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 580  INSECTES DIPTÈRES.  
 I'ale(").  Ces atliéricères  enilirasseiit  raiicieii  geiii-e  â/uscn  
 de  Fabridus,  que  les travaux  de  ]\1M. Fallen  et  Meigeii,  
 sans  parler  des  nôtres,  ont  singulièrement  modilié.  Toutes  
 les  difficultés  qui  entravent  son  étude,  sont  cependant  
 bien  loin  d'être  aplanies;  car,  quoique  ces  savans  
 aient  établi  un  très  grand  nombre  de  nouveaux  genres,  
 il en  est  cependant  encore  quelques-uns,  tels  que  ceux  
 de  Tachina  et  A'y4ntliomyia,  que  l'on  peut  considérer  
 comme  des  sortes  de  magasins.«En  effet,  dans  l'ouvrage  
 de M. Meigen,  qui  est  uniquement  consacré  aux  diptères  
 d'Europe,  le  premier  de  ces  genres  se  compose  de  trois  
 cent  quinze  espèces,  et  le  second  de  deux  cent  treize.  
 Le  docteur  Robineau  Desvoidy,  voulant  achever  de  
 compléter  ces  recherches  et  pourvoir  aux  besoins  de  
 la  science,  s'est  livré,  avec  beaucoup  de zèle, à  une  étude  
 spéciale  des  muscides,  qu'il  nomme  Myodaires;  et  le  
 mémoire  sur  ce  sujet,  qu'il  a  présenté  à  l'Académie  
 royale  des  sciences,  a  été  jugé  digne  de  faire  partie  du  
 recueil  de  ceux  des savans  étrangers;  mais  comme  l'impression  
 n'en  est  pas  encore  terminée,  et que nous  n'en  
 connaissons  que  les divisions  générales,  présentées  dans  
 le  rapport  qu'en  a  fiiit  à  l'Académie  M.  de  Blainville,  
 nous  n'avons  pu  en  proiiter.  Nous  eussions  d'ailleurs  
 W  1>1.  I , ; ,  17S,  cic.  
 FAMTI.LE DES  A'ITIÉRICÈRKS.  ôili  
 dépassé  les  limites  de  cet  ouvrage  et  effrayé  peut-être  
 les jeunes  naturalistes,  par  l'exposition  de  cette  multitude  
 de  nouveaux  genres  qu'il  a  introduits  dans  cette  
 tribu,  et  dont  plusieurs,  au  sentiment  même  du  rapporteur, 
   paraissent  peu  distincts.  Nous  pensons  même  que  
 le  travail  de M. Meigen, sauf la  révision  des  deux  coupes  
 génériques  précédemment  mentionnées,  est,  dans  l'état  
 actuel  de la  science,  bien  suffisant.  
 Sous  le rapport  des  caractères  employés  par  M.  Robineau  
 pour  signaler  ces  groupes,  très  peu  lui  sont  
 propres.  Il  en  est  même,  tel  que  celui  de  la  disposition  
 des  nervures  des  ailes,  dont  il  aurait  pu  tirer  un  
 parti  avantageux  qu'il  a  négligé,  du  moins  dans  le  travail  
 qu'il  a  présenté  à  l'Académie.  Sa  première  famille,  
 celle  des  Calyptérées,  est  la  même  que  celle  que,  dans  
 mon  ouvragi;  sur  les  familles  naturelles  du  règne  animal, 
   j'avais  nommée  Créophiies,  et  qui  était  d'ailleurs  
 établie  dans  mes ouvrages  précédens.  D'après  l'analyse  
 de  son  mémoire,  donnée  par  M. de  Blainville,  l'on  voit  
 qu'en  général,  les  caractères  des  neuf  autres  familles  
 des  myodaires  ne  sont  le  plus  souvent  fondés  que  sur  
 la diversité  des  modes  d'habitation,  les  couleur.s,  et  sur  
 quelques  autres  considérations assez vagues;  nous  allons  
 .essayer  de  coordonner  les genres  de MM.  Aleigen,  Wiedemann  
 et  Fallen,  que  nous  avons  pu  étudier,  à  noire  
 ancienne  distributiou,  mais  avec;  (|uel(|ues  ehangeruens