- 3 0 li l S ECT E S LÉPIDOPTÈRES.
peu séparée en manière d'estomac, et dont la partie postérieure
forme un cloaque ridé; les vaisseaux biliaires,
au nombre de quatre et très longs, s'insèrent fort en arrière.
Dans l'insecte parfait, on voit un premier estomac
latéral ou jabot, un second estomac tout boursouflé, et
un intestin grêle assez long, avec un coecum près du
cloaque (i).
Les larves des ichneumonides et des chalcidites nous
délivrent d'une grande partie de ces insectes destructeurs.
Nous partagerons cet ordre eu trois familles, qui répondent
aux trois genres dont il se compose dans la
méthode de Linnaeus.
La première famille, celle
DES DIURNES '
( DIDRNA.)
[ Planches i3i à 144.)
Est la seule (S) où le bord extérieur des ailes inférieures
n'offre point une soie raide, écailleuse, ou une
. CO ^ o j e z , sur l'auatomie (le la cheBÎlle,,
l ' a d m i r a b l e ouvrage de Lyoket ; et sur le
tléveloppemenl des organes dans la elirysa-
. lide et le paiiillon, eelui de M. Héroid, inli-
Inlé : Histoire dit développement des papillons,
fin allemand,Cassel etMarburgh,i8i5.
(a) Voy. quant aux genres des lépidoptères
d i u r n e s , le premier fascicule du calalo^'ite
descriptif des lépidoptères du Muséum de la
compagnie des Indes de M. Horsfield.
(3) Quelques nocturnes exceptés.
FAMILLE DES DIURNES. 23 7
espèce de frein, pour retenir les deux supérieures ; cellesci
et même le plus souvent les autres sont élevées perpendiculairement
dans lerepos'"'; les antennes sont tantôt
terminées par un renflement en forme de bouton ou de
petite massue tantôt presque de la même grosseur, ou
même plus grêles et en pointe crochue à leur extrémité.
Cette famille comprend le genre
DES PAPILLOINS de Linnoeus.
( PAPILIO. )
Leurs chenilles ont constamment seize pieds. Leurs chrysalides
sont presque toujours nues, attachées par la queue,
et le plus souvent anguleuses. L'insecte parfait, toujours
pourvu d'une trompe, ne vole que pendant le jour ; les couleurs
du dessous de leurs ailes ne le cèdent pas à celles qui
ornent leur face supérieure.
Nous les partagerons d'abord en deux sections.
Ceux de la première n'ont qu'une paire d'ergots ou d'épines à leurs
jambes, savoir celle de leur extrémité postérieure. Leurs quatre ailes s'élèvenl
perpendiculairemenl dans le repos. Leurs antennes soni tantôt
renflées à leur extrémité, en manière de bouton ou de petite massue,
tronquée ou arrondie à son sommet, tantôt presque filiformes.
Celte section renferme le genre PAPILLON et les HBSPÉRIES ruricoles de
l'Eniomologie systématique de Fabricius.
On peut diviser cette coupe, très nombreuse en espèces, de la manière
suivante :
Ceux dont le troisième article des palpes inférieurs est tantôt pres-
(a) m. i i 5 , (ig. i i 1)1. i 3 i ,%. j /ct 3«. (A) >>1. i35, 3¿.
S s a