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 INSECTES  DIP1ÉRES.  
 et  articulée  avec  l'extrémité  antérieure  du  thorax.  Ils  
 forment  le  genre  
 DES  HIPPOBOSQUES.  
 (HIPPOBOSCA.  Lin,,  Fab.)  
 {l'I.  1S2,  lig.  ,.)  
 Les  HIPPOBOSQUES  proprement  dites  (nippoBosCA).  
 Qui  ont  des  ailes  ,  des  yeux  très  distincts,  occupant  tous  les  côtés  de  la  
 t ê t e ,  et  les  antennes  en  forme  de  tubercules,  avec  trois  soies  sur  le  dos.  
 L 7 / .  du  chevalin,  cqvina,  lin.),  De  G.,  Insect.,  VI,  xvi ,  1-20,  brune,  
 mélangée  de  jaunât re.  Elle  se  lient  sur  les  chevaux  et  les  boeufs,  et  
 o r d i n a i r e m e n t  sous  la  queue,  près  de  leur  fondement  (1).  
 LES  ORNITHOMYfES  
 {ORNITHOMYIA.  Latr.)  
 ( P l .  1S2,  iig.  3.)  
 Ne  diffèrent  des  bippobosques  que  par  leurs  antennes  en  forme  de  
 lames,  velues  et  avancées  ,  et  en  ce  que  les  ailes  ont  postérieurement  des  
 n e r v u r e s  longitudinales  très  prononcées,  et  gagnant  le  bord  postérieur.  
 Ces  insectes  forment,  dans  la  Monographie  des  diptères  ,  du  docteur  
 L e a c b ,  quatre  genres  :  1"  L e s  térokies  (FEROnrA.  -  Wirmomyia,  Nitzsch).  
 D i s l i n c t  des  suivans,  par  les  antennes  en  forme  de  tubercules,  elles  
 ongles  des  tarses  n'ayani  que  deux  dénis  au  lieu  de  Irois  ;  2°  Les  omi- 
 THOMÏIES  ( ORKjTnOMyi.1  )  qui  ont,  ainsi  que  les  Irois  sous-genres  suivans,  
 des  yeux  lisses  et  des  ongles  tridentés  ;  et,  comme  les  deux  qui  viennent  
 a p r è s ,  des  aniennes  en  forme  de  lames  ,  mai s  dont  les  ailes  sont  presque  
 é g a l e m e n t  larges  et  a r rondies;  3°  L e s  s t é s é p t e k t x  (stemeptertx)  (a),  semb 
 l a b l e s  auxféronies,  aux  ailes  près,  qui  sont  clroiles,  très  aiguës-,  4°  Les  
 OXYPTÈRE.S  ( oxyPTERuM  ) ,  dont  les  ailcs  sont  pareillement  aiguës,  mais  
 dont  les  antennes  sont  en  forme  de  dents,  dont  les  yeux  sonl  petits  ,  cl  
 qui  manquent  d'yeux  lisses,  ainsi  que  les  hippobosques  et  les  fcronies.  
 (1)  f'oycz  Lalr.,  Gen.  cni.5l.  el  insM. ,  IV,  p.  362  ;  I.racli.,  Diiloiii-,  elc.  
 .  (1;  Pl.  i8a.  (ig.  4.  
 •1  II  
 FAMILLE  DES  PUPIl'AKIÎS.  43 1  
 E l l e s  vivenl  sur  divers  oiseaux,  les  hiroiidelles  ,  les  mésanges,  et  même  
 sur  des  vautours.  
 VO.  verte  {Hipjyohosca  avicularia.  Lin.),  De  G.,  Insect.,  ibid-,  21-24,  
 verte,  avec  le  dessus  du  thorax  noir;  trompe  avancée;  ailes  presque  
 ovales.  Sur  les  moineaux,  les  rouges-queues,  elc.  (1).  
 LES  SÏRÈBLES  
 (STIiEBLA.  Daim.)  
 ( P l .  iSî ,  % .  6.)  
 DifTèreraient  des  Ornilhomyies,  par  leurs  ailes  croisées  sur  le  corps,  
 c l  dont  quelques  nervures  longitudinales  seraient  réunies  par  des  petites  
 nervures  transverses.  Les  yeux  sont  encore  très  petits,  et  situés  aux  
 angles  postérieurs  de  la  lète.  Sur  une  chauve-souris  de  l'Amérique  mér 
 i d i o n a l e  (2).  
 LES  MELOPHAGES,  Latr.  
 (MELOPHAGCS.  -  MUophiia.  Nitzsch.)  
 (Pl.  iSî,  (¡s-  ;.)  
 Sans  ailes  el  dont  les  yeux  sont  peu  distincts.  
 L e  M.  commun  {Hi^ipoljosca  ovina,  Lin.),  Panz.,  Faun.  insect.  Germ.,  
 L X I ,  14  ;  rougeâtre.  Il  se  tient  caché  dans  la  laine  des  moutons.  Une  
 a u t r e  espèce  se  t rouve  sur  le  cer f  (3).  
 Une  espèce  de  mélophage  vivant  sur  les  cerfs  ,  of frant  des  rudimcns  
 d ' a i l e s ,  et  dont  le  thorax  est  un  peu  plus  large  que  la  télé,  forme  le  
 sous-genre  LIPOTEPSE  ( l ipot epka )  du  docteur  Nitzsch.  Près  des  mélop 
 h a g e s ,  parait  devoir  venir  son  genre  ebadl e  î b r a u i a .  Germ.  Magaz.  
 E n t o m . ) ,  dont  la  seule  espèce  connue  vit  sur  l'abeille  domestique,  et  a  
 é t é  figurée  par  M.  Germar  (Faun.  insect.  Europ. ,  VI,  25).  Elle  est  absolument  
 aveugle.  bon  ihorax  est  divisé  en  deux  parties  transverses.  
 ( i )  Latr.  ibid.,  l'article  Ornithomyie  de  
 l'Encyclop.  méth.  ,  Leach.  I.es  yeux  des  
 Ornilhomyies  m'ont  paru  un  peu  moins  
 grands  que  reux  des  Hippobosques.  Les  
 côtés  du  thorax  se  terminent  par  devant,  en  
 pointe.  Le  suçoir  part  d'une  peLitc  pièce  
 échancrée  611 cceiir,  (jui,  diiiis  les  Hippobosques, 
   n'est  pas  à  découvert,  
 (a)  Daini.,  anal,  entom.  
 (3)  Latr.  ibid.  ;  el  Learh.  
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