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 1S4  '  INSECTES  HÏMÉNOPTÈHES.  
 La  cinquième  tribu,  les  OXYURES  ( Oxiuri.  Lat.),  
 Semblables  aux  préeédens  quant  à  l'absence  de  nervures  
 aux  ailes inférieures, ont,  dans les femelles,  l'abdomen  
 terminé  par  une  tarière  tabulaire,  conique,  tantôt,  
 interne,  exsertile  et  sortant  par  l'anus,  comme  un  aiguillon, 
   tantôt  extérieure  et formant une  sorte  de  queue  
 ou de  pointe  terminale;  les antennes  sont  composées  de  
 dix  à  quinze  articles  ("),  soit  filiformes  ou  un  peu  plus  
 grosses  vers  le  bout,  soit  en  massue  dans  les  femelles.  
 Les  palpes  maxillaires  de  plusieurs  sont  longs  et  pendans. 
   
 Nous réduisons  les divers  genres dont  elle  se  compose  
 à  celui  
 DES  BÉTHYLES  de  Latreille  et  de  Fabricius,  
 (BETIIYLUS.)  
 L e u r s  h a b i t u d e s  sont  p robabl emen t  les  m ême s  q u e  celles  des  
 C h a l c i d i t e s  ;  mai s ,  comme  la  p lupar t  de  ces  insectes  se  trouv 
 e n t  sur  le  sabl e  o u  sur  les  plantes  peu  élevées,  je  soupçonne  
 q u e  leurs  larves  vivent  cachées  dans  !a  terre.  
 Les uns ont  (les cellules ou  des nervures  brachiales  aux  ailes  supérieures.  
 ces  divers sons-genres,  un Mémoire snr les  
 di|iolépaires  (le  M. Maximilieii  Spinola ,  
 inséré  dans  les Annales dn Musénm d'hist,  
 (a)  l'I,  Il5,  fig.  1«.  
 nal.,  ainsi  qu'un  beau  travail de M.  I)alnian, 
  sur le5 insectes de cette  tribu.  
 KAMILLE  I>ES  t'tJl'lVORES.  
 Les  palpes  maxillaires  sont  toujours  saillaiis.  Les  atileiines  sont  fililornies, 
   ou  vont  sinipleuient  en grossissant,  dans  les  deux  sexes.  
 Ici  elles  sont  insérées  près  do,la  bouche.  
 LES  DRYINES.  
 ( DRYINUS.  Lalr.  —  Gonalopus.  Klu;;.)  
 (l'L  ,15,  11g.  ,.)  
 Leurs  antentiesbont  droites,  de  dix articles  dans  les deux  sexes,  dont  les  
 derniers  un  ¡leu  plus  gros  («J.  Le  thorax  est  divisé  en  deux  noeuds.  Les  
 tarses  antérieures  se  terminent  par  deux  grands  crochets  dentelés,  dont  
 l'un  est  replié.  Quelques  femelles  sont  aptères  (tj.  
 •  •  !  t  
 •  i'  :  
 LES  ANTEONS  
 (ANTEON.  Jur.)  
 (Pl.  Il5,  fig.  2.)  
 N'ont  aussi  que  dix  arlides  aux  anlennes,  du  moins  dans  les  mâles  ;  
 niais  leur  thorax  est continu. Tous  les  tarses  se terminent  par  des  crochets  
 ordinaires,  simples  et  droits.  Lès  ailes  supérieures  ont  un  grand  point  
 cubital  (2).  
 LES  BETHYLES  propres,  
 (BETHYLUS.  Latr,  ,  Fab.  —  Omalus.  Jur.)  
 (Pl.  n5.%.30  
 Dont  les  anlennes  sont  coudées  de  treize  articles  dans  les  deux  sexes  :  
 dont  la  tête  est  aplatie,  et  où  le  prothorax  est  allongé,  presque  triangulaire  
 (3).  
 Là,  les  antennes,  toujours  composées  de  treize  à  quinze  articles,  sont  
 insérées  près  du milieu  de  la  face  anléi-ieure  de  la  tète  {b).  
 Tantôt  elles  sont  droites  ou  presque  droites.  
 ( i) Latr.jGcner. cnisl.el insect., IV,39;  
 Daim.,  Aunat. cDtom.  7.  
 C«)  IM.  ii5, Cg.  I«.  
 (2) Jur.,  Hymen.  
 (3) Lalr.,  ihid.,  40.  
 (¿) 1>1.  115, iig.