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 400  INSECTIiS  DIPTÈRES.  
 siniplemcnl  épaissie  inlérieurement  et  simple;  la  palelle  esl  arrondie  au  
 boul.  Levertex  offre  poslérieuremenl  une  petite  élévation  (i).  
 LES  NOTIPHILES  
 ÎNOTIPHILA.  Fall.  J  
 (W.  i-jHùis.  fig.  5.)  
 Oui  la  lêle  plus  arrondie,  sans  prolongement  antérieur,  en  forme  de  
 museau;  les  yeux  moins  saillans,  point  avancés  en  arrière,  au-delà  du  
 bord  postérieur.  La  soie  des  antennes  esl  plumeusc  ;  la  palette  est  proportionnellement  
 plus  allongée  que  celle  des  éphydreS;  e f  moins  arrondie  
 (fl) ;  le  vertex  n'oíTre  point  d'élévation.  
 Nous  avons  suivi  M.  Fallen,  en  plaçant  ce  sous-genre  dans  cette  division, 
   mais  nous  pensons  qu'il  serait  plus  convenable  de  le  mettre  dans  la  
 suivante,  et  près  des  IJeléomi/zes,  dont  il  diil'èie  peu.  
 La  Mouche  des  celliers  {cellaria).  Panz.,  Fa un.  Insect.  Germ.,  xvii,  24,  
 qui  dépose  ses  oeufs  dans  des  vaisseaux  renfermant  des  liqueurs  vineuses, 
   appartient  à  ce  sous-genre.  Nous  l'avions  d'abord  rapportée  à  
 celui  de  mosille  (2).  
 Les  muscides  des  trois  divisions  suivantes  ont  lé  corps  oblong  ,  les  ailes  
 couchées,  non  vibrátiles,  la  tôle  soit  arrondie  ou  presque  sphérique,  soit  
 presque  pyramidale  ou  ovalaire,  plane  en  dessus,  prolongée  et  rétrécie  
 en  pointe,  ordinairement  tronquée  ou  obtuse,  à  son  extrémité  antérieure  
 et  supérieure,  et  la  face  recouverte  d'une  membrane  blanche  (sillonnée  
 Jongitudinalement  de  chaque  côté).  Cette  tète  est  souvent  comprimée  
 au-dessous  des  antennes,  et  son  extrémité  inférieure  ou  buccale  est  
 avancée  en  manière  de  museau  tronqué;  dans  les  autres,  la  face  forme  
 un  plan  très  incliné,  qui  ne  se  relève  point  ou  presque  pas,  inférieuremenl. 
   Les  antennes  sont  insérées  au  haut  du  front,  inclinées,  et  même  
 reçues  quelquefois  dans  des  fossettes,  mais  le  plus  souvent  avancées,  
 droites,  écartées,  et  dans  plusieurs,  aussi  longues  ou  plus  longues  que  la  
 ( 1 )  Fall.,  Dipt  ;et  Wieci.,ibid.  
 (2)  Peut-être  est-ce  un  Piophile  pour  
 M.  Fallen,  genre  dans  lequel  est  placé  la  
 monelle  du  IVonia^e  [ease!)  de  Liiin;etis,  
 (a)  Pl.  178,«^.  5«.  
 dont  le  corps  est  très  noir,  luisant,  avec  la  
 surhoucbe,  le  devant  du  front  et  les  pattes  
 fauves  ;  les  auléricures  et  les  euis5e.s  postérieur<; 
 s  ont  un  anneau  noir.  
 FAMIl^Lr;  DES  .\rilKI\TCERES,  407  
 tête.  Dans  loules  les  autres  muscides,  elles  sont  toujours  plus  courtes  
 qu'elle.  
 Les  muscides  de  la  quatrième  division,  les  SCATOMYZIDES  {Scalom^zûles),  
 ainsi  que  celle  de  la  suivante,  sont  distinguées  des  espèces  de  la  sixième,  
 p a r l e s  caractères  suivans  :  leur  léte,  vue  en  dessus,  n'es>l  jamais  plus  
 longue  que  large  et  sa  forme  est  presque  sphérique,  ou  triangulaire.  Leurs  
 pattes  postérieures  ne  sont  jamai s  guère  plus  longues  que  le  corps,  ni  
 très  grêles.  Le  corps,  quoique  quelquefois  étroit  et  allongé,  n'est  point  
 filiforme.  
 Maintenant  les  scatomyzides  se  distinguent  des  muscides  de  la  division  
 suivante,  ou  celle  des  Dolichocèrcs,  par  leurs  antennes,  dont  le  troisième  
 article  est  évidemment  plus  long  que  le  précédent;  un  seul  genre  excepté  
 (les  loxoceres),  elles  sont  toujours  plus  courtes  que  la  tête.  Cette  partie  
 du  corps  s'avance  rarement,  à  son  extrémité  antérieure  et  supérieure,  
 au-delà  des  yeux,  et  paraît,  le  plus  souvent,  vue  en  dessus,  presque  
 hémisphérique,  et  un  peu  plus  large  que  longue.  
 Tantôt  les  pattes  postérieures  sont  grandes,  écartées,  avec  les  cuisses  
 grosses  ou  comprimées,  et  les  articles  de  leurs  tarses  dilatés  ou  élargis.  
 Les  antenne.s  sont  toujours  très  courtes,  avec  le  dernier  article  lenticulaire  
 ou  presque  globuleux,  et  muni e  d'une  soie  simple.  Les  côtés  de  la  
 face  sont  poilus  ou  soyeux.  
 LES  THYREOPHORES,  
 CTHYUEOPHORA.  Lat.,  Meig.  —  Miisca.  Panz.)  
 (Pl.  178  f»,  iig.  86.)  
 Dont  les  antennes  sont  logées  dans  une  cavité  sous-frontale,  avec  la  
 palette  lenticulaire  («),  mais  point  transverse;  où  la  tête  va  graduellement  
 tn  pente,  depuis  son  sommet  jusqu'à  la  bouche;  dont  les  cuisses  
 postérieures  sont  épaisses,  et où  le  second  article  des  tarses  e l les  suivans  
 sont  presque  semblables.  
 Toutes  les  cellules  terminales  des  ailes  sont  fermées  par  le  bord  postérieur. 
   Les  palpes  sont  fortement  élargis  au  bout,  en  forme  de  spatule.  
 La  T.  ryiiophüc{Musca  cynophiUi.  Panz.,  Faun.  Insect.  Germ.  XXXIV.  
 32)  est  d'un  bleu  foncé,  avec  la  tòte  d'un  jaune  rougeàtre  et  deux  
 (..)  l'I.  178  ¿IÍ.  fig  (i.