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 3 « !  INSF.CTES  UIPTÈRES.  
 nément  aiitoui'  du  pylore,  et  rarement  dans  les  intestins.  
 Elles  y  sont  souvent  en  grand  nombre  et  suspendues  par  
 grappes.  M.  Clark  croit  néarunoins  qu'elles  sont  plus  utiles  
 que  nuisibles  à ce  quadrupède.  
 ...  Les  larves  des  oestres  ont,  en  général,  une  forme  conique  
 et  sont  privées de  pattes.  Leur  corps  est  composé,  la  bouche  
 non  comprise,  de  onze  anneaux,  chargés de  petits  tubercules  
 et  de petites  épines,  souvent  disposés  en  manière  de  cordons  
 et  qui  facilitent  leur  progression.  Les  principaux  organes  
 respiratoires  sont  situés  sur  un  plan  écailleux  de  l'extrémité  
 postérieure  de  leur  corps,  qui  est  la  plus  grosse.  11 paraît  que  
 leur  nombre  et leur  disposition  sont  différentes dans  les  larves  
 gastriques.  Il  parait  encore  que  la bouche  des  larves  cutanées  
 n'est  composée  que  de mamelons,  au  lieu  que  celle des  larves  
 intérieures  a  toujours  deux  forts  crochets.  
 Les  unes  et  les  autres  ayant  acquis  leur  accroissement,  
 quittent  leur  demeure,  se  laissent  tomber  à  terre,  et  s'y  cachent  
 pour  se  transformer  en  nymphes  sous  leur  peau,  à  la  
 manière  des  autres  diptères  de  cette  famille.  Celles  qui  ont  
 vécu  dans  l'estomac  suivent  les  intestins  et  s'échappent  par  
 l'anus,  aidées  peut-être  par  les  déjections  excrémentielles  de  
 l'animal,  dont  elles  étaient  les  parasites.  C'est  ordinairement  
 en  juin  et  en  juillet  que  ces métamorphoses  s'opèrent.  
 M.  de  Humboldt  a  vu  ,  dans  l'Amérique  méridionale,  des  
 Indiens  dont  l'abdomen  était couvert  de  petites  tumeurs,  produites, 
   à  ce  qu'il  présume,  par  les  larves  d'un  oestre.  Des  
 observations  postérieures  paraissent  appuyer  ce  sentiment.  
 Ces  oestres  appartiennent  peut-être  au  genre  Cutérèbre,  de  
 M.  Clark,  dont  les  larves  vivent  sous  la  peau  de  quelques  
 mammifères.  
 Il  résulterai!  encore,  de quelques témoignages,  qu'on  a  retiré  
 des  sinus  maxillaires  ou  frontaux  de  l'homme  des  larves  ana- 
 FAMILLE  DES  ATHKRICÈUHS.  
 logiies  à celles  de  l'oestre.  Mais  ces  observatiotjs  iront  pas  été  
 assez  suivies  (i).  
 VOE.  (lu  boeuf  {a)  [OE.  bovis.  de  G.;,  Clarck-,  Lin.,  Soc.  ï r a n s .  IH,  xiii,  
 I  6,  long  d e  sept  lignes,  t rès  velu  ;  thorax  jaune,  avec  une  b a n d e  noire;  
 a b d o m e n  blanc  à  la  base,  avec  l 'exlrcmi t é  fauve;  ai les  u n  peu  obscures.  
 La  femelle  d épos e  ses  oeuf s  sous  le  cui r  des  boeuf s  et  des  v a c h e s ,  âgés  au  
 p l u s  de  deux  ou  trois  an s  et  les  m i e u x  portans.  Il  s'y  forme  des  tumeur s  
 o u  des  bosses,  et  dont  le  p u s  intér ieur  a l iment e  la  larve.  Les  c h e v a u x  y  
 s o n t  encore,  sujets.  
 Le  renne,  l'antilope,  le  lièvre,  etc.,  nourrissent  aussi  sous  leur  peau  
 d ' a u t r e s  larvcsM'oeslres,  mais  d'espèces  différentes.  
 VOË.  du  mouton  {OE.  ovis.  Lin.),  Clarck.,  ibid,  xxxi i ,  16,  17,  long  de  
 c i n q  lignes,  peu  velu;  tète  grisâtre;  thorax  cendré,  avec  des  points  
 ( i )  J'ai  présenté,  à  l'art.  OEstre  de  la  
 seconde  édilioa  du  nouveau  Diet,  d'iiist.  
 natur.,  une  nouvclte  distribulion  méthodique  
 de  ces  insectes.  
 Les  uns  ont  nue  trompe  très  petite  et  
 rélraclite.  Le  genre  cdtérèbre  (cutereîiba) 
  de  M. Clarck,  et  celui  que  j'ai  nomme  
 cÉPHÉNKMYiE  (cRPH»NEMYi.v).  Le  premier  
 a  la  soie  des  antennes  plumeuses,  et  les  
 palpes  ne  sont  point  apparens.  V  OEstrus  
 huccatus  de Fab.,est  de  ce genre. M.  Clarck  
 on  a  décrit  une  autre  espèce  (cuniculi),  et  
 j'eu  ai  fait connaître  une  troisième  [ephippium) 
   ;  toutes  sont  d'Amérique.  La  soie  des  
 antennes  est  simple dans  les  Céphénémyies,  
 et  les  palpes  sont  seusi!)les,  "VOEsirus  à  
 trompe  de  Fab.,  en  est  le  type,  l.es  autres  
 n'ont  point  de  trompe.  La  soie  des  antennes  
 est  toujours simple.  On  découvre  encore  
 deux  palpes  dans  les  oedemaîîènes  (oedeoena). 
   Ce  genre  est  établi  sur  l'oestre  des  
 rennes  [tarandi).  
 Les  trois  genres  suivaus  n'en  oITrpnt  
 plus.  
 (a)  PL  17«.  lig.  9..  
 Les  BYronr.RMES  (hipoderma)  ont  une  
 petite  fente  buccale,  en  forme  d'Y.  Tel  est  
 le  caractère  de  l'oestre  du  boeuf.  Les  cépha- 
 LÉMYiES  (cephalemyia)  Ont  dcux  tubercu'es  
 très  petits,  en  formes  de  points,  qui  sont  
 tes  vestiges  des  palpes.  Les  ailes  sont  écartées, 
   et  les  cuillerons  recouvrent  les  balanciers  
 {OEstrus  om).  Dans  les  oestres  (ots- 
 TRus),  ces  deux  tubercules  cxi.stent  aussi;  
 mais  les  ailes  se  croisent  au  bord  interne,  
 et  les  cuillerons  ne  recouvrent  qu'une  partie  
 des  balanciers  {OEstrus  eqid,  Fab.,  et  
 quelques  autres).  M.  Mt'igen  appelle  ce  
 dernier  genre,  Castras;  c'est  celui  de  Gasterophilus  
 du  docteur  Leach.  Tous  les  autres  
 n'en  forment  pour  eux  qu'un  seul,  
 celui  âi^OEstru».  Ici  les  cellules  postérieures  
 sont  fermées  par  des  nervures  transverses,  
 avant  d'atteindre  le  bord  postci ieur  ;  dans  
 les  Gnsl/fs,  c'est  le  bord  qui  les  ferme.  
 Nous  avons  exposé,  à  l'article  OE^tre  du  
 nouv.  Dict.  d'bist,,  ces  divers  raracléres  et  
 fiuolque»  autres.