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I N S E C T E S DIPTÈRES.
les tourmens qu'ils font éprouver aux chevaux et aux boeufs,
dont ils percent la peau pour sucer leur sang. Leur corps est
généralement peu velu. Ils ont la tète de la largeur du thorax,
presque hémisphérique et couverte, à l'exception d'un petit
espace, surtout dans les mâles, par deux yeux, qui sont communément
d'un vert doré, avec des raies ou des taches pourpres.
Leurs antennes sont à-peii-près de la longueur de la
tête, de trois articles, dont le dernier plus long, terminé en
pointe, sans soie ni stylet au bout, souvent taillé en croissant
au-dessus de sa base, avec des divisions transverses et superficielles,
au nombre de trois à sept. La trompe du plus grand
nombre est presque membraneuse, perpendiculaire, de la
longueur de la tête ou un peu plus courte, presque cylindrique,
et terminée par deux lèvres allongées. Les deux palpes
sont ordinairement couchés sur elle, épais, velus, coniques,
comprimés et de deux articles. Le suçoir renfermé dans la
trompe est composé de six petites pièces, en forme de lancettes,
et qui, par leur nombre et leur situation respective,
représentent les parties de la bouche des coléoptères. Les ailes
sont étendues horizontalement de chaque côté du corps. Les
cuillerons recouvrent presque entièrement les balanciers.
L'abdomen est triangulaire et déprimé. Les tarses ont trois
pelotes. Ces insectes commencent à paraître vers la fin du
printemps, sont très communs dans les bois et les pâturages,
et volent en bourdonnant, ils poursuivent même l'homme
pour sucer son sang. Les bêtes de somme n'ayant pas les
moyens de les repousser, sont plus exposées à leurs attaques,
et sont quelquefois couvertes de sang, par l'effet des piqûres
de ces insectes. Celui dont Bruce a parlé dans ses voyages,
sous le- nom de Tsaltsalya, et que le lion même redoute, est
peut-être de ce genre.
Les ims onl ia trompe beaucoup plus longue que la tête, grôle, en forme
do siphon, ecailleuse, terminée ordinairemenl en pointe, et les palpes
F A M I L I . i ; DES TAB\MKNS. 3g , >
très courts, relalivement à sa longueur. Le dernier article des antennes
est divisé eu huit anneaux. On en a composé le sous-genre
DES PANGONIES.
( P A N G O N I A . Latr. , Fab. — Ï ANYGLOS S A . iMeig.)
(W. i7r . fig. r.)
Ces insectes ne se Irouvenl que dans les pays chauds, et vivent du suc
des fleurs, comme les Bombilles (l).
Les aiilres ont la trompe plus courte, ou à peine plus longue que la
tête, membraneuse, terminée par deux grandes lèvres; la longueur des
palpes égale au moins la moitié de celle de la trompe; le dernier article
des antennes est divisé en cinq ou quatre anneaux.
Tantôt les antennes ne sont guère plus longues que la tête; le dernier
article, qui a un peu la forme d'un croissant et se termine en alêne, est
divisé en cinq anneaux, dont le premier très grand avec une dent supérieure
(a). Ce sont:
LES TAONS proprement dits.
( T A B A N U S . )
( N . fig.
Le T. des hoevfs [h) T. hovinns, Lin.), De Géer, Insect., VI, xii, 10, il,
long d'un pouce. Corps brun en dessus, gris en dessous, avec les yeux
(r) Article Pangonic de l'Encyoloi).
m e t h o d . ; voyez aussi Meigen et Wiedemann,
,
Quelques espèces sonl privées d'yeux
tisses , et formenl le genre PHILOMCHE de
M . le comte de Hoffmansegg (Wicd. , Dipt,
e x o t . , 54). D'autres espèces de Taons, dont
la trompa est avancée, ainsi que dans les
Pangonies, mais ascendante ; dont les palpes
(a) I'!. ,71. lift.
MSECTES, *
ont trois articles, au lieu de deux ; et dont
l e s antennes ressemblent à celles des taons
proprement dits, composent le genreBHiKo-
MïzA de M. Wiedemann(ibid. , 59),
Ceux qu'il nomme (ibid.L, R.*PHIORHYKCHcs
et ACANTROMERA , et qu'il place entre
le précédent et celui de Tnhanus, rentrent,
d'après notre méthode, dans la famitte des
not acanthes.
{!>) t>l. 171, fip. 2.
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