ISSECTIS LÉl'inOPTÈRES.
, espèces qui se rappi'ochenl le plus des Bibiis, el doni une, comme le Sylvain
coe,while d'Engrammello, forment le genre Seplis de Fabricius, parmi
celles t|u, s'éloignent le plus des précédentes, soit par les antennes, soit
par les ailes inférieures oiTrant des queues, ainsi que certaines espèces de
la division des papillons chevaliers de Linnoeus , nous citerons le jasius
mentionné plus hant ( l j .
r.ES MORPHOS
(MORPHO. Fab)
(l'Ianthe 140.)
D i f f è r e u l d e s n y m p h a l e s p a r leurs antennes presque filiformes, faiblement
et graduellement plus grosses vers le bout. Toutes les espèces
sont particulières à l'Amérique méridionale et très remarquables par leur
t a i l l e , leurs couleurs et les taches oculaires du dessous de leurs ailes.
Linnoeus en a réuni plusieurs à ses papillons chevaliers grecs (2).
Godart en a séparé, sous le nom générique
DE PAVONIE,
(PAVOMA.)
, (l'I. .4., Cg.i.)
Les espèces dont la cellule centrale des ailes inférieures est fermée, et
où la nervure la plus interne des supérieures et courbée en S, au lieu
d ' ê t r e droite ou peu arquée. Une espèce, propr e aux Indes orientales, et
dont l'angle anal des ailes inférieures se prolonge en manière de queue, le
P. Jthidinms, est le type du genre amathusia de Fabricius. Toutes les
a u t r e s sont du nouveau cont inent . La tranche du second article des palpes
i n f é r i e u r s des pavonies, des morphos et des sous-genres précédens est
assez large, où ces palpes ne sont point fortement comprimés, taudis
q u ' i l s le sont beaucoup dans les satyres, sous-genre très analogue aux
deux précédens.
Ceux qui suivent ont aussi la cellule discoidale des ailes inférieures
fermée en arrière.
(i) ^ojcsGodaril, lli.sl. iiat. des léiiid.
de France, et son article tapillom, de t'Eiicyclop.
inéthod., genre Nymiihnte.
(a) rayez les ouvrages précités.
l'AMItXE DES DIIIRNF.S.
LES BRASSOLIDES
(BR.WSOLIS. Fab.)
( I ' .4t,fis. 5.)
Ont des antennes terminées brusquement en une massue épaisse, en
forme de cône renversé, et les palpes inférieurs courts, ne s'élevant point
a u - d e l à du chaperon. Les ir.ales ont près du bord interne des ailes inférieures
une fente longi tudinale, couverte de poils (1).
LES EÜMENIES,
(EUMENIA. God.)
(Pl. [41, «g. 3.)
Dont les palpes inférieurs sont plus longs, et où les antennes, à peu de
distance de leur origine, s'épaississent graduellement et forment une
massue fort allongée [2).
I.ES EURYBIES
(EUnYBIA. Illig.)
Se rapprochent des Brassolides par la b r ièvet é de leurs palpes intérieurs;
mais ils sont proportionnellement plus épais, et la massue des antennes
est en forme de museau allongé et un peu courbé (3).
LES SATYRES,
CSATYRUS. Lat.)
(Planche x^a.)
Où les palpes inférieurs dépassent, comme de coutume, le chaperon,
(r) Foycz l'Encyclop. method., article
pipiLLON, genre DrassoUde.
(2) Eacyclop. method., insect., IX,
826. Godart n'avait vu que des individus
privés d'antennes. M. Poe m'en a communiqué
de parfailement entiers, et qu'il
avait pris à In Havane.
(3) Voyez l'Encyclop. métliod., même
article.