
 
		I N S E C T E S  HÉMIFTÉRES.  
 LES  GËRRIS,  
 (GERRIS.  Lalr.)  
 ( P I . 9 5 ,  lig  5.)  
 Dont  les  anleniies  soni  tililbi  ines  (0),  qui  onl  la  gaine  du  suçoir  de  trois  
 ai'ticles,  et  les  pieds  de  la  seconde  paire  très  éloignes  des  deux  premiers  ,  
 e l  une  fois  au  moins  plus  longs  que  le  corps  (1)  
 Les  deux  pieds  antérieurs,  ainsi  que  dans  le  sous-genre  suivant,  l'ont  
 l'olììce  de  pinces.  
 LES  VELIES,  
 ( VELIA.  Lat.)  
 { l ' I .  9<,  rig.  4.)  
 Où  les  antennes  sont  encore  filiformes  (¿),  mais  dont  la  gaine  du  suçoir  
 n'a  que  deux  articles  apparens,  et  dont  les  pieds,  beaucoup  plus  courts,  
 sont  à  des  distances  presque  égales  les  uns.des  autres  (a).  
 La  seconde  famille  des  h émi p t è r e s ,  
 DES  HYDROCORISES  o..  pdnais.«  »eau,  
 (  h y d h o c o i i i s î ; .  )  
 A  les  antennes  insérées  et  cachées  sous  les  yeitx  ,  plus  
 courtes  que  la  tête,  on  à  peine  de  sa  longuetii'.  
 Ces  Hémiptères  sont  tous  aquatiques,  carnassiers,  et  
 F A M I L L I !  DES  HYUKOCORISES.  
 saisissent  d'autres  insectes  avec  leurs  pieds  antérieurs,  
 (jui  se  replient  sur  eux-mêmes  et  servent  de  pince.  Ils  
 piquent  fortement.  
 Leurs  tarses  n'offrent  qu'un  à deux  articles  (").  Leurs  
 yeux  sont  ordinairement  d'une  grandeur  remarquable.  
 Les  unes  {Wepides)  ont  les  deux  pieds  antérieurs  en  forme  
 deserresoude  tenailles,  composés d'une  cuisse,  soitlrès  grosse,  
 soit  très  longue  ,  ayant  en  dessous  un  canal  pour  recevoir  le  
 bord  inférieuf  de  la  jambe,  et  d'un  tarse  très  court  oti  se  confondant  
 même  avec  la  jambe,  et  formant  avec  elle  un  grand  
 crochet.  
 Le  corps  est  ovale  et  très  déprimé  dans  les  unes,  de  forme  
 linéaire  dans  les  autres.  Ces  insectes  forment  le  genre  
 DES NÈPES ,  de Lionatîus,  ou  des  scohpioims  
 A Q U A T I Q U E S  ,  
 (  N E P A .  )  
 Qu'on  partage  ainsi  :  
 LES  CALCULES,  
 ( GALGULUS.  Lat.)  
 {I>1.  93,  fig.  4.)  
 Dont  tous  les  tarses  sonl  semblables,  cylindriques  ,  à  deux  articles  très  
 distincts,  avec  deux  crochets  au  bout  du  dernier.  Leurs  antennes  ne  
 ' i )  Latr.,  ¡Aid.  
 (a)  l'I.  lig.  5  i .  
 [•2)  Liill',,  i/'itl.  
 {!,)  l'I  ç,i,  lig.  .',  II.  {..)  Pl.;,'„  f.g,  
 !l  i  I )  
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