
 
		I'¿s  INSECTES  HYMÉNOPTKRES.  
 Les  dernières  Tenthrédines  ont.  la  tarière  prolongée  au-delà  de  sa  coulisse  
 (!l  saillante  postérieuremenl.  L'exUémilé  inlcrnc  des  doux  jambes  
 anléi-ieures  n'offre  distinclement  qu'une  seule  épine  ;  elle  esl  courbe  el  
 terminée  par  deux  dénis-  Les  antennes  soni  toujours  composées  d'un  
 grandnombre  d'articles,  et  simples.  
 LES  XYÈLES,  
 (XYELA.  Daim.  —  Pinicola.  Bréb.  —  Mnstigocerus.  Klùg.)  
 (IM.  log.  fig.  3.}  
 Très  distinctes  par  leurs  antennes  coudées,  formant  nne  sorte  de  fouet,  
 brusquement  plus  menues  vers  leur  extrémité,  cl  de  onze  articles,  dont  le  
 troisième  fort  long  ;  ainsi  que  par  leurs  palpes  jnaxillaires  fort  longs  et.  
 pareillement  en  forme  de  fouet.  Le  point  épais  ou  calleux  des  ailes  supérieures  
 est  remplacé  par  une  cellule.  Les  lames  de  la  tarière  sont  imies  rt  
 sans  dentelures.  
 I.es  larves  vivent  dans  l ' intérieur  des végétaux  ou  dans  les  vieux  bois(i}.  
 LES  CEPHUS,  
 (CEPHUS.  Lat.,  Fab.  —  Tracheha.  Jur.)  
 (Pl.  109,  fig.  4.)  
 Qui  ont  les antennes  inséréesprès  du  front,  cl  plus  grosses  vers  le  boni.  
 D'après  des observalionsconsignées  dans  le Bullet.universel  de M.  le  baron  
 de  Férussac,  la  larve  de  l'espèce  la  plus  commune  {Pygmoeus)  vivrait  dans  
 l'inlérienrdes  tiges  de  blé  (2).  
 LES  XIPHYDRIES,  
 (XIPHYDRIA.  Lat.,  Fab.  —Urocerus.  Jur.)  
 (W.  109,  fie-5.)  
 Dont  les  antennes  sont  insérées  près  de  la  bouche,  et  plus  Rréles  vers  le  
 boul  («) (3).  
 ' ( i )  royez  Daim.,  Anîil.  Eiilom. ,p.  27.  
 Le  nombre  des  articles  est  le  même  que  
 d.ins  les  préeédens,  et  ce  savant  s'est  mépris  
 à  cet  égard.  Voyez  aussi  l'article  Pifiicole  
 diiNoiiv.  dict.  d'hist.  natur.,  deuxième  
 édit.;  rt i a  Monogr.  des  Tentlirèdes  de  
 (»)  Pl.  109,  ilg.  5».  
 M.  Lepeletier.  
 (a") Les  ouvrages  cités plus  haut  et  la  Monogr. 
   des  siRËi,  du  docteur  Kliig,  g.  Astatiis. 
   
 (3)  Iliid.,  et M.  Jurine.  M.  Kliig  désigne  
 ce  genre  sous  le  nom  d'Hj/'onoliis.  
 FAMILLE  DES  PORTE-SCIE.  I2il  
 La  seconde  tribu,  celle  des  u r o c è r e s  {  Urocerata.  
 r^at.),  se  distingue  de  la  précédente  aux  caractères  siiivans  
 : les mandibules  sont  courtes  et  épaisses  ("); la  languette  
 est  entière;  la tarière  des  femelles  est  tantôt  très  
 saillante et  composée  de trois  lilets,  tantôt  roulée  en  spirale  
 dans  l'intérieur  de  l'abdomen  et sous  une  forme  capillaire. 
  Cette  tribu  est  composée dn  genre  
 DES  SIREX  ,  de  Linnoeiis.  
 (SIREX.)  
 Leurs  antennes  sont  filiformes ou  sétacées,  vibraliles,  de  dix  
 à  vingt-cinq  articles.  I,a  téte  est  arrondie  et  presque  globuleuse, 
   avec  le  labre  très  petit,  les  palpes  maxillaires  filiformes,  
 de  deux  à  cinq  arlicles,  les  labiaux  de  trois,  dont  le  dernier  
 plus  gros  (').  Le  corps  est  presque  cylindrique.  Les  tarses  antérieurs  
 ou  postérieurs,  et  dans  plusieurs,  la  couleur  de  l'abdomen  
 diffèrent  selon  les  sexes.  La  femelle  enfonce  ses  oeufs  
 dans  les  vieux  arbres,  et  le  plus  souvent  dans  les  pins.  Sa  tarière  
 est  logée  à  sa  base,  entre  deux  valves,  formant  une  coulisse. 
   
 LES  ORYSSES,  
 (OKVSSliS.Lat.,  Fab.)  
 (Pl.  109,  (ig.  fi.)  
 Qui  ont  les  antennes  insérées  près  de  la  bouche,  dedi x  à onze  arlicles  [c ;  
 les  mandibules  sans  dénis  ;  les  palpes  maxillaires  longs  et  de  cinq  arti- 
 W  P!.  log.lig.  - c  
 (NSCKTKS  
 TO  Pl.  i»||,  fig.  7«!,  i.  (. )  Pl.  109,  fig.fi,,  
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