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• ' l ï INSECTES DIPTÈRES.
n'ofl'rent, au-del.'i J e leur base, aucune nervure transverse; la troisième
n e r v u r e longitudinale, à commencer au bord extérieur, se bifurque (o).
Ce sous-genre est très éloigné des dolichopodes, près desquels il a été
placé par W. Meigen (ij.
Le corps des aut res scatomyzides est plus épais et moins oblong, et sa
forme est plus rapprochée de celle de la mouche commune.
Un seul sous-genre, celui
D'HELEOMYZE
(HELEOMYZA. Fall.)
(Pl. .79, üg.íi.;
Nous oiFre des niouslaches (2).
Deux autres sous-genres s'éloignent des derniers de la division, par la
soie velue ou plumeuse de Jeurs antennes (¿).
LES DRYOMYZES,
(DKYOMyZA. Fiïll., jVleig. )
( l 'L i:;,. liy. 7.)
OÙ la face est concave au-dessous des antennes, et se termine inférieur
e m e n t , ou à la cavité buccale, par un museau court, tronqué, de même
que dans les Scalophages et la plupart des Dolichocères (3).
(1) cet auteur.
(2) Fall., Dipt ; la Mouche des latrines
{Musca serrata, Lin.) de De Géer, (jue
M. Falleo rapporte à ce sous-geure, diffère
des autres espèces par la soie des anleunes,
qui est simple. La paUlte est aussi plus
grande et plus iirbiciilaire. Cel insecte, don\
le corps est cendré, avec l'abdomen fauve,
est très commun dans rinlérieur des maisons.
Le.s soies el les dentelures du bord
U) l'I iig. .Ì.
extérieur des alios iie forment point de
caractère ' qui lui soit propre ; il est
commun à plusieurs autres scatomyzides.
La Mouche bossue, de De Géer {insect., VI,
II, 5), citée dans la premiere édition de cet
ouvrage, eldont la l.u've, vivant de puceions,
a posiérieurement deux cornes, n'est
jioint une oscine, mais plutôt une lléléomyze.
{i) Meig.
(/') l'l.i7<,, fig. 7«.
FAMILLE DES ATHÉRICÈRES. 4! 3
LES SAPROMYZES,
(s.APBOMYZA. Fall., Meig.)
(IM. 1,9, lig. s.)
o ù la face est droite et ne s'avance point inférieurement (i).
Les derniers scatomyzides ont la soie des antennes simple
(a); ces organes sont toujours très courts, écartés, droits,
avec le dernier article semi-ovoîde, ou en triangle court et
obtus au bout. Ces diptères sont très petits, presque glabres,
noirs ou cendrés et plus ou moins variés de jaune, avec les
pattes assez fortes, et les yeux assez grands. Le dessus de la
tête est plat, et offre souvent au milieu de son extrémité postérieure,
un espace triangulaire, brun, sur lequel sont placés
les yeux lisses. Les deux nervures transverses ordinaii es des
ailes sont rapprochées près de leur milieu. On trouve ces insectes
sur les fleurs. Plusieurs de leurs larves minent l'intérieur
de divers végétaux, et quelques-unes sont extrêmement
nuisibles à l'agriculture, en ce qu'elles font périr diverses
sortes de plantes céréales, avant leur fructification. Celles
d'une espèce [Musca frit., Lin.) détruit quelquefois, en
Suède, le dixième du produit de l'orge, perte évaluée à
100,000 ducats d'or. Les larves de quelques autres espèces
(les oscines f u n n l i o n i s , lineata de Fab.) sont encore très
pernicieuses. Nous renverrons, pour des renseignemens plus
détaillés, au mémoire de feu Olivier, sur quelques insectes
qui attaquent les céréales (3).
( 0 Meig.
ip) Kllc est ¿jiaissie .i sa hase.
( i, Qiu'lfuios espi-ces à soie lirs .iiilciiiics
lilunituses, el ini'il r.i[n>orte an geme
Ti://ìtrilìs, soul [ieul-í;lre des Sai>roiii)'zes.
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