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INSECTES DIPTÈRES.
La quatrième iainille de DIPTÈRES, celle
DES NOÏACANTHES
(NOÏACANTHA.)
Nous offre, ainsi que la précédente, des antennes dont
le troisième et dernier article est divisé transversalement
en manière d'anneaux, ou qui sont même (voyez Chiromyzes)
composées de cinq articles bien séparés; mais le
suçoir n'est formé que de quatre pièces; la trompe, dont
la tige est ordinairement très courte, est presque entièrement
retiré dans la cavité ovale. La consistance membraneuse
de cet organe et ses lèvres relevées, ses palpes
terminés en massue et pareillement redressés, la disposition
respective des ailes, qui sont ordinairement croisées,
la forme de l'abdomen, qui est plutôt ovalaire ou
orbiculaire que triangulaire, enfin l'écussou souvent
armé de dents ou d'épines, distinguejit encore les Notacantlies
des Tabanides. On n'a' observé qu'un petit nombre
de leurs larves. Celles qu'on a découvertes, et qui
ont été décrites par Swammerdam, Réaumur et Roesel,
sont aquatiques (l'ojez ci-aprèsj, se rapprochent de celles
des athéricères, par leur tète molle, de forme variable,
et par l'habitude de se transformer en nymphes sous
leur propre peau; mais elles conservent leurs formes et
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FAMILLE DES piOTACANTHES. 3S7
leurs proportions primitives, ce qui n'a pas lieu dans
les athéricères.
D'autres larves de notacanthes (xylophages) vivent
dans les parties cariées et humides ou suintantes des
arbres.
Nous partagerons les notachantes en trois sections
principales.
Ceux de la premièi-e [Mydasii Lal.") n'ont jamais de
dents ou d'épines à l'écusson. Leur corps est oblong,
avec l'abdomen en triangle allongé et conique. Les ailes
sont écartées. Leurs antennes, et sur lesquelles nous
fondons le caractère le plus distinctif, sont composées,
tantôt de cinq articles distincts, dont les deux derniers
forment dans les uns une massue, et dans les autres,
l'extrémité d'une tige cylindrique, terminée en manière
d'alène; tantôt de trois articles, dont le dernier plus
grand, presque cylindrique, allant eu pointe et divisé
eu trois anneaux ; ainsi ces organes sont toujours divisés
en cinq. Si l'on en excepte les mydas, où l'on aperçoit
les vestiges d'un très petit stylet, cet appendice, ni la
soie qui le remplace, n'existe dans aucun notacanthe de
cette section; peut-être que les deux derniers articles les
représentent.
Les uns ont des antennes beaucoup jilus longues que
la tête, de cinq articles, terminées en une massue allongée,
formée pai- les deux clei'Jiiers, avec un ouibilic au