S ì ?
t i l . -
À '
2 7 i INSECTES LEPIDOPTERES.
g r a n d e u r relative des ai les, cl q u a n t h leur position dans le repos, nous
m o n t r e p o u r caractères distinclifs: u n e t rompe cornée, roulée en spirale
e t le p lus souvent longue ; des palpes inférieurs t e rminé s brusquement
p a r un article très petit ou b e aucoup plus m e n n que le p r é c éden t : celui -
c i est b e aucoup plus large el très compr imé.
Les noctuélites ont le corps p lus couver t d'écaillés q u e de duvet lain
e u x . Leurs antennes sont o rdina i r ement simples. Leur thorax est souv
e n t h u p p é en dessus; l 'abdomen a l a f o rme d'un cône al longé ; l eur vol
e s t rapide. Quelques espèces paraissent pendant le jour .
L e u r s cheni l les ont c ommu n éme n t seize pat tes ; les aut res en ont deux
o u quatre de moins , mai s les deux postérieures ou les anales ne manq
u e n t j ama i s , et d ans celle qui n'en offre que douze, la paire antérieure
d e s membraneuses est aussi g rande q u e la suivante. La p lupa r t de ces
c h e n i l l e s se r e n f e rme n t d ans une coque, où elles achèvent leurs métam
o r p h o s e s .
Ces lépidoptères embr a s s en t la division des Phalènes de mal {ISootuoe) de
L i n n oe u s .
T o u t e s les c o u p e s génér iques qu'on a établ ies d a n s ces derniers temps,
e t d o n t les c a r a c t è r e s sont plutôt emp r u n t é s de l'insecte cons idé r a sous la
l ' o r m e de cheni l l e q u e d a n s son état parfait, se r a t t a chen t aux deux sousg
e n r e s suivans :
LES ERÈBES,
(EREBUS. Lat r . — Thyjsania. Daim. — Noctua- Fab.)
(Planche i5/,.)
D o n t les ai les sont t o u j o u r s é tendue s e t hor izontales , el dont le dernier
a r t i c l e des palpes inférieurs est long, grêle et nu.
Ce sont les l épidopt è r e s les p l u s g r ands de cet t e tribu et qui , à l'except
i o n d'une seule espèce, propre à l 'Espagne ( Ophiura scapulosa, Ochs.),
s o n t tontes exot ique s (l).
( i ) Lalr., Gener. crust, et insccl., IV,
225 ; Consic!. gén. sur les crust., etc. Les
mâlci de quelques espèces ont les antennes
pectine e s , el pourraient constituer un
sous-genre piopre.
l'AMILLE DES NOCTURNES. 27i»
LES NOCTUELLES,
(NOCTUA.)
(I>1. i55. fig. 1.2. 3 et 4.)
Où ie dernier article des palpes inférieurs est très court, el couvert
d ' é c a i l l é s ainsi que les p récédens (îî){I).
( r ) Le genre Noctua de Fabricius en
forme, dans l'Histoire des lépidoptères
d'Europe d'Ochsenheimer, quarante-deux,
à commencer à celui à'Acromcta, jusqu'à
celui à'Euclidia inclusivement. Ce sont,
en grande partie, toutes les divisions établies
dans le catalogue systématique des
lépidoptères de Vienne, transformées en
genres, et dont la nature de notre ouvrage
nous interdit l'exposition. Celui de noctuelle,
les Erehus en étant détachés, nous
parait se diviser en deux grandes séries
parallèles; l'une se lie avec ces derniers
lépidoptères, et l'aulre avec les notodontes.
La première se compose de noctuelles,
dont Kis chenilles marchent à la manière
de celles qu'on a nommées Arpenteuses ou
Géomètres.Ijti unes ont seize pattes, ruais
dont les deux ou quatre antérieures des
membraneuses intermédiaires sont plus
courtes; les autres n'en out que douze :
telles sont les Plusics et les Chrysoplcres^
sous-genre dislingue du précédent par la
grandeur des palpes inlérieurs, qui .se recourbent
sur la téle. La .secondo série
commencera par des espèces , dont les
])alpes sont proportionnellement plus
grands, dont les antennes sont pectiuces,
et dont la trompe est pelile; telles sont ; la
(.-:) Pl. i55. lifc'. 1 a.
Notodonte palpina [Odonpiem palpina ,
Nob.) et les Caljptra d'Ocliseubeimer, ou
les Calpe de M. Treitschke. Suivront les
genres Xilina, CucuUia , les Noctuelles
dont les ailes supérieures onl le bord postérieur
anguleux ou denté, celles dont les
antennes sont pectinées, et ensuite celles
où ces organes sont simples. Pious ti-rminerons
ces dernières espèces par celles dont
le thorax est uni, et dont qutd<|ues-unes
du genre Erastria de ce naturaliste, paraissent
conduire aux pyralites. Toutes les
chenilles de celte seconde série ont seize
pattes, avec l^s membraneuses intermédiaires
de grandeur égale; leur marche est
rectigrade. Les Chysoplcres {Plusia coucha,
Fis(h.,Enlom. de la Russ., I, Lépid.,
IV), par lesquelles nous finissons l'autre
série, ont des rapports avec les herminies
et les pyralites. Ainsi , les deux séries
^emblent aboutir, en convergeant, à cette
dernière section. Les iichénées,ou les catocales
d'Ocbseiiheinier, sont de {;r.indes espèces
à ailes presque horizontales, et qui
paraissent naturellement avoisiner, ainsi
que les Opbiuses, les Bréphos, etc., ILS
Erebus. Si on les place dans l'autre série,
elles en troubleront l'harmonie.
Le Bombyx cyliopoda de M. Dalmaii