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 qui  esl d'un  bvun  grisâtre,  avec  des bandes  Iransverses,  noires,  sur  l'abdomen, 
   et  un  point  noir  aux  ailes  (1).  
 LES  TANYPES  
 (TANYPUS.  Meig.)  
 ( P l .  £6i,Cg.6.)  
 Ont  aussi  les  ailes  pendantes,  mais  les  antennes  ont  quatorze  articles  
 dans  les deux  sexes, avec  l'avant-dernier  fort  long  dans  les mâles  ; tous  les  
 antres,  ainsi  que  ceux  des  antennes  des  lemelles,  sont  presque  globuleux  ;  
 le  dernier  est  un  peu  plus  gros  que  les  précédens.  
 Nous  rapporterons  à  ce  sous-genre  
 La  Tiv^k  higarrie  (a) du  même  iibid.,  xxiv,  19),  qui  est  cendrée,  avec  
 les  ailes  blanchâtres,  tachetées  de  noirâtre,  et  dont  les antennes  des  femelles  
 se  terminent  en  bouton.  La  larve  de  la  dernière  a  quatre  fausses  
 pattes  deux  près  de  la  téte  et  les  deux  autres  au  bout  du  corps  (2).  
 Tantôt  les  antennes,  toujours composées  dans  les deux  sexes  de  treize  
 articles  au  moins,  et  pour  la  plupart  grenues,  n'offrent  que  des  soies  
 courtes,  ou  tout  au  plus,  et  dans  les  mâles  seulement,  un  faisceau  de  
 poils  à  leur  base.  Ce  sont  nos  Tipules  galiicoles.  
 LES  CÉRATOPOGONS.  
 (CERATOPOGON.  Meig.  —  Cerato^ogon  mUcotdes.  Lat.)  
 i  ( P l . i 6 i , f i e .  7.)  
 Où  les  antennes  ont  simplement  un  faisceau  ou  bouquet  de  poils  à  leur  
 base.  .  ,  
 Leur  trompe,  de  même  que  dans  les  deux  sous-genres  suivans,  a  la  
 forme  d'un  bec  pointu.  Les  ailes  sont  couchées  sur  le  eorps.  Leurs  larves  
 vivent  dans  des  espèces  de  galles  végétales  (3).  
 ( i )  Les  mêmes  ouvrages  ;  et  Fait-,  Syst.  
 antl.  
 (a)  Pl.  i6i,  fie-11.  
 (a)  Les  mêmes.  Ln Monos ,  de  M.  Tallén.  
 (31  Lalr.  el  Meig.,  ibiJ.  
 FAMILLE  DES  NÉMOCÈRES.  .'513  
 LES  PSYCI-IODES.  
 (PSYCHODA.  Lat.,  Meig.)  
 (Pl.  i63,  Cg.  i.)  
 Sans  panache  ni  faisceau  de  poil  aux  antennes.  Leurs  ailes  sont  en  toit,  
 et  ont  un  grand  nombre  de  nervures.  
 Une  espèce  de  ce  sous-genre  a,  au-devant  du  thorax,  deux  appendices,  
 qui  nous  paraissent  formés  par  les  extrémités  latérales  de  son  premier  
 segment  (1).  
 LES  CECIDOMYIES,  
 (CECIDOMYIA.  Meig.)  
 (Pl.  162,  Cg.  I.)  
 Dont  les  antennes,  ainsi  que  celle  des  psycliodes,  sont  grenues  el  simplement  
 garnies  de  poils  courts  et verticillés,  mais  dont  les  ailes  sont  couchées  
 sur  le  corps,  el  n'oiTrenl  que  trois  nervures  (2).  
 D'autres  espèces,  toujours  de  la  division  de  celles  dont  les antennes  sont  
 manifestement  plus  longues  que  la  tête  et  menues,  sont  aussi  privées  
 d'yeux  lisses  j mais  les  yeux  ordinaires  sont  entiers,  ovales  ou  ronds.  Les  
 ailes,  écarlées  dans  plusieurs,  ont  toujours  des  nervures  membraneuses  
 réunies  transversalement,  du  moins  en  partie,  et  des  cellules  discoidales  
 fermées.  L'extrémité  antérieure  de  la  tòte  est  rétrécie  et  prolongée  en  manière  
 de  museau,  et  offre  souvent  en  dessus  une  saillie  pointue.  Les  palpes  
 sont  ordinairement  longs.  L'extrémité  des  jambes  est  épineuse.  
 Plusieurs  de  leurs  larves  vivent  dans  le ter reau,  le  tan  des  vieux  arbres,  
 (1)  Lalr.  elMeig.,il)id.  
 (2)  Meig.,  Dipl.,  I,  93.  royez  aussi  le  
 Journal  de  VAcad.  des  sciences  luiL de  Phil,  
 oct.  1817.  M.  Macquart  (Dipt,  du  nord  de  
 la  France)  place  immédiatement  après  les  
 Cccidomyies  le  genre  qu'il  a  établi  sous  !e  
 n o m  de  LESRRIISUE  (LESTRÎMIA) .  Les  antennes  
 sont  velues,  courbées  en  avant,  un  
 peu  moins  longues  que  le  corps,  de  quinze  
 INSECTES  *.  
 arlicles globuleux,  pcdiculés  dans  les  mâles.  
 Les pattes  sont  assez  longues  cl  grêles,  avec  
 le  premier  article  des  larsés  allongé.  La  
 Ceàdomya  desirucior,  décrite,  cl  figurée  
 dans  le  journal précité,  pourrait  bien  appartenir  
 à  cenouveau  sous-genre;  les  antennes  
 semblent  l'indiquer.  Les  Macropèzes  soni  
 encore  très  voisines  de  ces  diptères.