courl,  presque  
 lit.- 
 Î>  
 (i)  poni'  les iiulros  esi)ccos.  Laivilli: 
   .  Mci-cn  et  Mac(iuarl,  M.  Mt'igeu  
 ûniiil  niaintenoiil  ce  genre  au  précédent,  
 (a)  rou' z  les mêmes auteurs.  
 l'I.  i7'>,  l'g  •  (A)  Pl.  17-5./ig.  :u  0)  Pl.  1,3,  i!g.  3.