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 510  INSECTES  DIPTÈRES.  
 Dans  tous  les  sous-genres  suivans,  le  dernier  anide  des  palpes  n'est  
 guère  plus  long  que  les  autres,  et  n'offre  aucune  apparence  de  divisions  
 annulaires.  Les ailes  sont  souvent  couchées  l'une  sur  l'autre.  
 Ici  les  antennes  ont  plus  de  dix  articles.  
 Celles  où  elles  sont  en  majeure  partie  grenues,  de  la  même  grosseur,  
 ou  guère  plus  menues  au  bout,  et  souvent  garnies  de  verticilles  de  poils,  
 composent,  dans M.  Meigen,  divers  genres.  
 LES  RHIPIDIES.  
 (HHIPIDIA.  Meig.)  
 ( P l .  i63,  Cg.  3.)  
 Les  seules  tipulaires  de  cette  subdivision,  à  antennes  peclinées  dans  les  
 mâles  (1).  
 LES  ERIOPTÈRES  
 (ERIOPÏERA.  Meig.)  
 (Pl.  i6ï,  Cg.  3.)  
 Ont,  ainsi  que  les  tipulaires  précédentes,  plusieurs  nervures  aux  ailes,  
 mais  ici  garnies  de  poils  (2).  
 LES  LASIOPTÈRES,  
 (LASIOPTERA.  Meig. )  
 ( P l .  i63,  fig.  4.)  
 Ayant  aussi  des  ailes velues,  mais  n'offrant que  deux  nervures  (3).  
 LES  LIMNOBIES,  
 (LIMNOBIA.  Meig.)  
 (Pl.  i63,fig.5.)  
 D¿nt  les  ailes  sont  glabres,  et  dont  les  antennes  sont  simples  dans  les  
 deux  sexes  (4).  
 (1)  royez  Latr.,  ibid.  
 (2)  Item.  
 (3)  Item.  
 (4)  Item,  i  
 tes  Pédicies,  
 FAMILLE  DES  NEMOCÉRES.  317  
 Les  POLTHÈRES  (poLYîtiERA)  de  M.  Wiedemann  (Dipt,  exot.,  p.  40)  
 paraissent  s'en  distinguer  par  leurs  antennes  composées  de  vingt-huit  
 articles,  au  lieu  de  quinze  à  dix-sepl.  
 Dans  les  autres  sous-genres,  les  antennes  se  terminent  par  plusieurs  
 articles  évidemment  plus menues  et presque  cylindriques.  
 LES  TRICHOCÈRES  
 (TRICHOCERA.  ^leig-J  
 (Pl.  i63.  fig.  6.)  
 Onl  leurs  premiers  articles  des  antennes  presque  ovalaires,  et  les  suivans  
 plus  menus,  longs  et  pubescen s.  La  Tipulc  d'hiver  de  De  Géer,  qui  
 ressemble  à  un  cousin,  et  que  l'on  trouve  souvent  dans  nos  maisons,  est  
 de ce  sous-genre  (1).  
 LES  MACROPÈZES  
 (MACROPEZA.  Meig.)  
 (Pl.  i63.  fig.  7.)  
 Se  distinguent  à  la  longueur  extraordinaire  de  leurs  dernières  palles.  
 Leurs  antennes,  jusqu'un  peu  au-delà  de  la moitié  de  leur  longueur,  soni  
 hérissées  de  poils (2).  
 LES  DIXES  
 (DIXA.  Meig.)  
 (Pl.  i(i3.  Cg.  s.)  
 Paraissent  être  très  voisines  des  Trichocères  ;  mais  le  premier  article  
 de  leurs  antennes  est  fort  court,  le  second  est  presque  globuleux,  et  les  
 suivans  sont  proportionnellement  plus  menus.  Le  dernier  article  des  
 palpes  est  aussi  plus  allongé  que  dans  les  trichocères  (3).  
 Là  les  antennes  n'ont  que  dix  ou  six  articles.  
 (0  ^«J«  
 (2)  Itcni.  
 (3)  Voyei.  Meig.,  ibid.  ,  et  M.icq.  ,  
 diplèies  du  nord  de  la  France,