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' IXSECTES HYMÉNOPrÈRliS.
LES CLADIES.
(CLADIUS.Klug, Lat.) (1)
(PI. loS. fig. (i.)
Quelques autres, ayanl le corps court et ramassé comme les hylolomes,
e t considérés comme lels par Fabricius, ont de dix à quatorze arlicles aux
autennes, et simples dans les d eux sexes.
LES ATIIALÏES.
[ATHA.LU. Leach.) (2)
(Pl. ro8. fig. 70
Les espèces suivantes sont remarquables par leurs antennes composées
d e seize articles au moins, pectinées ou en éventail dans les mâles, et en
scie dans les femelles. El les nous conduisent , sons ce ra|)port , aux Mégalodontes,
premier sous-genre de !a subdivision suivante.
LES PTERYGOPHORES,
(PTERY GOPHOKUS. K! iig.)
(Pl. io8. fig. 8.)
Où les antennes n'ont qu'une seule rangée de dents, et simplement plus
longues ou en peigne dans les mâles, et courles et en scie dans les femelles
; ici elles sont sensiblement plus grossesvers le b o u t (3).
LES LOPHYRES,
(LOPHYRUS. Lat.)
(Pl. io8, Cg. 9.)
Dont les antennes ont, dans les màlcs, un double rang de dénis allon-
(i) Lepel., i!)id., p. 57.
(•¿) Ibicl., p. 21. M. Lcach n'y conijn
enil que les espèces <lonl les antennes oui
dix articles. M. Kli'ig les range aree ses
Emphytu.'i.
(3) A^o/.Rliig.,Leiu;li ol Lcpclrlicr, iliid.
FAMILLE DES PORTE-SCIP. 127
f,ée$, formant un grand panache triangulaire («), el sont en scie dans les
femelles.
ie rapporte à ce sous-genre la premièi e famille des Ptérones de M. Jurine,
ainsi qiiela premièr e division des //i/lo tome s de Fabr icius. Les fausses
chenilles ont vingL-deux paltes, viveuten société et plus particulièrement
sur les pins, aux jeunes plant s desquels elles nuisentboaucoup (1).
Là, le labr e est caché ou peu saillant. Le côté interne des qua t r e jambes
postérieures offre, avant son extrémi té, deux épines et souvent môme une
troisième au-dessus de la paire précédente. Les antennes sont toujours
composées d'un grand nombr e d'articles j la tète est forte, carrée, portée
sur un petit cou, avec les mandibules fortement croisées. Ces espèces paraissent
au printemps. Les larves du plus grand nombre n'ont point de
pattes membraneuses, et vivent en société dans des nids soyeux, formés
par elles, autour des feuilles de divers arbres.
Elles forment le genre CephaUia de Jur ine, que l'on a divisé en deux
antres.
LES MEGALODONTES,
(MEGALODONTES. Lai. — Tarpa. Fab.)
(i>l. rog, Iig. ,.)
Olì les anleniius sont en scie ou en peigne (2).
LES PAMPHiLIES,
iPAiVIPHÏLIUS. Lat. — hyda. Fab.)
(Pl. log.fig.a.)
Qui ont le.s antennes simples dans les deux sexes.
Leurs larves n'ont point de pattes membraneuses , et l'extrémité postér
i e u r e de leur corps se termine par d eux cornes. Elles vivent de feuilles,
qu'elles plient souvent pour s'y tenir cachées (3).
(i) Lepelet., ibidem, et la Monogr. de
ce soiis-genre publiée par Kliig, dans les
Mém. des curieux delà nature, de Berlin.
(a) Voyez les ouvrages ci-dessus, el Entoni.
monog. de M. Klùg, p. î83.
(c) Pl. io8, fig, 9«.
(3) Ibid.; Tarticle PamphiUe derEncyl.
melh., el la Monographie du genrc Lyda du
docleur KUig (Mem. des cur. de la natuve,
de lierlin). Foycz aussi la Monogr. de
M. Lepeletier.