
 
		•  INSECTES  HYMÉNOITÈKES.  
 LES  PASITES  
 ;PASITES.  Jur.  —  IS orna da.  Fab.)  
 (l'I.  <28, fig. 4.)  
 N'ont  que  de„x  ceMules  cubitales  complètes.  Leurs  palpes  maxillaires  
 ollreiit  quatre  articles  (1).  
 Les  autres  cuculines  ,  dont  le  corps  est  très  ïcIu  par  places  ,  dont  l'écusson  
 est  souvent  épineux,  qui  ont  toujours  trois  cellules  cubilales  
 complètes,  s'èloigneut  des  apiaires  pi-écédens'et  se  rapprochent  des  suivans, 
   par  la  longueur  de  leurs  paraglosses  ou  divisions  latérales  de  la  
 lèvre,  qui  égale  presque  celle  des  palpes  labiaux.  
 LES  MELECTES,  
 ' MELECTA.  Latr.  —  Croàsa.  Jur.)  
 (Pl.  128  iù,£g.  1.)  
 Dont  les  palpes  maxillaires  ont  cinq  ou  six  articles  distincts  (a) (2],  
 LES  CROCISES,  
 (CROCISA.  Jur.)  
 (W.  n8,  Cg.  3.)  
 Ou  ils  n'en  ont  que  trois  ,  et  où  l'écusson  est  prolongé  et  écliaucré  (3).  
 LES  OXÉES,  
 ( O x î ; a .  Kiug.)  
 (Pl.  128,  Cg.  6.)  
 Où  le  labre  est  en  carré  long,  et  non  en  demi-ovale,  comme  celui  des  
 (1) LaIr.,Gener.crust. et insect.. IV, 170.  
 (2) Latr.,  ibid.,  171.  Voyez,  i>our quelipies  
 autres  genres  analognes,  les  articles  
 (1)  pl.  128 ¿w,  fig.  |(i.  
 Parasites  et  Pinleréme  de  riineyclop.  
 method.  
 (3) LaU-.,  ¡I)id.,  172.  
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 FAMILLli  DES  MELLIFEKES.  215  
 sous-genrcs  prccédens,  et  dont  les  palpes  maxillaires  sont  nuls  ou  du  
 moins  réduits  à  un  seul  article  et  très  petit  (i).  
 [.es  derniers  apiaires  solitaires  ont  le  premier  article  de  leurs  tarses  
 postérieurs  (a) dilaté  inférieurement  au  côté  extérieur,  de  sorte  que  l'article  
 suivant  est  inséré  plus  près  de  l'angle  interne  de  l'extrémité  du  
 • précédent  que  de  l'angle  opposé  ;  le  côté  extérieur  de  ce  premier  article  ,  
 ainsi  que  celui  des jambes  ,  est  chargé  de  poils  épais  et  serrés,  formant  
 suitout  dans  plusieurs  espèces  exotiques,  une  sorte  de  balais  ou  de  
 houppe;  de  là  l'origine  du  nom  de  scopulipèdes  que  j'ai  donné  (Fam.  
 natur.  du  règne  anim.)  à  cette  dernière  division  des  apiaires  solitaires.  
 Le  dessous  de  l'abdomen  est nu  ou  dépourvu,  au  moins,  de  brosse  soyeuse»  
 Le  nombre  des  cellules  cubilales  est,  à  quelques  espèces  près  ,  de  trois  ,  
 dont  les  deux  dernières  recevant  chacune  une  nervure  récurrente.  
 Tantôt  les  palpes  maxillaires  sont  composés  de  quatre  à  six  articles.  
 Dans  ceux-ci  les  mandibules  n'offrent,  au  plus,  qu'une  dent  au  côté  
 interne.  Ils  volent  avec  beaucoup  de  rapidité  de  fleur  en  fleur  et  toujours  
 en  bourdonnant.  Plusieurs  mâles  ont  au  premier  et  dernier  article  des  
 tai'ses  intermédiaires  un  faisceau  de  poils  ;  d'autres  sont  distingués  de  
 l'autre  sexe,  soit  par  leurs  longues  antennes,  soit  par  un  épaississement  
 plus  remarquable  des  deux  cuisses  de  la  seconde  paire  de  pieds  ou  par  
 celui  des  deux  dernières.  L'extrémité  antérieure  de  leur  tête  est  souvent  
 colorée  de  jaune  ou  de  blanc.  Les  femelles  ont  souvent  les  jambes  et  le  
 premier  article  des  tarses des  pieds  postérieurs  très  garnis  extérieurement  
 de  poils.  Elles  font  leur  nid,  soit  dans  la  terre,  soit  dans  les  fentes  des  
 vieux  murs.  Plusieurs  choisissent  de  préférence  les  terrains  coupés  à  pic  
 et  qui  sont  exposés  au  soleil.  Les  cellules  où  elles  pondent,  sont  composées  
 de  terre,  en  forme  de  dés  à  coudre  ,  ainsi  que  celles  de  beaucoup  de  
 mégachiles  ,  et  très  lisses  en  dedans.  Elles  en  bouchent  l'entrée  avec  la  
 même  matière.  
 Les  espèces  dont  les  deux  divisions  latérales  de  la  languette  sont  aussi  
 longues  que  les  palpes  labiaux,  en  forme  de  soie,  et  dont  les  mâles  ont  de  
 longues  antennes,  forment  le  sous-genre  pi-oprement  dit  des  eucères  
 {Eucera)(h).  M.  Spinola  en  a  détaché  génériquement,  sous  le  nom  de  
 MACROCÈRE  ( Macroccra  ) (c),  des  espèces  dont  les  palpes  maxillaires  n'ont  
 que  cinq  articles  distincts  ,  et  qui  n'ont  que  deux  cellules  cubitales  aux  
 ailes  supérieures  {d).  
 ji)  Latr.,  CeDcr.  criisl.  et insect.,  IV,  172,  Encyclop.  method.,  article Oa:ec.  
 (a)  l'I.  V2.9,hlS.  id  
 (c)  PL  i^iSAÙ.  fig. S.  
 Ih)  Pl.  128 i/i.  Cg.  1.  
 {,T)  Pl.  15g ¿/5,  lig  3«.