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 ÔGO  INSECTES  DIPTÈRES.  
 ailes sont généralement  couchées  sur le corps.  Les  tarses  
 ont  trois  pelottes.  
 On  peut  réunir  ces  diptères  en  une  coupe  générique,  celle  
 DE  XYLOPIIAGE.  
 (XYLOrHAGUS).  
 Les  uns  ont  ies  antennes  beaucoup  plus  longues  que  la  tôle,  avec  les  
 deux  premiers  articles  fort  courts  ,  et  le  troisième  fort  long,  comprimé,  
 formant  une  massue  étranglée  et  un  peu  confiée  au  milieu  ,  et  dont  la  
 portion  inférieure  en  cône  allongé,  et  l'autre  en  palette  ovale.  L'écnsson  
 est  inerme.  
 LES  HERMETIES.  
 (HERMETIA.  LaV.,  Fab.  (i)  
 (Pl.  172,  fig.  4.)  
 Les  antennes  des  autres  ne  sont  jamais  beaucoup  plus  longues  que  la  
 téte,  et  se  terminent  par  un  article  presque  cylindrique  ou  en  cône  
 allongé.  
 Ici  l'écusson  n'oiTre  point  d'épines.  
 LES  XYLOPHAGES  propres  
 (XYLOPHAGUS.  Meis-,  Fab.,  Lat.  )  
 Onl  le  corps  étroit  et  allongé,  avec  les  antennes  sensiblement  un  peu  
 plus  longues  que  la  tôle,  et  terminé  par  un  article  presque  cylindrique.  
 La  téle  est  courte  ,  transverse  ,  sans  eminence  particulière  en  devant.  
 Le  X.  noir  {X.ater,  Lai.,  Gen.  crust,  et  insect.  l,xvi,  9,  10)  est  allongé,  
 noir,  avec  la  bouche,  une  ligne  de  chaque  côlé  du  Ihorax,  l'écusson  et  
 FAMILLE  DES  NOTAC.WTHILS.  301  
 les  pieds  jaunes.  On  le  trouve,  au  mois  de  niai,  dans  les  plaies  des  
 ormes  (i).  
 LES  ACANTHOMÈRES,  
 ( ACANTHOMEHA.  Wied.)  
 {Pl.  Cg.  ,.)  
 OÙ  les  antennes,  de  la  longueur  au  plus  de  la  tête,  se  terminent  par  un  
 article  en  cAne  al longé,  ou  presque  en  forme  de  poinçon  ,  comprimé,  et  
 dont  le  premier  anneau  plus  grand  que  les  autres;  il  ressemble  un  peu,  
 sous  ce  rapport,  4  celui  des  taons.  La  téte  est  hémisphérique,  avec  les  
 yeux  très  grands.  L'abdomen  est  large  et  aplati  ;  l'espace  interoculaire  
 présente  intérieurement  un  avance  en  forme  de  corne  ou  de  bec  pointu.  
 Les  deux  articles  des  palpes  sont  de  longueur  égale.  
 Dans  un  autre  genre  de M.  Wiedemann,  celui  de  kiphiorhysqije  (ka- 
 PHIORHYBCHUS ) (a),  le  premier  article  de  ces  palpes  est  très  court ,  et  le  second, 
   beaucoup  plus  long,  se  termine  en  pointe.  Les  autres  caractères  
 sont  d'ailleurs  identiques.  Les  espèces  de  l'un  et  de  l'autre  sont  de  l'Amérique  
 méridionale  (2).  
 Là  l'écusson  est  armé  d'épines.  
 Ceux-ci  ont  des  antennes  simples.  
 LES  CCENOMYIES.  
 (COENOMYiA.  Latr.,  Ueig.-Siens.  Fab.)  
 (Pl.  i-jiiis,  fig.  3.)  
 Elles  sont  très  voisines  des  deux  sôus-genres  précédens.  Les  antennes  
 ne  sont  guère  plus  longues  que  la  tête,  avec  le  troisième  article  conique  
 ou  en  forme  de  poinçon;  le  premier  est  sensiblement  plus  long  que  le  
 suivant.  Les  palpes  sont  très  apparens,  cylindriques,  finissant  en  pointe,  
 et  de  deux  articles  égaux.  L'écusson  a  deux  épines.  
 (i)  Les mêmes, Meig.,  Macq.;  fam. dc.s  
 lylopliagites,  et Wied.  
 (2)Wk'd  ,Dipt.  exot.,  II,  i  
 (a)  J'L  i-^./'Lf.  fig.  1.  
 INSECTES.  *  
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