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d'alóne, el par les ailes, qui ont près lïu limbe poslérieur une nervure
transverse de moins, de serie que le nombre des cellules fermées de ce
l i m b e esl moindre (1).
Le genre Thlipsomyza de M. Wiedemann {Dipl. exol., I, iv) parali avoisiner
le précédent et les rlUhiries. Je présume que près d'eux vient enc
o r e celui qu'il nomme / imi r i i«/de part et d'autre, le premier article des
antennes est plus long que le second et cylindrique, caractèrequi les rapp
r o c h e des gérons. Mais les ailes des Àmidus diffèrent un peu de celles
des genres précédens.
Les autres espèces ont la trompe de la longueur au plus de la tête et
renflée au bout ; le premier article de leurs antennes est le p lus grand de
tous (a). Cel les où il est beaucoup plus gros que les suivans, appartiennent
au genre PLOAS (PLOAS, Conophorus, Meig.) (¿) (2); et celles où cet article est
implement plus long, sans être notablement plus gros, deviennent des
TLLÉiMEs (G YUENIA) (c)(3). Dans celles-ci l'abdomen cst plus allongé et
esque conique.
LES ANTHRAX
( a k t i i r a x . Scop., Fab. — Musca. Lin. Jnthi'acii Lat.)
Semblables aux Boiiibilles, mais dont le corps est déprimé
ou peu élevé en dessus, point gibbeux, avec la tête aussi haute
et aussi large que lui. Les antennes sont toujours très courtes
et, les Stygides seules exceptées, écartées l'une de l'autre, et
toujours terminées par un article en forme de poinçon ou
d'aléne C). La trompe, un petit nombre excepté, est généralement
courte, peu avancée au-delà de la tète, souvent même
retirée dans sa cavité orale, et terminée par un petit renflement
formé par les lèvres. Les palpes sont ordinairement
f i ) /^rj-ez Meigen.
(7.) Lalr., Gener., IV, 312 ; Fab. Meig.,
(a) l'I. 16;, Cg. S a.
(c) Pl. 16,. fi,;, ç).
Macq.
(3) Latr., ibid., et Meig.
(4) Pl. 167. r,g. 8.
(i/1 Pl. 167, ilg. 2 /', 4«, tie.
FAMILLE DES TANÏSTOMES. 34 1
cachés, menus, filiformes, et, dans plusieurs au moins, adhèrent
chacun à l'un des filets du suçoir ("). L'abdomen est
moins triangulaire que celui des Bombilles, et en partie carré.
Ces insectes sont généralement velus. Leurs habitudes sont
très analogues à celles des mêmes diptères. Ils se posent souvent
à terre, sur les murs exposés au soleil, le long desquels
on les voit souvent voltiger, et sur les feuilles.
Les uns avoisinent les Bombi l les par leurs antennes très rapprochées à
leur base. Leur trompe est très peu saillante au-delà de la cavité orale.
Tels sont
LES STYGIDES.
( S ÏYGIDES . Lat. - Styaia. Meig. ) (1)
(Pl. 168, Cg I.)
Dans les autres, les antennes sont écartées.
I c i , la tête est presque globuleuse; la trompe n'est jamai s lorgne; les
palpes sont toujours cachés, et l'extrémité des ailes ne présente point un
g r a n d nombre de petites aréoles, formant un réseau.
LES ANTHRAX proprement dits,
(ANTHRAX. Meig.)
(Pl. 168, fig. %.)
Dont les troi s yeux lisses sont très rapprochés.
L'A. marh (i) (Musca morio). A. morio; Panz. Faun. Ins. Germ.
XXXIII, 18.1 semialra. Meig., tout noir, avec des poils roussâtres sur
l e thorax et les côtés de l'abdomen. Les ailes, depui s leur base jusqu'un
peu au-delà de la moitié de leur longueur, sont noires ; cette couleur
forme, en se terminant , quatre dentelures presque égales ; c'est l'espèce
la plus commune de nos environs (2).
(1) Voyez cet auteur et Macquart. La
dénomination de Stygla .ivait déjà été consacrée
à un genre de lépidoptères,
(û) Pl. i()8, fig. 2«.
(2) roje
et Wiedem.
: Meig., Fab., Fallen, Macq.
^i) Pl. 1G8, fig. 2.