II il. ;
'•¡81 INSECTES lïPIDOl'TÈRES.
Tanlôl la Iroinpe est nulle ou pi-esque nulle, cotuuu; dans
LES AGLOSSES,
(AGLOSSA. Lalr.)
(l'I. .57, flg. 4-)
Dont les quatre palpes sont découverls, el dont les ailes forment un
triangle aplati; les supérieures n'ont point d'écliancrure à leur extrémité.
VA- de la graisse (a) {P. pùiguinalis, Lin.), Ueg., Insect., Il, vi, 4-12;
Uéaum.,insect., Ill, xx,5-11. Lesailessupérieuressont d'un gris d'agalhe,
avec des raies et des laches noirâtres. On la trouve dans les maisons,
sur les murs. Sa chenille est rase, d'un brun noirûlre et luisanl, et se
nourrit de substances graisseuses ou bulyreuses. Reaumur la nomme
fausse-teigne des cuirs, parce qu'elle ronge aussi cette matière, de
mémo que les couvertures des livres. Elle construit un fourreau, en
forme de long tuyau, qu'elle applique contre les corps dont elle vit, el
qu'elle recouvre de grains, composés eu majeure partie de ses excrémens.
Suivant Linnaius, on la trouve, maisraremenl dans l'eslomac de
l'homme, où elle produit des effets plus alarmans que ceux qu'occasionnent
les vers intestinaux. Un médecin éclairé, el dont j e ne puis révoquer
en doule la véracité, m'a envoyé des chenilles de cette espèce,
qu'une jeune famille avait vomies.
Celle d'une autre Aglosse {P. farinalis, Lin.) mange la farine. L'insecte
parfaitse trouve aussi très souvent sur les murs, où il se tient immobile,
avec l'abdomen relevé. La base de ses ailes supérieures est
rougeâlre et bordée de blanc postérieurement ; l'extrémité postérieure
est pareillement rougeâtre ; mais cette couleur y forme une lâche anguleuse
et bordée en haut par une raie blanche, pareillement anguleuse
; l'espace compris entre ces taches ou le milieu est jaunâtre.
LES GALLERIES,
(GALLEIÏIA. Fab.)
(Pl. .5r, Cg.s.-j
Où les écailles du chaperon forment une saillie recouvrant les palpes;
(«) Pl. 15;, lig. (i.
FAMILLE DES NOCTUKtiES.
OÙ les ailes supérieures, proporlionnellement plus étroites que ccllcs des
aglosses, el écliancrées au bord postérieur, sont, ainsi que les infe
rieures, asse. fortement inclinées, et se relèvent postérieurement e..
queue de coq, comme dans beaucoup d'espèces des sous-genres suivans :
La G. de to mVî (G. cermna, Fah.l, Ilubn., l in. IV, 25, est longue
d'environ cinq lignes, cendrée, avec la téte et le tborax plus clairs,
et de petites taches brunes le long du bord interne des ailes supérieures.
Réaumur désigne sa chenille sous le nom de faussc-lcigne de
la cire. Elle fait de grands dégâts dans les ruches, dont elle perce les
rayons, et construit, i mesure qu'elle avance, un tuyau de soie recouvert
de ses excrémens, qui sont formés de la cire dont elle se nourrit.
On trouve quelquefois les coques de leurs chrysalides rassemblées par
tas.
La G. dts ruchas [alvearia] de Fabricius se rapproche plus des teignes
que de ce sous-genre.
Son oramhus erigatiu et les teignes frihunclla et colonelta d'Hubner
avoisinent les tincites précédentes, par l'étendue et la disposition de
leurs ailes; mais leurs palpes inférieurs sont beaucoup plus longs, et
ces insectes ont, sous ce rapport, plus d'affinité avec les Crambus. Ils
pourraient former des sous-genres propres.
Les autres, dont les palpes supérieurs ne sont pas toujours bien distincts,
ont les ailes supérieures longues, étroites, tantôt couchées et roulées
sur le corps, tantOt appliquées perpendiculairement sur ses côtés.
Dans cet état, l'insecte a toujours une forme étroite el allongée, se rapprochant
de celle d'un cylindre ou d'un cône.
I d l e s palpes inférieurs, toujours grands, sont portés en avant; le dernier
article au plus est relevé ; les palpes supérieurs sont apparens.
LES CRAMBUS,
1 CRAMBUS. Fab.)
(Pl. i5, , flg.6.)
Qui ont une trompe distincte; dont les palpes inférieurs s'avancent en
manière de bec droit, jusqu'au hout. Ces lépidoptères se trouvent dans les
pâturages secs, sur diverses espèces de plantes (l).
(i) t'ai)., lùilotii. SysL., supp.; et Latr ,
GOIILT. crust, vi iiisccl., IV, aSa. fojfs
, "V-VIII. Le Cramhts caritiiUus
I nil aiiliv sous ¡;eiiie (li-nHYit).
nail, Till.
niiiKlili"»!