! l» IMSF.(^ES NÉVROPIKRF.S.
LES ASCALAPHES,
(ASCALAPHUS. Fab.:
(Pl. loî.ils-s.'
Qui ont les anlennes longues et tei-miniies brusquement en bouton (n),
avec l'abdomen oïale-oblong et guère plus long que le tjiorax.
ï-es ailes sont proportionnellement plus larges et moins longues que celles
des fourmilions.
Bonnet a observé, au.\ environs de Genève, une larve semblable à celle
du sous-genre précédent, mais qui ne marche pas à reculons et ne fait pas
d'entonnoir (1). L'extrémité postérieure de son venli-e ofTre une plaque
bifide et tronq\iée au bout. Cette larve est peut-être celle de Y.iscalajihr
italique, propre au midi de l'Europe, et que l'on commence à trouver, en
France, aux environs de Fontainebleau (2).
3° Les HÉMÉROBINS {Hemerobini) deLatreille, semblables
aux précéclens par la forme générale du corps et les
ailes, mais dont les antennes sont en filets, et qui n'ont
que quatre palpes.
Ils forment le genre
DES HÉMÉROBES.
( HEMEROBius. Liii., Fab.)
Les uns ont le premier segment du tronc fort petit, les ai-
FAMILLE DES J'LANIPENNES. 9 9
les en toit, le dernier article des palpes plus épais, ovoïde ef
pointu. Les larves sont terrestres. Ils i'orment le genre
DES HEMEROBES proprement dits,
(HEMEROBIUS. I>al.)
(Pl. io3, lig. 3.)
Qu'on a aussi nommées demoiselles (erres 1res. Leur corps est mou, avec
dos yeux globuleux el ornés souvent de couleurs mélalliques; les ailes
grandes, très inclinées, el dont le limbe extérieur est élargi. Ils volent
lourdement, et plusieurs répandent une odeur forte d'excrémens, dont les
doigts demeurent long-temps imprégnés, lorsqu'on les touche.
Les femelles pondent sur les feuilles, au nombre de dix à douze, des
oeufs ovales, blancs, qui y sont fixés par le moyen d'un pédicule fort long
el capillaire. Quelques auteurs les ont pris pour des espèces de champignons.
Les larves ressemblent beaucoup à celles de la division précédente^
files sont plus allongées el vagabondes. Réaumur les nomme lions des pucerons,
parce qu'elles se nourrissent de ces insectes. Elles les saisissent avec
leurs mandibules, en forme de cornes, et les sucent en très peu de temps.
Quelques-unes se forment avec leurs dépouilles un fourreau assez épais,
ce qui leur donne une apparence bizarre. La nymphe est renfermée dans
une coque de soie d'un lissu très serré, dont le volume est très petit, codiparativement
à celui de l'insecte. Les filières de la larve sont situées à
l'extrémité postérieure du ventre, comme celles des larves de fourmilions.
VH. pcrle{Hemerobiusperla. Lin.; Roes., Insect., I I I ,suppl .xxi , 4, 6)(a),
d'un jaune vert; yeux dorés, ailes transparentes, avec les nervures entièrement
vertes (1).
VH. tacheté àe Fabricius a trois petits yeux lisses (¿), tandis que les autres
en sont dépourvus. Lalreille en a formé son genre osmyle {Osmylus)
(2).
Celui de ^YMl'HÈs {ISipnphes) (c), du docteur Leacli, établi sur des insec-
( i ) Trouvée aussi en Dalmatie par M, le
comte Dejean.
(a) Les mêmes ouvrages. T'ojez aussi,
(a) Pl. jnî . £ig.
pour quelques espèces de la Nouvetie-Ho)-
tande, Leacb., Mélanges de Zoologie.
( i ) Ajoutez les Hcmérobes_/i/ojKj, allnis,
eapitatus, phaloenoldes, nitldulus, hirtus,
fuscaCus, humuU, 'variegatus, nervosus, de
Fabricius. /^oj. Latr., Geii. crust, et insect.,
lU, pag. 196.
(•2) Latr.,ibid.
(rt) IM. io3, fig. 3. (A) I>1. lol.iig. 4«. (.) IM. io3. lig. 5.