IX I.NSECTES OKTllOl'TKIlES.
3° LES GRILLONS propi-einent diis,
( GliYlXTJS. )
(PI. 81, lig. 3 «40
Qui n'onl poinUle pieJs propres à fouir la terre, et dont les feiiielles
p o r t e n t , à l'extrémité postérieure de leur c o ^ s , une tarière saillante.
Leurs antennes sont toujours allongées, plus menues vers le bout, et
linissant en pointe. Les yeux lisses sont moins distincts que dans les Iridactyles
et Icsjcourtilières.
Le S. ifes nlmrnps ( G. mmiieslris , Lin. ; Roes. , lusi. U , (ir^il- , x m ),
n o i r , avec la base dos étuis jaunàlre, tête grosse, cuisses posté, ieures
rouges en dessous. Il se creuse sur les bords des chemins, dans les terrains
secs et exposés au soleil, des trous assez profonds, où il se tient
à rall'ùt des insectes, dont il fait sa proie. La femelle y fait sa ponte,
composée d'environ trois cents oeufs. 11 donne la chasse au suivant ;
Le 0. domestique ia) (a. rfomcsKc)«, Lin. ; Roes. , Insect., II, GnjU., Xll),
d'un jaunât re pAle, mélange de brun. U f réquent e les parlies intérieures
de maisons où l'on a fait babituellemenl du feu , et qui lui fournissent
des retraites et des vivres, comme derrière les cheminées, les fours, etc.
C'est là aussi qu'il se multiplie. I.e mâle produit un bruit aigu et
désagréable.
On trouve on Espagne, en Barbarie , un grillon très singulier ( Gryllns
umhraoulatus, Lin. ). Le luftle a sur le front un prolongement membraneux
, qui tombe en forme de voile.
MM. Lefebvre et Bibron ont rapport é de leur voyage en Sicile une nouvelle
et grande espèce, que le premier a décrite sous le nonrde mètjmé-
¡,hale: sa stridulation se prolonge la durée d'une demi-minute, et peut
être entendue à près d'un mille de distance.
Dans le G. mmslmeux (/'), les ailes se roulent eu plusieurs tours de spire
à leur extrémité (1).
( ï ) Ajoiile/ Gryllus jx'lliiccf/s , Vam. ,
Fiiun. iiisccl. Gmii., XXIt, 17, mâle cl.'
i'Jdiela ilalh ri de Fab. Il <il sur Ira 0cui'.5;
Jchclasrlirslns, t'.ili.; f.oi|ircb., tlliist.
icon,, I, 1,2;
[a) lM.,Si,lis.4.
umhrnctilfiin., t<'ab.; Cofj,, //"V/., III.
XXI, f-, tíl il'auu't's.r.siicoes ligiirres par De
C.ccr. Driiry, lîcrbst., clP. /^oi es l'':ibri-
(i) Pl. .S2, lie- I
FAMll.t.lî DES SAtriElillS. >•'
/l LES iMYHMECOl'MILES,
( MYliVIECOl'HlLA. — S/ihoeriiim. Charpent. )
( Pl. Si, fij;. 2.)
Qui n'ont point d'ailes , et dont le corps est ovale. Ils ressemblent d'ailleurs,
quant aux antennes et au défaut d'yeux lisses , aux grillons proprement
dits. Les cuisses postérieures sont très grosses.
La seule espèce connue (a) {lUalta acervornm, Pauz., Faun. , Insecl.
(Jerni., LXVIII, 24 ), vit dans les fourmilières (1).
Tantôt les éttiis et les ailes sont en toit, et les tarses ont
miatre articles. Les antennes sont totijoiirs fort longues, et
en formé (le soie, l.es mandibules sont moins dentées , et la
galette est plus large que dans les grillons. Les femelles ont
constamment une tarière avancée, comprimée, en forme de
sabre ou de coutelas (*)•
Il n'y a que deux coecums, comme dans les précédens,
niais les vaisseaux biliaires entonrent le milieu de l'intestin ,
ét s'y insèrent directement.
Ces Orthoptères sont herbivores, et forment le genre
DES SAUTERELLES piopremetii dites.
(LOCUSTA. Geoff., F a b . — GryUns teUigonin. Lin.)
(Pl. S2, lig. 3 et 1)1. S3.)
L a grande Sauterelle (a) ( viridisuma , F a b . ; K oe s . , I n s c c t . , Il , Gr¡/U. ,
X, XI), longue de deux pouces, verte , sans taches ; tarière de la femelle
droite.
L a Smderelle. lachdic { / , . verrmii-ora, Fa b . ; l î oe s . , i U d . , V I H ), longue
d'un pouce et demi, verte, avec des taches brunes ou noirâtres
(:) Elle a ¿lé , rroi.i . le siiict d'iin Mémoiro do M. Paid .Sa\i,
(») Pl. Si. % 2. (/.) Pl. Si.fig. 3/; (,;) Pl. S)., lig. 3.