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'2Jîa INSECTES LÉriDOrTÈlVES.
accoîiil arlicle des palpes inléi ieurs est d'aillcuj's garni d'un faisceau de
poils, avancé en manière de bcc. L'abdomen se termine aussi en une pointe
simple. Les ailes sont en toit et entièrement couvertes d'écaillos. Leurs
mélamorphoscs sont inconnues (1).
La quatrième et dernière section des Sphinx {Zygenidcs) se compose de
lépidoptères dont les antennes, toujours terminées en une pointe dépourvue
de houppe, sont tantôt simples dans les deux sexes, en fuseau ou en
corne de bélier, tantôt peu épaisses vers leur milieu, presque sétacées,
pectinées dans les deux sexes, ou du moins dans les mâles ; dont les palpes
inférieurs sont de moyenne grandeur ou petits, presque cylindriques, et
toujours formés de trois articles distincts. Les ailes sont toujours en toit,
et offrent dans un grand nombre des taches vitrées. L'abdomen n'a point
.de brosse à son extrémité. Les ergots des jambes postérieures sont généralement
petits. Les chenilles vivent à nu sur diverses légumineuses.
Elles sont cylindriques, généralement velues, sans corne postérieure,
semblables à celles de plusieurs bombyx, et se forment une coque de soie,
en fuseau ou ovoïde , qu'elles attachent aux tiges des plantes. Les habitudes
de ces insectes ont été bien décrites par M. Boisduval, dans le travail
dont je viens de faire mention. On a désigné ces lépidoptères sous les
noms de Sj>hinx-béliers, de Papillons-]>h(tlènes, etc.
LES ZYGRNES.
(ZYG.ENA.) ^
(l>l. r4S, lig. a.)
Insectes étrangers au nouveau continent, dont les antennes sont simples
dans les lieux sexes, terminées brusquement en une massue en fuseau ou
en corne de bélier; et dont les palpes inférieurs s'élèvent au-delà du chaperon,
et sont pointus au bout.
La Z. de la fdijicndnle {¿) [Sphiiio! fiUpmduloe, Lin.), Koes., Insect. 1,
class. 2, Pa],, norl. •.VII, d'un vert noir ou bleuâtre; six taches rouges
sur les ailes supérieures j les inférieures rouges, avec le bord posté-
^ij Uombyx vemlin, Fab.; voyez Lalr.,
Gen., crust.eliiisecl., IV, p. a n ; Daim,,
Anal, eiitom., p. 49 ; peut-être .serait-il
(«) m. 14«, lis- spins
conforme à l'ordre liatnrel, de placer
ee soiLs-iîenre près de celui d'Agariste,
rAMILLE DES CliÉt'USCUt.AiaES. 259
rieur de la couleur du.corps. Sa chenille est d'un ¡aune citron, un peu
velue, avec cinq rangées de taches noires le long du corps. Elle tile sur
les tiges des plantes une coque d'un jaune paille, luisante, fort allongée
e l e n fuseau. Sa surface est ridée ou comme plissée. L'insecte pai fait en
sort dans le mois de juillet (1).
LES SYNTOMIDES
(SYOTO.VllS. Illig.)
(Pl. .48, (ig. .1.)
NedilfèrenldesZygènes qu'en ce que leurs antennes sont moins épaisses,
en fuseau grêle, et formé insensiblement. Les palpes inférieurs sont plus
courts et obtus (2).
Prés des Syntomides vient le genre l'SicnOTOÉ, établi par M. Boisduval,
dans sa monographie des Zygénides, el distinct, suivant lui, de tous les
autres de la tribu des Zygénides, par les antennes monlliformes, et ses
ailes dépourvues de taches- Il ne comprend aussi qu'une seule espèce
( P. Duvducetn), trouvée au Bengale, par M. Diard et feu jM. Duvaucel.
LES ATYCHIES
(ATYCHIA- Hoffm-, Illig.)
(PI- 148, 6g. 4.)
Ont des antennes simples (femelles), ou bipectinées (mâles), selon les
sexes; les palpes inférieurs très velus et dépassant notablement le chaperon;
les.ailes courtes, et des ergots très forts à l'extrémité des jambes
postérieures (3).
LES PROGRIS
[PROCRÏS. Fab.)
(Pl. 148, fig.5.)
Se rapprochent des Atychies quant aux antennes; mais les palpes inférieurs
sont plus courts et point velus j leurs ailes sont longues, et les ergots
des jambes postérieures sont petits.
(i) Lalr., il)id.; Voyez aussi l'Hist. iial.
des lépid. de France.
(2) Forez les mciiies ouvrages.
(:}) LaU'., ihid., IV, 214.