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3 2 8 INSECTES DIPTÈRES.
Stylet ou la soie qui peut le terminer, aucune division
transverse ; le suçoir est composé de quatre pièces.
Leurs larves ressemblent à des vers longs, presque
cylindriques, et sans pattes, avec une tête écailleuse et
constante, toujours munie de crochets ou d'appendices
retráctiles, qui leur servent à ronger ou à sucer les
substances dont elles se nourrissent. La plupart vivent
dans la terre. Elles changent de peau pour subir leur
seconde transformation. Les nymphes sont nues et
offrent plusieurs des parties extérieures de l'insecte
parfait, qui sort de sa dépouille par une fente du dos.
Une première division nous offrira des diptères dont
la trompe, toujours entièrement ou presque entièrement
saillante, avec l'enveloppe extérieure, ou la gaine du
suçoir, de consistance assez solide ou presque cornée,
s'avance plus ou moins, sous la forme d'un tube ou d'un
siphon, tantôt cylindrique ou conique, tantôt filiforme,
et se termine sans empâtement notable, les lèvres étant
petites ou se confondant avec la gaine ("). Les palpes sont
petits (').
Les uns, vivant de rapine, ont le corps oblong, avec
le thorax rétréci en devant, les ailes couchées sur le
corps; leur trompe est le plus souvent courte ou peu
(«) 1>I. i65, tg. (Í) PI i65,li
FAMILLE DES TANÏSTOMES. 32 »
allongée, et forme une sorte de bec. Les antennes sont
toujours rapprochées, et les palpes sont apparens.
LES ASILES.
( a s i l u s , Lin.)
Qui ont la trompe dirigée en avant.
Ils volent en bourdonnant, sont carnassiers el très voraces,
et saisissent, suivant leur taille et leur force, des mouches, des
tipules, des bourdons et des coléoptères, pour les sucer. Leurs
larves vivent dans la terre, ont une petite téte écailleuse,
armée de deux crochets mobiles, et s'y transforment en nymphes,
qui ont des crochets dentelés au thorax et de petites
épines sur l'abdomen.
Les uns MiiViH, Lat.) ont la tête transverse; les yeux écartés latéraux
entre eux, même dans les mâles; la trompe aussi longue au moins que la
tête, et une cellule complète, en forme de triangle allongé, près du bord
interne (la dernière de toutes), et se terminant au bord postérieur.
L'épistomeest toujours barbu.
Tantôt les tarses se terminent par deux crochets, avec deux pelotes intermédiaires
(«).
Ici le stylet du bout des antennes est peu sensible, ou lorsqu'il est très
distinct, son second et dernier article ne se prolonge point en manière de
soie.
Il en est parmi eux dont les antennes ne sont guère plus longues que la
téte ; leur stylet est peu sensible ou très court, et conique ou pointu ; la
partie de la tête leur donnant naissance n'est point ou est peu élevée.
{.a) Pl. i65,ng.5/.
INSECTES. *
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