1 7 0 INSECTES HYMÉNOPTÈRES.
division embrasse la famille des SAPYGITES de Lalreille, dont la dénomination
est prise du genre principal
DES SAPYGES.
(SAPYGA.)
Les uns ont les antennes filiformes ousélacées, comme dans
Les THYNKES {Thijnnns. Fab.) (a), qui onl les yeux eiitiers (1).
Les POLOCIIRES {Polochrum. Spin.) oii ils sont échancrés et dont les
mandibules sont, en outre, très dentées (2).
Les autres onl les antennes plus grosses vers leur extrémité, ou même
en massue, dans quelques mâles. Ils offrent, d'ailleurs, les caractères des
polochres.
Tels sont
LES SAPYGES proprement dites.
(SAPYGA. Lat.)
(PI, M9, fig.8.)
Elles voltigent autour des arbres et des murs exposés au soleil, et paraissent
y déposer leurs oeufs (3).
Les Ceramics de Lalreille, d'après la forme du premier segment du
corselet et de leurs ailes étendues ou sans plicalure, appartiennent à cette
subdivision; mais elles doivent élre rangées, sous des rapports plus imporlans,
dans la famille des Diplopières.
3° Les fouisseurs qui avoisinent encore les précédens, à l'égard de
l'étendue et de la forme du premier segment du thorax, mais dont les
pieds postérieurs sont une fois au moins aussi longs que la tête et le tronc,
et qui ont les antennes le plus souvent grêles, formées d'articles allongés,
peu serrés ou lâches, et très arquées ou contournées, du moins dans les
femelles.
( i ) Latr., iliid. Les Scotènes [Scoleena)
de M. Kliig me paraissent peu différer des
Thynnes ; mêmes antennes, mêmes ailes ,
première cellule cubitale pareillement coupée
par un petit trait, etc. L'anus des mâl s
(a) Pl. irg-fig.
est un peu recourbé, caractère qui les rapproche
des Teugyres et de divers autres
j^enres delà division précédente,
(a) Latr, , ibid., Van-der-Lind.
(3) Latr. , ibid.; Van-der-Iind.
( i ) Pl. no. eg.7.
.FAMILLE DES FOUISSEURS. 17 7
L a l r e i l l e les réunit dans la famille des SPHÉGIDES, nom dérivé du genre
dominant, celui
DES SPHEX.
(SPHEX.)
Les uns ont le premier segment du thorax carré, soit transversal, soit
longitudinal, et l 'abdomen attaché au corselet par un pédicule très court;
leurs jambes postérieures onl ordinairement au côté interne une brosse
de poils. Les ailes supérieures ont trois ou deux cellules cubitales complètes
ou fermées, et une autre imparfaite et terminale.
Ils forment maintenant plusieurs sous-genres.
LES PEPSIS,
(PEPSIS. Fab.)
{ Pl. I20. f
Auxquels j'assigne les caractères suivans : labre apparent; antennes,
celles des mâles au moins, presque droites, composées d'articles serrés;
palpes maxillaires guère plus longs que les labiaux, avancés, à articles
peu inégaux (o); trois cellules cubitales complètes, la première nervure
récurrente s'insérant près de l'extrémité antérieure de la seconde de ces
cellules. Les mâles ont les jambes et le premier article des tarses postérieures
comprimés. Toutes les espèces connues sont exotiques, plus abondantes
dans l'Amérique méridionale et aux Antilles, grandes et onl les
ailes colorées, (l)
LES CEROPALES
(CEROPALES. Latr. Fab.)
( PI, rso, Cg. 2.)
Ont le labi-e et les antennes des pepsis; mais les palpes maxillaires sont
beaucoup plus longs que les labiaux, pendans, à articles très inégaux (2).
( ï ) Latr., Gén. cnist. et iusecl, IV, 6i .
(a) Latr., il)id., 62 ; Vaii-der-Linden ,
(») Pl. 120, llg. 1 ,i
Obser. sur les hyménopt. d'Eur., 76.