
 
		INSKOTES  HYMÉNOPïkRES,  FAMILLE  DES  l'OUTE-SCIE.  1-25  
 costales  des  ailes  siipéi-ieures  sonl l rès  éearlées  rune  de  l'auti'e,  l'ormeiille  
 sons-genre  
 D E S  HYLOTOMES.  
 iHYLOTOMA.  LîU.  ¥i\b.  -  Ciyplus.  .lui  .;  
 (l'I.  108.  iij,'. 3 et  4-;  
 Les  uns(scHizocÈREs,5cAyîi»ecm,  Lepe l . ) ,oui  quat 
 r e  cellules  cubitales,  et  les  antennes  fourchues  dans  les  mâles  (n).  Le  milieu  
 des  j amb e s  n'offre  point  d'épines  (1).  
 D'autres  (.ffyloiomcs  propres)  semblables  aux  précédcns,  quant  aux  aiUs,  
 ont  leurs  antennes  terminées,  dans  les  deux  sexes,  par  un  article  siuiple  
 ou  indivis  (¿).  La  plupart  {Hylolomes,  Lepel.)  onl  une  épine  au  milieu  des  
 q u a t r e  jambes  postérieures.  Les  fausses  cheni l les  ont  de  dix-huit  à  vingt  
 pattes.  
 VH.  du  rosier  [Tenlhredo  rosoe.  Lin.  j  Roes.,  Insect.,  II, Vesp.  II),  long  
 d e  quatre  lignes  ;  tète,  dessus  du  corselet  et  bord  extérieur  des  ailes  
 s u p é r i e u r e s ,  noirs  ;  le  reste  du  corps  d'un  jaune  safran,  avec  les  tarses  
 annelés  de  noi r .  Sa  larve est  j aune ,  point i l lée  de  noir,  et  ronge  les  feuilles  
 du  rosier.  
 M.  Lepeletier  réuni t  aux  Cryptus  du  docteur  Leach  quelques  espèces  qui  
 ne  diffèrent  des  précédentes  que  par  l'absence  d'épines  au  milieu  des  
 q u a t r e  jambes  postérieures.  
 D'autres  Hylotomca-,  distingués  par  le  même  caractère  négatif,  mai s  où  le  
 n o m b r e  des  cellules  cubi tales  n'est  que  de  trois,  sont  génériquement  pour  
 lui  des  P I I LIES  {V tilia)  (2).  
 Tantôt  les  antennes  onl  neuf  articles  au  moins,  bien  distincts,  et  n e  se  
 t e r m i n e n t  point  net tement  el  b rusquement  en  massue.  
 Il  y e n  a,  el  c'est  le  plus  g rand  nombre,  dont  les  antennes,  toujour s  simples  
 dans  les  deux  sexe.s  ou  du  moins  dans  les  femelles,  ont  quatorze  articles  
 a u  plus,  et  neuf  plus  communément.  
 (1) Leach.,  Z00I. Misceli.,  Ili,  iM;  
 Lepel.,  Moiiog.  Teutliv.,  ji.  52.  
 {2)  Lepel.,  ibid.,  p.  .'.O-  Voyez  aussi  le  
 niémeouvvage,  le  précedenl  de  M. Leacli.  
 («)  PI.  
 tíl les Monogi ap.  de  divers  genres  de  ceUe  
 famillé  du  docleur Kliig.,  (¡uaiil au\  anti ca  
 cspèces  d'Hylolomes.  
 (6]  PI.  108,  lig.  3rt.  
 L E S  X ENI  H R E D E S  ])ropres.,  
 (TENTHKEDO.  Lai.,  Fab.)  
 (l'I.  108,  Cg. 5.)  
 Qui  ont  les  antennes  de  neuf  articles  simples  dans  les  deux  sexes.  
 Leurs  larves  ont  de  dix-hui t  h  vingt-deux  pattes.  
 Le  nombr e  des  dentelures  et  des  mandibules  varie,  dans  l'insecte  parfait, 
   de  deux  à  quatre  (a).  Les  ailes  supérieures  présentent  aussi  des  diiFérences  
 dans  celui  de  leurs  cel lules  radiales  el  cubitales.  Ces  caractères  onl  
 servi  de  fondement  à  plusieui  s  aut res  sous-genres  que  nous  réunissons  ¿1  
 c e l u i - c i .  Ils  se  composent  des  AUanies,  des  Dolères,  des  Némaics,  de  Jul  ine,  
 e t  de  celui  de  Pristiphorc,  formé  de  la  troisième  famille  des  Plérones  de  ce  
 savant,  el  de  quelques  autres  du  docteur  Leach.  
 La  T.  de  la  scrophulaire.  [T.  scrophularioe.  Lin.;  Panz-,  Faun. ;  insect.,  
 Germ.,  C.  10,  le  mâle).  Longue  de  cinq  lignes,  noire,  avec  les  antennes  
 u n  peu  plus  grosses  vers  leur  extrémité,  el  f a u v e s ;  anneaux  de  l'abdomen, 
   le  second  el  le  troisième  exceptés,  bordés  postérieurement  de  
 j a u n e ;  jambes  et  tarses  fauves.  Elle  ressemble  à  une  guêpe.  Larve  à  
 vingt-deux  pâlies,  blanche,  avec  la  tête  et  des  points  noirs.  Elle  man^e  
 les  feuilles  de  la  scrophulaire.  
 La  T.  verle'J.  viridis;  Lin.;  Panz. ,  ibid.  LXIV,  2)  (¿).  Même  grandeur  ,  
 a n t e n n e s  sétacées  ;  corps  vert,  avec  des  taches  sur  le  thorax  et  une  
 bande  le  long  du  milieu  du  dos  de  l 'abdomen,  noires.  Sur  le  bouleau  (if.  
 De  Géer  nous  a  donné  la  descr ipt ion  d'une  espèce  très  singulière  sous  la  
 forme  de  larve,  celle  qu'il  nomme  mourhe-à-scie  de  la  iarve-Umace,  et  à  
 laquelle  il  rapporte  la  T.  du  cerisier  {cerasi)  de  Linnoeus.  Elle  est  noire,  
 avec  les  ai les  noirâtres  et  les  pattes  brunes.  Sa  larve  est  très  c ommu n e  sur  
 les  feuilles  de  divers  arbres  fruitiers  de  nos  jardins.  Reaumur  lui  avait  
 donné,  à  raison  de  sa  forme,  le  nom  de  favssechenille  lêlard  ] elle  est  toute  
 noire  et  couvert e  d'une  humeur  gluante,  ce  qui  la  fait  aussi  lessemblei'  à  
 une  limace.  Peck,  botaniste  anglo-américain,  a  donné  l'histoire  complète  
 d'une  autre  espèce,  dont  la  larve  est  semblable.  
 D'autres espèces,  ayant  encor e  des  antennes  de  neuf  articles,  di i ïèrent  du.s  
 précédentes  enee  qu'elles  sont  peclinées  d'un  côté  dans  les  mâles.  
 (i)  yoycz,  pour  tes  autres  espèces,  tes auteurs  mcnlioniiés  prccédumnieiil  
 ;«)  Pl.  lu«,  (¡tj. Se.  -  Pl.  to8,  fiij. i».