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3 0 8 INSECTES DIPTÈRES.
n'ont que trois ou deux articles ("), comprend ceux dont
la trompe, ordinairement membraneuse, bilabiée, longue,
coudée, et portant les deux palpes un peu au-dessus
de son coude, est le plus souvent entièrement renfermée
dans la cavité orale, et n'a que deux pièces au
suçoir, lorsqu'elle est toujours saillante. Le dernier article
des antennes, toujours accompagné d'un stylet ou
d'une soie n'offre jamais de divisions annulaires, fjcs
palpes sont cachés dans le repos.
Cette division formera notre cinquième famille, celle
DES ATHÉRICÈRES.
( a t h k k i c h r a . )
La trompe se termine ordinairement par deux grandes
lèvres ('). Le suçoir n'a jamais au-delà de quatre pièces,
et n'en offre souvent que deux. Les larves ont le corps
très mou, fort contractile, annelé, plus étroit et pointu
en devant, avec la tète de figure variable, et dont les
organes extérieurs consistent en un ou deux crochets,
accompagnés, dans quelques genres, de mamelons, et
probablement dans tous, d'une sorte de langue destinée
à recevoir les sucs nutritifs. Le nombre de leurs stigmates
FAMILLE DES ATHÉRICÈRES. .">«!)
est ordinairement de quatre, dont deux situés, un de
chaque côté, sur le premier anneau, et les deux autres
sur autant de plaques circulaires, écailleuses, à l'extrémité
postérieure du corps. On a observé que ceux-ci
étaient formés, du moins dans plusieurs, de trois stigmates
plus petits et très rapprochés. La larve peut
envelopper ces parties avec les chairs du contour, qui
forment une sorte de bourse. Elle ne change point de
peau. Celle qu'elle a dès sa naissance devient, en se
solidifiant, une espèce de coque pour la nymphe. Elle
se raccourcit, prend une forme ovoïde ou celle d'une
boule, et la partie antérieure, qui était plus étroite dans
la larve, augmente de grosseur, ou est quelquefois plus
épaisse cjue l'extrémité opposée. On y découvre les traces
des anneaux, et souvent les vestiges des stigmates, quoiqu'ils
ne servent plus à la respiration. Le corps se
détache peu-à-peu de la peau ou de la coque, se montre
sous la figure d'une boule allongée et très molle, sur
laquelle on ne distingue aucunes parties, et passe bientôt
après à l'état de nymphe. IVinsecte sort de sa coque,
en faisant sauter, en forme de calotte, son extrémité
antérieure. Il la détache par les efforts de sa tête. Cette
partie de la coque est d'ailleurs disposée de manière à
s'ouvrir.
Peu d'athéricères sont carnassiers en état parfait.
Ils se tiennent, pour la plupart, sur es fleurs, les